vendredi 31 décembre 2010

S'y tenir...


Même pas en rêve que j'envisage une seconde de me prendre en photo. Je me sens aussi sublime qu'un morse dépité au bord d'un bassin après un gavage intempestif de poissons (la preuve sur la dernière image...). Je vous épargne donc ce spectacle en vous gratifiant de clichés bien plus engageants et inspirants. Cette intro pour vous amener dans le vif du sujet, thème galvaudé en ces derniers jours de l'année. Les fameuses bonnes révolutions...


Je les honnis ces décisions moulées mais... invariablement, tous les ans, entre le 26 décembre et le 1er janvier, lestée de victuailles graisseuses, chères en ces période de bombances, je jure, je promets, je m'époumone intérieurement que "oui, dès le 2 je vais manger un chouia, juste un poil de plus que Gwyneth, que je pratiquerais presque autant d'exercices que la Madonne .. le tout dans la bonne humeur, sans obsession et un zeste de détachement. Appelez-moi, Sainte." La suite du programme est immanquablement identique...



vendredi 24 décembre 2010

♥ Joyeux Noël ♥


Bonheur dans vos coeurs, lourdeurs dans vos panses, chaleur dans vos slips.

Joyeux Noël à tous !

A bientôt ! ♥

mercredi 22 décembre 2010

Influences 2010 d'une pas que bm #2



Une blogueuse mode qui affiche ses tenues se retrouve confrontée à la "pression" de la publication, ce qui induit forcément des achats compulsifs dans le but de présenter des nouveautés. Deux, trois voire cinq billets hebdomadaires, multipliés par quatre semaines. Faites le calcul !

A force de compulser des tenues et sur la blogo et dans mon travail, l'effet inverse s'est produit. La quantité au détriment de la qualité ne m'attire plus franchement. Même si j'ai un plaisir enfantin à regarder, regarder...

Je radote, je radote avec mes envies d' "éternels". Et si ça devenait blogo-friendly :) de diminuer la surconsommation ;)
Le site Art of the Trench, une collaboration Burberry / Scott Schuman (entre autres). Je ne pouvais échapper à cette magnifique mise en scène sur le web. Pourquoi ? 2011, jubilé, tout ça ... hé hé...


Sarah Taylor chez le Sartorialist

mardi 21 décembre 2010

La mort lente du it-bag

Monica Bellucci et un Peack a boo de Fendi

Ce billet me tourmente depuis un moment. Ne prenez pas au pied de la lettre chaque mot, il s'agit de réflexions, de discussions que j'ai partagées avec un certain nombre de fashion victims, de modeuses, de passionnées ou de journalistes de mode. Le sujet me tient à coeur. Les sacs, sont pour moi, de grandes histoires d'amour.

Alexa Chung et le Alexa de Mulberry (article de Coco ici )

Comme me disait Nic Ulmi, journaliste mode du magazine suisse Edelweiss : " ... il y a un moment qu'on sentait arriver la fin du it-bag. Au début, on en parlait sur le ton de la boutade provocatrice. Aujourd'hui le luxe c'est la personnalisation. Le it-bag est une antinomie à la mouvance actuelle. A Genève, le it-bag est notre fardeau..."


dimanche 19 décembre 2010

Influences 2010 d'une pas que bm #1

Hiver 2011 - Burberry Prorsum

Une fois n'est pas coutume, Une envie impétueuse de survoler la mouvante, grisante, émouvante année 2010. C'est avec le recul d'un dimanche cosy de décembre, que j'ai senti à quel point elle a été déterminante sur bien des plans. Je débute ce petit tour d'horizon, par la mode !


Hiver 2011 - Prada

Incontestablement, l'hiver 2010/2011 ne m'a pas laissée de marbre. Les créateurs ont signé la fin d'une période fille, ado, cloutée, rock,  qui stagnait depuis quelques saisons. Le retour à la féminité, à la grâce, à la Femme élégante-mais-pas-potiche-pour-autant ! Des coupes classiques, des matières nobles, de l'intemporel revisité qui a ravivé mes souvenirs d'enfance.

mercredi 15 décembre 2010

Giorgio Armani et Jérôme


Je suis toujours ballottée entre l'admiration et l'incrédulité face aux gens qui, en cette période (jubilatoire), déclament qu'ils ne veulent pas de cadeaux ou n'ont envie de rien. Quand j'entends ces affirmations, je me sens comme une grosse merdouille matérialiste.

Bon, faut bien reconnaître que j'ai une liste aussi longue que celle des amants présumés de Carla. Peut-être plus... Je pourrais, là, dans l'instant, remplir des pages entières. Vous savez, de ces petites babioles qu'on ne s'offre pas parce qu'on est trop raisonnable, qu'on a une famille, et que et que...

Je suis partie d'un principe (fumeux mais néanmoins déculpabilisant). Celui-ci étant qu'en dehors de ces jours de naissance bénis (Jésus & moi), personne ne m'offre jamais de cadeaux ou alors très rarement. Donc...

mardi 14 décembre 2010

Obligations hivernales


Je crois m'y habituer, comme une douleur qu'on oublie après la délivrance. Et pourtant, chaque année, invariablement, je me retrouve tétanisée. Le froid ne pétrifie pas uniquement mes membres mais également mes envies modeuses. Entre ce qu'il faut et ce que je veux, un abîme. Rien n'est moins excitant que l'achat obligatoire. De toute manière je n'ai jamais su composer avec les devoirs et les contraintes.

Les bottes qui me filent des frissons ne sont pas compatibles avec un budget familial. Les UGG... vous savez ce que j'en pense (oui oui, je sais que c'est formidable, tout ça. Et je pressens qu'il ne faut pas que j'enfile un orteil dans ces...choses, sinon je suis perdue). Les Hunter, des années lumière après l'Anglaise me font des roucoulades mielleuses. On peut également ajouter des chaussettes qu'on retourne sur la tige. Trop bien ! Je me dis que je pourrais sauter dans les flaques avec élégance en me prenant pour une rockeuse (que je ne serai jamais).


dimanche 12 décembre 2010

Le miracle pour les cheveux frisés


Ah ! les filles, j'expérimente une combine depuis quelque temps, une qui vous change une vie de ... frisée. Et dire que j'ai passé des années à me les couper en quatre, ces cheveux. Les soins et techniques sont un boulot à quart temps....


Une grande découverte qui a chamboulé mon bulbe et qui convient à tous les cheveux déshydratés....

jeudi 9 décembre 2010

Petits, petits...


Quel bonheur de lire ce post tôt le matin. Même si la nostalgie étreint la poitrine, cette période je la vis et la revis, chaque année, avec un enthousiasme enfantin. Et puis pour les frapadingues des achats, c'est un extraordinaire moment de pouvoir rentrer à la maison, les bras chargés. sans excuse à inventer !


Je suis une adepte de l'accumulation de petits présents. Plus de paquets à déballer.. Le problème est que je n'achète que ce que je voudrais que l'on m'offre. Résultat ?



lundi 6 décembre 2010

Confessions esthétiques


Est-ce l'effet de ces maudites photos ou celui de mes dernières semaines en terre trentenaire (aïe rien que de le dire...), ces derniers mois ont été un long chemin de réflexion, de prise de conscience sur le temps qui passe et aux marques laissées sur mon visage. OH ! OH ! Que celles qui n'y ont jamais songé me lancent la première pierre ! impossible de passer outre, quoi qu'on veuille bien l'avouer... Ce qui était réservé à une élite il y a encore une dizaine d'années est aujourd'hui à portée de piquouzes. Et puis on nous MARTÈLE l'esprit avec ces visages de poupons repulpés, de célébrités reconstruites, d'articles sur le sujet ... A tel point que je me suis surprise à trouver Tim Roth (on en reparle un de ces 4...) sacrément marqué. Mais il a 50 balais, le bougre. Il est juste normal ! Encore qu'avec les hommes, les empreintes du temps ne sont pas paritaires à celles laissées sur les femmes... N'en déplaise aux féministes.


L'air de rien, l'idée effleure à peine la pensée puis s'installe, prégnante et récurrente. J'étais (suis) plutôt réfractaire voire même virulente sur le sujet, mais en mon for intérieur, c'était une autre histoire. Je vais être (trop) honnête : je n'en menais pas large. Céder ou pas aux appels des injections de botox ou acide hyaluronique...

lundi 29 novembre 2010

Rencontre avec Bensimon


On apprécie une marque, on s'identifie à elle. Quelque chose de l'ordre de l'impalpable nous touche. L'univers Bensimon est moderne, décontracté, sans sophistication. Exactement ce qui me plaît au quotidien. J'en ai parlé à plusieurs reprises. C'était spontané et sincère. Le jour où j'ai franchi les portes de leur staff parisien près du Canal St-Martin, j'ai compris pourquoi d'une manière innée j'étais sous leur charme...



jeudi 25 novembre 2010

Echapper à l'hiver sans perdre la face



L'heure est grave, très ! J'ai risqué l'ignominie modeuse. Un bref éclair, un soubresaut, un zeste d'intérêt pour des UGG. Oui, sortez les mouchoirs et pleurons ensemble mes soeurs. Faut dire que deux de mes mignonnes collègues me narguent avec ces ....choses qui, soyons honnêtes, font des pieds de plantigrade. Il paraît (notez bien le conditionnel que j'espère conserver) que tu es siiiiiiiiiiii (elles insistent toujours sur le i) bien dedans et pire encore (je frémis quand elles en parlent, on dirait une secte) complètement addictif... Les essayer c'est ne plus pouvoir s'en passer. Imaginez l'horreur. Arborer des immondices dont on devient dépendant... Mais c'est teeeellement chaud. Voilà où le bât blesse. J'ai fait un choix délibéré (parfois regretté). J'en parlais en février déjà...

mardi 23 novembre 2010

C'est l'histoire d'un pull...


Un pull simple, bien bête, pas chichiteux pour un sou mais qui me tenaille l'esprit depuis plusieurs mois. Ce n'est pas pour le prestige de la marque / il vaut quelques dizaines d'euros, ni pour la tendance / il date de deux saisons, ni parce que vu et revu et qu'à force.../au premier regard j'ai chaviré. Je le cherche en vain (message subliminal, sos), je compulse le moindre vide-dressing. Par deux fois, le salopiot m'a glissé entre les doigts... A force de pensées envoûtantes, je me suis demandée pourquoi je désirais si ardemment le posséder.

dimanche 21 novembre 2010

L'influence des blogueuses



L'influence des blogueuses-mode en tant que support marketing est un sujet-ritournelle, rabattu religieusement par quelques journaux. Les papiers sont bâclés, truffés d'idées toutes faites, de clichés stagnant dans la non-évolution, pimentés par quelques jalousies de clocher. De mon point de vue de LECTRICE depuis 4 ans, clairement un blog influence mes achats. Il n'y a pas d'endoctrinement ou de moutonnage compulsif, simplement une envie suscitée par une image ou des mots. Peut-être plus encore que les magazines, les blogueuses (sauf exception) sont des femmes lambda et il est aisé de s'identifier à elles. L'effet n'est répulsif que lorsque le produit est visible jusqu'à l'écoeurement. Surtout dans ce panel de blogs à pubs, sans fond. Les mêmes dont se gargarisent les articles simplistes parus ces derniers temps dans la presse française.



Ce mi-legging, mi-jean (depuis quand 1/2 + 1/2 font 1, vestimentairement ? Jamais !). D'instinct je sentais le mauvais plan. Mais, elle sait parfaitement se montrer convaincante (plaider est sa déformation professionnelle). Pratique ! Un robot ménager, un repose sèche cheveux, un aimant à épingles c'est pratique ! L'adjectif d'un vêtement serait plutôt confortable. Et croyez-moi, ce traître est une merdouille sans nom qui m'oblige à de délicieux gestes inélégants pour le remonter toutes les cinq minutes. Sans vouloir vous influer, sur ce coup, faites-moi confiance. Comme dit toujours ma maman "Le bon marché est toujours trop cher".


Toujours la même modasse. Je la regardais, devant moi, gambadant, tel un cabri, sur les trottoirs parisiens. Ces bottes courtes et plates me faisaient de l'oeil alors qu'il était plus ou moins écrit que ce serait des talons de 7 cm qui égaieraient mon hiver. La preuve par deux, qu'une bm peut, incidemment, suggérer un désir. Un mois de fouille intempestive dans mon paradis déserté par mes envies saisonnières (ici c'est abstinence forcée). Finalement, c'est grâce à la vente par correspondance que j'ai déniché un expédient à mes envies.

Dans mes idées romanesques et idéalistes, j'ai eu, très vite la sensation que l'émergence des blogs ressemblait à celle des radios libres. De faire partie de quelque chose qui s'écrivait. Nier aujourd'hui que les bogs sont un média avec ses travers et ses qualités, reviendrait à dire que la presse est une grosse putasse sans talent ni cervelle. Comme partout, il y a le pire comme le meilleur. Aux lecteurs de faire le tri.

Je me réjouis de connaître votre opinion ...

Infâme jegging H et M
Robe Tara Jarmon
Foulard Frip Irium - Paris
Ceinture Surplus militaire
Camarguaises La Redoute

vendredi 19 novembre 2010

Celine, un sac et je déraille


Attention ! Ces photos sont garanties sans poses ni retouches avantageuses...


J'ai été ensemencée par Jack Nicholson


Bousculer un sac Celine


Peut nuire à la santé et parfois à l'image fort contrôlée d'une bm !


jeudi 18 novembre 2010

Maptiteboutique.ch & Basil


Voilà deux gros coups de coeur pour des Suisses Romandes. Elles ont de l'énergie, de la passion. L'utopie est devenue réalité. Ça ne pouvait me laisser indifférente.

Mélanie, jeune et charmante jeune femme, modeuse à ses heures, désespérée de ne point trouver de fringues attractives à bout de bras, a mis en pratique l'adage "on est jamais aussi bien servi que par soi-même " ! Un clic ou deux ou trois... et en avril dernier, elle démarrait officiellement maptiteboutique.ch. Pas chauvine pour un sou, elle livre partout. Genève, Delémont, mais aussi Madrid, Bruxelles. PAR-TOUT ! Dernièrement la moitié de son stock de manteaux est parti pour...Paris. Le monde à l'envers !


Elle a réduit ses marges, s'arrange avec les douanes pour être concurrentielle avec le marché francophone, bosse pour payer le loyer, le reste de son temps (et de ses nuits) est pour sa p'tite boutique.

Son showroom lausannois vibre de merveilles qui mettent l'eau à la bouche et le corps en orgasme vestimentaire. Le site s'étoffera de nouvelles trouvailles dès la saison prochaine. Mais il y a déjà de quoi satisfaire quelque appétit ! Elle bouge, bouge, Mélanie, son site, sa page FB, des idées et des rêves plein les yeux. Soutenons cette jolie jeune femme (l'excuse pour pouvoir shopper le coeur léger !!!)


C'est au sortir d'un rendez-vous que je suis tombée, par hasard, chez Basil. La vitrine et les breloques qui brillaient ont su attirer la pie qui vit en moi. Une petite caverne d'Ali Baba. Bijoux, objets de déco, mini embellisseurs de la vie, quoi !


Si vous passez dans le quartier de Basil et Séverine, la maîtresse des lieux, vous dénicherez de bien belles choses pour Noël (ou pour se féliciter d'être si formidables!!)


Basil Rue St-Laurent 8 à Lausanne et Grand Rue 24 à Montreux

Vous me direz ce que vous en pensez ?

mardi 16 novembre 2010

Sacrée allumeuse, la jupe à godets *


Cette jupe, épouvantable, sur les visuels a des pans de promesses... Dans ma période hibernatoire, son côté catho coincée, m'ouvrait sur une île de possibilités qui transcenderait la féminité.

Elle m'allait. Je veux dire que pour des hanches de multipares, elle planquait bien ce qu'il fallait, mettait en évidence la taille. Me laissait croire que Christina Hendricks cohabitait sulfureusement mes formes. Mais c'est une vicieuse (la jupe), Marie-Chantal...


La prendre cette "couche-toi là"c'est devoir s'offrir une panoplie complète.Des mocassins ou des babies à talons, des wedges semelles en crêpe trop mis, des derbys quête éperdue, des bottes oublions ce raccourci hivernal. Un cardigan, non LE cardigan. Ni trop long, ni court, étriqué parfaitement. Un perf oui mais les températures de saison ne s'y prêtent plus guère.

Vous voyez le nombre d'attributs qu'il faudrait pour que son potentiel exploitable soit mis en valeur ? Ce n'est pas une péripatéticienne à deux balles mais bel et bien une poule de luxe.

Heureusement que je suis plus sage que son apparence, je l'ai reposée la traîtresse. Si nos destins doivent s'unir ce sera... aux soldes !

Je résise à un nombre de tentations, c'est même pas croyable. Une sainte, j'vous dis !

* un article d'un excellent blog

dimanche 14 novembre 2010

Vernie d'OPI



Plus on tend au minimalisme, plus on s'éloigne du tape à l'oeil, plus les choix deviennent difficiles. L'épuré, le délicat est nettement plus complexe à dénicher que ce qui en jette au premier regard.


Allez comprendre, j'ai toujours eu un faible pour ce qui ne se repère pas d'emblée. A ce qui demande un effort d'apprivoisement. Après des années (trop!) d'ongles détournés aux stars du porno, je milite pour le retour du vernis. Les teintes bien franches m'attirent par moment mais j'ai un penchant pour le rose, ni trop nacré, ni mat, sans tonalité de jaune... Pinailleuse, je disais !


Je me suis dévouée (comme elle dit : c'est qu'on a pas des vies faciles, les blogueuses !) à mettre la main sur cette teinte "c'est naturel mais pas tant qu'ça", parmi la vingtaine que propose OPI. Il y eût 8 élus cette semaine. Un appelé s'est détaché du lot.


Le Passion a eut raison de mes mains fort occupées ce week-end à tourner les pages de l'un de mes mags favoris.

jeudi 11 novembre 2010

Pinailleuse


Cette histoire a commencé par un gilet. Bleu marin, long, souple. Un pareil à ses quelques cousins alignés dans le dressing ? Rien à voir, ai-je rétorqué lorsque le "encoooore" est tombé plus vite que mes kilos sur les cuisses. A part vous, qui comprendrait qu'une robe blanche n'a rien en commun avec une autre robe blanche, qu'un sac camel ne sera jamais le sosie d'un sac camel !

La subtilité des détails ancre et pose. Sans jugement de valeur, ni volonté de catégoriser. J'ose détourner cette citation (Denis Guedj) "...quelle que soit la petitesse d'un objet, il existe toujours un éclairage qui le fait grand.". On peut l'envisager dans différents sens, mais quand on veut avoir raison, on biaise un peu !


C'est toujours l'infime qui me marque plus que l'ensemble.

Un jean est un jean qu'il soit flare, slim, gris, noir, navy (moustache, inscription, on en parle pas, quoi que...), ce serait si simple !

Des ongles manucurés sont un minimum de politesse, mais le bon vernis (je dis vernis, pas gel, il est mort, lui), la forme idéale, ce n'est pas gagné.

Un magnifique rouge, sans peau soignée, pire avec des dents repoussantes (riez, riez..)

Un pull en laine ou cachemire et une chemise preppy. Toujours dans le basique (je suis classique, je sais), mais la chemise dépasse de quelques centimètres, les épaules sont où elles doivent être (ni sur les épaules, ni mi-biceps). Des petits riens qui font toute la différence.

Trop de it-choses sur une personne dénotent soit un besoin de reconnaissance soit un manque total d'imagination.

Un bijou hors du commun (je parle de la préciosité dans l'originalité) qui attire le regard

L'élégance qui se défait lorsque le bas du dos dévoile un string (comprends toujours pas cette horreur)

Un homme avec un jean reboulé, des chaussettes colorées ou pieds nus, un caban, un sac, un imper, une chemise ajustée.

Un parfum singulier, ni trop capiteux, ni commercial

Le "j'ai l'air pouilleux" ...tu parles, la négligence est orchestrée et difficile à maîtriser.


On sent, on capte mille facettes. Bien plus qu'on ne le voudrait.

MAIS (toujours un mais...) il y des détails qui n'interpellent pas ou seulement des initiés. Et ça, j'adore ! Évoluer en sous-marin, laisser sous-entendre que... Soit on pense qu'une pièce est un chiffon alors qu'elle est d'une délicatesse absolue, soit on pense qu'elle vaut de l'or mais elle vient d' une friperie...

Les détails sont à nos tenues ce que les épices sont à la cuisine...

p.s. une dernière pour la route, Léonard de Vinci disait (c'est dingue ce que google nous rend intelligents!!!) : "Les détails font la perfection et la perfection n'est pas un détail".

Gilet Circus and Co
Tee-shirt American Retro
Jean H et M
Bracelet Ma Snob de Soeur (qu'on voit plus précisément ci-dessous)

mardi 9 novembre 2010

La tête ailleurs, les pieds sur terre


Voilà ma tenue idéale depuis quelques jours. Je joue avec les accessoires autour du même thème : la désexualisation. Transmission de pensées, hibernation précoce ou révolution, un joli minois m'a cueillie sur ma branche, hier, avec un post en résonance avec celui que je m'apprêtais à écrire.

De mon côté, je sais et reconnais les symptômes de ma mise en orbite de la fringue glamour : l'esprit trop accaparé, il faut me désencombrer des atours féminins. Pour être libre lorsque le cerveau est en ébullition, je troque, petit à petit, tout ce qui évoque la Femme.


On ne va pas se prendre la tête inutilement, mais avouons quand même que les tenues sexualisent notre rapport à l'autre. Sans forcément se parer comme une cagole bon marché, indiciblement, la séduction est latente. En fait, vous me direz que je fonctionne comme un mec, pas de dédoublement possible. Et pourtant, les facettes d'un gémeau sont multiples et compliquées...


Ce sera no-look pour moi. Oui je sais un vrai caban serait idéal, oui je sais les cheveux (mais ils sont propres, hein!), oui je sais pas de maquillage. La preuve que j'ai les pieds sur terre ! Je suis bien consciente qu'on est loin de Lanvin et de sa collection capsule pour H et M (elle sait traduire ce que j'en pense) ! Mais je me sens moi. Et ça, ça n'a pas de prix !

Si un psy se planque derrière l'écran, qu'il se taise sur la symbolique du rouge. Chassez le naturel...

Manteau Naf-Naf
Jeans H et M - collection actuelle
Desert boots Bensimon
Foulard gavroche - Free'p'star (1 euro)