mercredi 30 septembre 2009

Quand le Elle Belgique se fiche de nous


Naturellement, un Belge et un Suisse sympathiseront, se serreront les coudes, habitués qu'ils sont à être gentiment moqués par la référence francophone européenne. Lorsque j'ai découvert le Elle Belgique, il y a 2-3 ans, c'est spontanément que mon histoire avec eux a débuté. Depuis, ma kiosquière préférée, Carole, me le commande et le réserve. Je l'achète les yeux fermés, pas d'effeuillage préalable, les Belges je les kiffe, point barre.

Au premier coup d'oeil il ressemble à sa mère, sa soeur, au Elle France, quoi ! Mais, il y a des articles de sociétés, des us et coutumes du plat pays, des découvertes de créateurs inconnus ici. La nouveauté, je raffole. Plus exotique, plus délire, moins "parisien". De petits détails me chiffonnaient. Aveuglée par mon affection innée pour la Belgique et affamée de magazines, je les reléguais au second plan.

Est arrivé le numéro d'octobre. Spécial accessoires. Vous imaginez avec quelle impatience je me suis hâtée sur ma terrasse, un caf et mon Elle à déguster dans une solitude religieuse, attendue depuis des jours.

Les lèvres pincées, la moue dédaigneuse, je résume vulgairement, sans m'étaler.


- Spécial accessoires. Une mise en bouche belge des plus salivantes. Puis... Stupeur ! La même série de photos parues le 11 septembre dans le Elle France. Plus de la moitié des clichés identiques. Les photos dans un ordre différent. Des fois qu'on serait complètement niaise.

- Une visite de Madrid avec l'actrice Rossy de Palma . Devinez ! Déjà publié ce reportage. Et il y a peu.

- De la déco. Matthew Williamson et sa maison. Dans le mil... le 18 septembre le Elle France l'avait diffusé.

- C'est mon histoire... vous savez, la double page en fin de journal qui assouvi notre voyeurisme plus ou moins assumé. Et bien, c'était sans compter sur ma mémoire éléphantesque. Déjà lu, ce mini récit.

Franchement et pour parler cru : du gros foutage de gueule. Publier des reportages identiques à quelques semaines d'intervalle, c'est purement et simplement prendre son lectorat pour des pigeons et des vaches à traire. Le public féminin est maléable et prêt à avaler n'importe quoi, on le sait bien !!. Assis sur leur séant doré, ils oublient que nous décortiquons, que nous attendons la parution de leur magazine (surtout les mensuels).

Il existe des problèmes bien plus importants. Évidemment ! Mais ils oublient qu'à force de se moquer de leurs lecteurs, ils scient la branche épaisse sur laquelle ils sont assis.


Ma réaction de colère est à la hauteur de la sympathie que j'avais pour eux. Désormais, les yeux fermés pour le Elle Belgique c'est terminé.

Par contre, dans la joie et la bonne humeur, Frieda, la belle écuyère propose un grand concours durant 15 jours. Chaque 48 h à midi, une nouveauté. Elle vous l'explique ici. Et je crois savoir que ce ne sera pas du grand n'importe quoi. Il démarre aujourd'hui même. Allez, zou !

lundi 28 septembre 2009

Résultats et besoin de vous

On va pas jouer aux Barbapapas et virer dans le gnangnan, mais merci pour ces petits mots sincères, parfois touchants. Ils me tiendront chaud lorsque les doutes sur le bien fondé d'un blog se feront sentir.

Sans possibilité de corruption, j'suis suissesse, je ne plaisante pas avec le sérieux :-) Sur 25 lots, il était évident que des prénoms amicaux seraient pêchés et d'autres que je me réjouis de découvrir mieux.

J'ai noté chaque petit numéro, plié, brassé (dans mon nouveau sac, j'dis ça, j'dis rien) et mes deux fils se sont collés au tirage pour les gagnantes des cabas FREITAG. Leur prénoms bien connus nous ont laissé pantois... Et pourtant, juré, craché...

Mariga(z) et Frieda emportent donc les fameux sacs en bâches de camion.

Pour les 23 autres, je vous propose de m'envoyer un mail à saravs9@hotmail.com en me précisant votre adresse et votre préférence entre les gourdes SIGG et les produits WELEDA. Je ferai mon possible pour vous contenter.

Les lauréates sont :

G2ailes de Lille - Sarah de Paris - Amélie de France - Mamandine d'Annecy - Lucie de Paris - Anna de Suisse allemande - Ptiteb de Bretagne - La Mère - Audrey de Bruxelles - L'armadio del dellitto de Turin - MarielleD de Nîmes - Sophie de Lyon - Liliaime de Paris - Galliane de France - Clelia du Mans - Marie de Belgique - Anaïs de Toulouse - Spiruline de Fribourg - Sunny Side - Name de Grenoble - Bvbiard de Biard - Thalinath du Medoc - Jeanne d'Annecy -

Pff... Jamais vu autant de rose. Pas l'habitude, je n'ai pas de filles !

Et sinon, j'ai vraiment besoin de vous. une nouvelle obsession. A cause d'une photo postée par James Bort sur son site.


Qui sait où je pourrais trouver ce bellâtre ! Le manteau, donc !

Ou... et à ce moment très précis, les créatrices vous êtes concernées. J'en ai déjà parlé à notre Anaïk adorée. Serait-il possible d'en faire un ressemblant, doublé de liberty. Officier et liberty, deux idéaux réunis ! A un prix raisonnable, suis en plein défi-shopping et c'est la débandade.

Et sinon ... je suis dans les limbes d'un concours interminable (un an....vous parlez d'une longueur). Si vous avez envie, vous pouvez cliquer sur le macaron rose et voter pour moi. J'vous oblige pas, hein ?

Allez merci pour tout. Tout le plaisir était pour moi !


Edit de 8:00 - j'ai oublié de linker les gagnantes-blogueuses. Ce n'était pas volontaire. Je m'en suis rendue compte en buvant mon café du matin... Je réparerai ce soir ou demain matin.

vendredi 25 septembre 2009

Un anni, un concours, 25 possibilités

Ma première bannière
Si j'avais pu imaginer il y a 364 jours en publiant mon premier post ! De babillages timides en vrais échanges, ma vie n'a jamais été aussi pleine de surprises. Pas un jour ne passe sans qu'un mail touchant, qu'un comm percutant m'enchante. Vendredi dernier, ici, je vous disais tout le bien que je pense de la blogo, je ne vais pas en remettre une couche.

Ce qu'il y a de mieux dans cette histoire, c'est vous ! Sans lecteur mon blog n'aurait pas survécu. Et que je suis fière de mon petit lectorat. La bougie c'est avec vous que je veux la souffler. Et quand on dit anni, on pense cadeau (x). Si, si ! C'est vous qui méritez d'être gâtés.

J'ai contacté trois marques que je connaissais bien avant que Sarah babille ne voit le jour. Et comme je claironne à tout bout de champ mon origine suisse, deux d'entre elles sont 100 % swiss made.

Septembre 2008, mon deuxième billet. Les frères Freitag, deux de nos fiertés nationales. Étudiants, ils habitaient le long d'un axe routier. Un jour en regardant par la fenêtre, ils ont eu l'idée de fabriquer un sac de coursier en bâches de camion, sangles de sécurité et gommes de pneus. Ils ont une odeur identifiable entre mille, un sens du design associé au recyclable. C'est en 1993 qu'ils ont démarré une petite production. Rapidement, ces sacs pratiques au look roots et cool ont envahi la Suisse allemande puis la Suisse romande pour s'étendre bien au-delà de nos frontières. J'utilise tous les jours (!) mon porte-monnaie Freitag. Quand je le sors, c'est mon côté je reste une éternelle rebelle... Le porte-monnaie griffé produits de luxe ne passera pas par moi. Freitag un jour, Freitag toujours.

Les deux cabas suspendus dans mon jardin sont à gagner.

Le plastique n'est plus fantastique, on le sait. Cindy Crawford, Cameron Diaz pour ne citer qu'elles, ont déjà adopté la fameuse bouteille suisse, SIGG. Au bureau, au sport, en ballade, pour le froid, pour le chaud. Ici on les connaît depuis très longtemps. Mes enfants ont chacun la leur. Chic, écolo, bien reloookées. Et petit détail mais pas des moindres, l'entreprise reverse 1% de son Chiffre d'affaires mondial à la protection de l'environnement.

Il y en a 20 pour vous.



Credit photo Elle Magazine


Mon troisième choix s'est porté sur Weleda. Ce n'est pas purement helvétique mais sa devise "en accord avec l'être humain et la nature", sa philosophie antroposophique me plaît. La plupart d'entre vous la connaissent. Elle parfait mon petit tour d'horizon tendance et écolo. La Suisse fait partie des pays les plus verts du monde. Et le coq qui someille en moi, ne peut s'empêcher de chanter.


Ces trois soins pour vous.

Comment participer à ce concours-anniversaire ? Je vous demande deux petites choses. Que vous me disiez dans vos comms d'où vous venez (61 pays ce mois-ci fréquentent mon blog) et ce que vous sentez, éprouvez, pensez en lisant les billets, ces petites perles essaimées sur le net (en général, pas forcément le mien, hein ?).

Osez ! Blogueuses, lectrices de l'ombre, fidèles. Je suis curieuse et me réjouis de découvrir vos petits mots...

Le concours démarre maintenant et se terminera lundi 28 à midi. Des mains innocentes tirereront au sort 25 billets... Je vous avertirai lundi en fin de journée.

Encore merci pour vos visites de plus en plus nombreuses.

Des bises.

p.s. Je ne favoriserai aucune amitié. Si d'aventure, une amie s'avérait l'une des gagnantes ce ne serait que pur hasard.

mercredi 23 septembre 2009

Les pouvoirs insoupçonnés d'une semelle en crêpe


Qu'une matière chère aux mamies et à l'orthopédie puisse dévoiler de l'érotisme. Faut en porter pour le croire !

S'il y a bien un atour réservé aux femmes que je ne maîtrise pas, c'est le talon. Non pas que je ne veuille. Simplement, je n'y arrive pas plus d'une demi-soirée. En journée, n'en parlons pas, j'ai l'impression d'être déguisée. Ne nous lançons pas sur le chemin tortueux de la pseudo-analyse "t'assumes pas...patati patata...". L'explication est plus simpliste. J'ai besoin de confort, de facile. Il y a eu l'ère des Doc's (dont le retour enchante la vieille new-wave qui sommeille), Camper, Kickers. Que du glamour ! Il y a toujours Repetto et Converse. Mais il me manquait quelque chose : la sexyttude du peton.

Le coup de pied transformé, la cheville mise en valeur, la jambe allongée, la maléole sensualisée, voguer à 1m80, croiser les jambes et sentir Bünchen tapie sous la voûte... Tous ces plaisirs m'étaient inconnus.


La compensée, une alternative aux talons qui permet de goûter au surélevé pédestre sans contrarier mon penchant pour l'aisance. Je m'approprie de manière vulgarisée la phrase chère à Simone "on ne naît pas femme, on le devient".

Je découvre une terre inconnue. A 38 ans !! Grâce à quelques centimètres de crêpe.

C'est qu'elles en ont sous la semelle, mes nouvelles godasses.

mardi 22 septembre 2009

Un homme, un style - Patrick Dufresne

Non mais ce titre ! Une nouvelle rubrique... on verra bien ! Au gré de mes envies, de mes coups de coeurs pour des hommes dont l'allure m'interpelle.

Je ne sais pas vous, mais chez moi, la veste officier portée avec panache par un homme a l'effet inversement proportionnel à l'uniforme professionnel. Autant l'une me fait détourner le regard, autant l'autre l'attire irrémédiablement.

Patrick, artiste professionnel, batteur dans le groupe de jazz Format A3, musicien pour divers artistes nationaux est aussi talentueux que timide et discret. Sa position au sein d'un groupe le confirme. Le batteur, moteur essentiel qui met en exergue l'autre.


Cet été j'ai assisté à un concert. Malgré l'exubérance sympathique du chanteur, je ne voyais que le scintillement des brandebourgs de cette veste. J'ai été médusée par l'aura de Patrick, transformé, une audace que je ne lui soupçonnais pas, un grain de folie contrastant à la sobriété ambiante des joueurs de jazz. Un côté rock assumé tout en gardant sa charmante retenue. Grâce à un vêtement j'ai découvert une autre facette du prof de batterie adulé par mon fils.

L'habit ne fait pas le moine... mais il en dit long sur une personnalité !!

Et vous, franchement vous en dites quoi ?

Veste achetée chez Maniak à Lausanne - Photo Alvaro Romero

dimanche 20 septembre 2009

Tiffany est crea-tiff

Vendredi, je m'étais prise une journée en solitaire pour les Design Days 09 à Genève. Évènement autour du design, de la mode et de l'art contemporain. Vous pensez bien que si on parle mode suisse, je ne peux décemment pas manquer cette opportunité. Et si, à la clé, une belle rencontre se produit, j'ai envie de la partager avec vous.

Le showroom imaginé par l'équipe d'Edelweiss dans un hôtel, le Tiffany, prêtait à l'intimité. Nous pouvions errer au gré de nos envies dans les couloirs feutrés et cosy des trois étages libérés pour l'occasion. Chaque chambre était occupée en duo par des créateurs d'accessoires ou de vêtements. Mon coup de foudre a été immédiat pour la très belle Tiffany Rowe et ses créations ludiques.
L'inspiration de ses bijoux, Créa-tiff, est directement puisée dans son univers professionnel, la biologie. De la biologie à la mode en passant par l'art contemporain, cette anglo/suisse détonne par son tempérament et ses bijoux sont à son image, généreuse, lumineuse, originale, spontanée.


Elle les fabrique de manière artisanale avec du fil d'argent, des perles vintage chinées, du polymère, du bois, et divers accessoires non luxueux, mue uniquement par son envie. Elle ne souhaite pas étendre son entreprise et entrer dans une commercialisation plus grande, qui ne correpondrait pas à son éthique. Elle gère son site, les photos sont faites par son ami. De l'artisanal mais avec un soin du détail et de la mise en scène de grande qualité.


Vous pensez bien que j'ai craqué. J'ai mis un temps fou à me décider. Pour choisir une bague comme je les aime, grosse, ronde et unique.

En nous quittant, parce que nous avions passé un bon moment, parce que je lui ai avoué que je parlerai d'elle chez moi, parce qu'elle sentait bien que j'en aurai voulu plus, elle me dit "choisissez une paire de boucles d'oreille" Comme ça sans crier gare. J'ai hésité, on ne m'a jamais proposé aussi spontanément un cadeau. Alors merci Tiffany et pour ton bijou et pour ce moment très agréable.


Sur son site, vous découvrirez mieux ces craquantes créations (les prix vont de Fr. 50.-- à Fr. 160.--). Le lien est ici. Je précises que je n'ai aucun lien de sponsoring avec Tiffany, c'est un coup de coeur authentique, simplement.

jeudi 17 septembre 2009

Quand la vie et la blogo se rejoignent


La faute au temps voilé, à un défi qui favorise l'imagination, à une indigestion de magazines, à la vie qui percute la blogo, à une élégante qui me met la larmichette quand elle donne de ses nouvelles, à des billets, à des photos, à quelqu'un que t'aimes plus qui suit ton blog, à un pré-bilan d'un an de babillages (le 26 sept.).

La blogo, j'aime, j'adore, je raffole. J'ai de la distance, j'ai l'âge de faire des choix. J'existe avec ou sans it-machin, je n'ai pas besoin de posséder pour être. Mais... que voulez-vous, depuis presque toujours, le vêtement et plus encore, bien plus, le style, la grâce, l'allure, je ne m'en lasse pas. Je ne dis pas que j'en ai, mais je mate les filles qui en ont sous leur nonchalance. La plupart de mes amis se fichent éperdument de la mode et surtout de ses codes. Et vous savez quoi ? Je les aime comme ça. Eux, se moquent doucement de moi, mon frère m'appelle le dictionnaire des marques, mais dans le fond ils savent qu'il n'y a pas que ça.


Ce laïus pour vous dire que je vous lis, que je vous regarde, que j'admire les mots et substance de vos blogs bien plus encore que vos tenues. Qu'un alignement de vêtements, sans contenu je fuis. Comme dans la vraie vie. Qu'une pointe d'humour, de talent, de goût, d'intelligence me touchent comme si l'on se croisait pour de vrai.

La découverte de certains blogs comme L'armadio del delitto, Modeuse Boudeuse, Brown Sugar girl, Baraginie, Laure, Louison, Sofsof (qui revient) avec en musique de fond une authenticité réelle, c'est bon. Et des hommes, charmants, charmeurs avec un regard affuté et empli de savoir comme lui et lui qui dégaine son appareil (euh... photos) avec poésie.

Je ne renie pas les très connues, au contraire, elles ont encore beaucoup à nous apporter. Bali, ma chouchou parce qu'elle a un style inimitable et une plume pleine de drôlerie, Punky qui sent le vent arriver bien avant les autres et qui cache, sous son apparente assurance, une âme pleine de sensibilité. Garance. Ah ! Garance ! Je pourrais écrire au moins un billet sur elle tant son talent est évident. Sans oublier, la petite Galliane, qui s'était un peu éloignée, et qui s'exprime avec une aisance et un humour si plaisant.


Et les copines, les amies qui, pour certaines sont entrées pieds joints dans ma vraie vie. Anaïk, Catherine, Emiiiiii, Frieda, Isabelle, Mariga(z), Miss Glitzy, Zabounette.

Je ne demande qu'à élagir encore et encore ces rencontres. Je ne me lasse pas de cliquer chez vous pour savourer vos histoires, découvrir vos envies, apprendre.

Dernièrement quelqu'un m'a dit que la vie hors blogo était si belle. Oh ! je le sais ! Mais dans la mienne il y a un peu de vous, un peu d'eux. La blogo fait partie de ma réalité existentielle.


Robe American Rétro - Veste, collants opaques et bracelets H & M - Ceinture empruntée il y a 3 ans à Viou - Sandales Néosens

lundi 14 septembre 2009

Du Sandro en veux-tu en voilà !


Si vous aimez les vêtements et accessoires de belles qualités, que vous adorez Sandro mais que leurs prix plombent votre budget. Ce billet est pour vous !


Dès demain mardi 15 septembre 2009 à 7 h 00 et jusqu'à dimanche 20 à minuit, Sandro est l'invité des ventes en ligne Anna Sand. Il y a de quoi s'emballer et se faire plaisir à des prix très raisonnables.


Vous cliquez ici , vous zieutez et si ça vous plaît, elles seront à vous !

Qui disait que la meilleure façon de résister à la tentation était d'y céder ? J'dis ça, j'dis rien ...

vendredi 11 septembre 2009

Un défi qui me rend dingue !


Un vendredi matin comme les autres. Tête-à-tête hebdomadaire avec Sonia, aussi folle de fringues que moi. Sauf que... je suis en plein défi shopping. J'ai de la chance, elle me comprend, a l'oreille douce et compatissante.....


Ben oui, je sais que je suis vernie, que tous mes besoins premiers sont comblés. Mais je vous regarde bien en face et je ne vous cache pas que ce défi shopping m'épuise. Je dois faire des choix. Et qui dit choisir, dit forcément renoncer à. En plus je dois dompter ma nature première : l'impulsion. Paradoxe, masochisme, je suis plus motivée que jamais. Mais je râle.


Surtout en septembre. Mois de la tentation par excellence. Les étalages débordent de nouveautés jusqu'à nous donner le tournis .

Personne ne se rend compte de mon héroïsme ! Je fais des croix sur des merveilles. Quand je l'ai dit à mon mari. Il est resté zen et il m'a répondu : si tu savais le nombre de femmes auxquelles j'ai résisté aujourd'hui !

Vu comme ça !

Veste en cuir Kookaï - Jeans H & M - Pull Sandro - Accessoires : Gucci. Marianne Timperman, H & M - Converse

mercredi 9 septembre 2009

Sarah Jessica Parker, des tenues et un film

Le tournage du deuxième volet de Sex and the City le film a démarré il y a quelques jours. Les fashionistas de la planète ont les yeux rivés sur les tenues que portera Sarah Jessica Parker dans ce film qui sortira le 28 mai 2010.

Sarah Jessica Parker en robe Dior Newspaper et boots Louboutin. L'inscription Christian Dior Daily est un pied de nez au New-York daily. Décidément, aucun détail n'est laissé au hasard.



Sublime en robe blanche vaporeuse Halston. Stilettos "Pigalle" de Christian Louboutin, ornés de strass dorés, sac Chanel.


Je n'ai pas réussi à obtenir de renseignements précis sur cette tenue. Le plaisir des yeux. Je suis simplement fascinée par le charisme et le style de ce petit bout de femme.

Voilà enfin un point commun entre Sarah Jessica Parker et nous : les Converse !


Je ne vous raconte pas les barrages pour réussir à importer quelques clichés sur ce film expressément auréolé de secrets et de mystère. Il n'en faut pas plus pour nous mettre l'eau à la bouche. Et même si des milliers de sites parlent et diffusent les mêmes images, quitte à me faire passer pour la groupie attardée, je ne vous cache pas que cette fille me subjugue. Par sa classe inimitable, par sa façon désarmante de bouger. Elle a, à mes yeux, ce "plus" qui transforme n'importe quel vêtement, aussi improbable soit-il, en it-pièce. Cette dégaine unique qui fait ressortir mon côté midinette.


Elle m'hyptotise.

dimanche 6 septembre 2009

Complainte d'une modeuse échouée

Je n'avais pas imaginé qu'un défi lancé durant la fin de l'été allait me mettre face à des questions bien moins futiles qu'elles ne semblent au premier abord.

Mes achats mensuels photographiés et publiés ont tourné en boucle dans ma tête. Non pas sur l'exceptionnelle qualité de mes trouvailles mais sur mon manque de conviction à les posséder.

Avant la blogo j'étais la reine des soldes et des bonnes affaires. Je reniais le H&M en général et ne prêtais qu'un vague regard aux enseignes courantes. Je préférais la qualité à la quantité. Depuis plus de deux ans que je parcours cette fenêtre ouverte, les envies se sont multipliées. J'ai découvert avec stupéfaction le goût avec lequel certaines maniaient ce bon vieux suédois. Et du coup, même en période défi shopping, j'accumule, sans réel plaisir. J'ai besoin de jeans et j'achète 3 pulls. En lieu et place du centième collier en toc j'aurais pu m'offrir de l'argent qui durerait plus de trois mois avant de noircir au fond d'une boîte. J'achète sans réflexion parce que c'est accessible facilement.

Un mix semble le compromis idéal. Mais dans quelle mesure. Comment concilier plaisir, réel besoin. Comment allier tout cela, sans culpabilité, sans frustration, sans gêne...

Je suis dans une tourmente existentielle de "riches". J'en ai un peu honte. Mais l'amour que je porte aux vêtements, à la mode, à l'amusement qu'on peut en faire est plus fort que moi et m'habite depuis que je suis haute comme 3 pommes.


Aujourd'hui je suis un pommier et j'ai l'âge de me poser les vraies questions. Tout en sachant que je ne vais pas me refaire, je ne suis pas utopiste. Mais m'améliorer reste envisageable.

On fait comment ?

vendredi 4 septembre 2009

Et un Pom'Bag de Darel, un !

Je commence à croire que Gérad Darel masque ses pubs avec des messages subliminaux : "Sarah tu es mienne, achète-moi, prends-moi..."

Il faut que je vous raconte...

Une fois par an (on fait clap-clap), j'ai besoin d'un sac. Pas super luxe mais un peu quand même. Zara et consorts ou cabas VB ne font pas partie du fil. Ne me demandez pas pourquoi, c'est moi le metteur en scène de ma vie ! Le scénario est invariablement le même. L'histoire, elle, varie selon l'Elu.

Scène I
Je le vois et je sais, à la seconde, que c'est Lui. Tout me touche. Sa matière, sa forme, son coloris... Un coup de foudre, un vrai. Pas un truc mou du genou... un cataclysme.

Scène II
Des fois que je n'aurais pas bien compris, cette scène peut durer des semaines voire des mois. Je pense à lui frénétiquement. Tout au long du jour, en voiture, au coucher, en me lavant les dents. Et aussi maso que puisse sembler cette attente. Je l'aime. elle fait partie intégrante de l'histoire que je crée avec l'Elu... Bon, j'avoue, c'est aussi une question d'argent. Je ne plombe pas le budget de la famille pour mes besoins (!!). Mais si je pouvais me l'offrir d'un simple coup de baguette, ils serait sûrement moins précieux à mes yeux..
Scène III
Je vous l'expliquerai dans un billet. Car suis en pleine scène I...

Travelling arrière
Août 2009. Et ce n'était pas faute d'avoir cherché, toujours pas l'ombre d'un Elu. Il y en a un qui me tente depuis longtemps. Mais, un auto-pari stupide m'empêche de me l'offrir. Ce sera mon cadeau perso lorsque j'arrêterai (s!) de fumer. Et apparemment je préfère m'en griller une que Balenciaga.
Et il est apparu. J'ai immédiatement repéré les symptômes... Pourtant avec un 24 H et un Midday Midnight à mon actif en 4 ans, je m'étais promise de changer de marque.


Non pas à cause de la qualité, elle est simplement parfaite. Je les traîne partout, ne prends pas forcément grand soin et pourtant, ils me font toujours le même effet qu'au premier jour. Je voulais juste changer, quoi ! C'était sans compter sur le pouvoir hypnotique et dévastateur de Pom'Bag.

Marron, c'est certain. Daim ou cuir je ne sais pas encore.... Zieutez leur site, peut-être me comprendrez-vous...

Plus que 113 jours avant Noël.

Besace Pom'Bag Salvador en cuir végétal (marron, vert, bordeau et noir), 520 euros
Besace Pom'Bag Santa Fé en daim lavé (marron, violet, gris), 480 euros.
Besace Mini Pom'Bag santa Fé en daim lavé uniquement, 320 euros.

mardi 1 septembre 2009

En août tu tiens le bon bout !!!


Décidément, ce défi shopping, je le bénis de jour en jour. Mes emplettes aoûtiennes ne sont pas transcendantes mais je peux d'ores et déjà tirer des conclusions.

Inlassablement, les mêmes teintes garnissent mon dressing. Je ne changerai pas ce trait modeux. Tirer un bilan.

Pull Sandro à 20 euros - Foulard vichy H&M 13 euros

Pour une inconstante/impulsive, après un mois de défi shopping, je remarque qu'il faut se focaliser sur un réel besoin (besoin-désir, de ce côté, l'âge ne m'est d'aucun secours), élaguer puis se focaliser sur une pièce. Moins de frustration. Fixer des objectifs.


Pull Sandro 20 euros - Collier H&M 8 euros

Des p'tits hauts, des p'tits hauts, toujours des p'tits hauts... Je le savais (privilège de l'âge : se connaître), mais en visionnant mes photos, je réalise vraiment le problème. Celui qui m'encombre régulièrement : j'ai rien à me mettre... Investir mieux.

Veste officier H&M 32 euros - Marinière H&M 11 euros

Moralité. Pour une mise en bouche, août est satisfaisant, sans grosse exultation.. Mais en aditionnant mes classique, j'arrive à 104 euros. Un bonus de 46 euros ne sera pas de trop pour cette rentrée que je préfère entre toutes.

Je suis curieuse de voir ce que la reine des Belges, l'impératrice du second degré et la petite princesse (qui publie son récapitulatif du défi le 20) ont dégoté et avec quels sentiments.

Bienvenue également aux nouvelles qui veulent s'y frotter, Noémie et l'Armadio del delitto.

Je vous laisse, j'ai des mags à écorner...