De retour avec du roman, le dernier Paul Auster "Seul dans le noir", dont je n'ai pas dépassé la page 30 !!! Pourquoi donc en parler ?
La question est à prendre à rebrousse-poil. Comment pourrais-je babiller sincèrement avec vous sans vous présenter celui qui m'a accompagnée durant des heures à la lueur d'une lampe de chevet, nourri mes fantasmes d'écriture et supplanté bien d'autres avant lui.
Comme je vous le faisais remarquer ici pour
Bashung, sommes-nous à jamais marqués par nos découvertes de jeunesse. Par loyauté, nostalgie, souvenirs, nous continuons à entretenir le lien, si tenu soit-il. Je ne renie pas le talent de mon Paulo (genre on est intimes), j'en ai bouffé de ses mots. Trop, peut-être. Invariablement le même style. Ce n'est pas le premier qui m'essoufle, je l'avais enfin retrouvé dans "Brooklyn Follies" et reperdu à nouveau. Je ne le souhaite pas à jamais...
Paul Auster demeurera toujours en moi, non comme un amant fugace très vite oublié, mais comme un ami intime qui n'aurait pas pris le même chemin que moi.
C'est une des personnalités que je rêverais rencontrer. Pour lui dire : pourquoi je ne te retrouve plus, pourquoi tu ne vieillis pas, pourquoi tu ne changes pas un peu ? Hein ?? Lui avouer que je l'aime encore mais que la flamme pétillante n'est plus...
Sinon les filles, filez chez
Catherine qui fête ses 40 ans en beauté. Limite, j'ai hâte...
Et à lundi pour du concours à huit mains.