mercredi 29 avril 2009

Liberty sous l'eau


J'ai un rêve, là maintenant, courir dans l'herbe en liberty... J'avais planté le décor dans ma tête : les pommiers en fleurs qui sont un régal pour les yeux et omniprésents dans mon paysage quotidien. Hélas, la faute à des trombes d'eau déversées depuis les cieux empêchent mes grands projets de photographe/modèle (!!). Vous devrez vous contenter de mon nid comme atmosphère.

C'est donc en tenue d'inspecteur Colombo, jeans et converse que je vous présente ma douce fleurie "Mes Demoiselles".






Je suis extatique devant cette marque parisienne. La sensualité de la matière, les motifs, la coupe, le confort.

Mon histoire avec elle n'en est qu'à ses prémices.
Robette Mes Demoiselles Paris - Jeans et foulard H&M - Ceinture Imperial - Imper Gilles Rosier pour La Redoute - Baskets Converse

lundi 27 avril 2009

Passe la caravane !

Première pivoine de mon jardin sous les perles de pluie


Pour ce billet, je vais faire le parfait contraire de ce que le dicton populaire préconiserait face au chien qui aboie : passer mon chemin !

Un commentaire anonyme, virulent voire méchant a été déposé, ici, sur mon billet précédent. Je sais intimement que je ne devrais pas réagir. Mais la sagesse et l'hypocrisie n'étant pas mes qualités premières, je décide me mettre un peu les pendules à l'heure.
J'ai été blogophile quotidienne durant plus d'un an avant de me lancer dans l'aventure. Il faut du temps pour apprivoiser un blog et son propriétaire (Mariga(z) peut le confirmer), pour sentir son univers, ses nuances, son humour, son second degré, ses tourments. Parfois un blog est expressément provocateur et se nourrit de commentaires caustiques ce qui n'est pas le cas de Sarah babille. Loin de moi, l'idée de recevoir uniquement des flagorneries. Dans ma vie j'aime les débats, les échanges d'idées mais dans le respect et les yeux dans les yeux.

Des blogs il y en a pléthore. A chacun de trouver voire de s'identifier à ceux qui, par leur univers, leurs mots, leurs photos, leurs idées, leur concept, leur originalité ou simplement par leurs goûts communs leur correspondent. Les rencontres humaines sur la blogo et dans la vraie vie ne diffèrent pas. On en fait beaucoup, certaines restent des connaissances que l'on côtoie de loin en loin, d'autres deviennent de "bons copains" et quelques unes se transforment en de belles amitiés.

A moins d'être un énergumène malpoli, on n'insulte pas les gens gratuitement, qui plus est avec un masque sur le visage. On donne son avis et on argumente. Pourquoi donc, se permettre sur la blogo d'injurier sous couvert de l'anonymat (car le fait est qu'à chaque fois qu'un com médisant est posté, il est anonyme). Bravo la hardiesse et la facilité !

Comme je le disais plus haut, des millions de blogs pullulent sur la toile, au nom de quoi certains troublent l'ambiance bon enfant !

A vous mes fidèles ou silencieux lecteurs, comprenenez-vous pourquoi il y a des personnes aussi malveillantes ? Perso, je ne vois pas l'intérêt qu'ont ces gens à lire et commenter un blog qu'ils n'aiment pas. Et à vous les habitués, comment réagissez-vous face à ce type de commentaires?
Quant au (x) si peu courageux (ses) signataires d'injures et autres délicatesses blasphématoires, circulez et créez-vous un blog fidèle à votre image. Et je ne sais pourquoi j'entends, cette citation de Maurice Pialat qui résonne dans ma tête : "Si vous ne m'aimez pas, je peux vous dire que je ne vous aime pas non plus". Simpliste, sûrement !
Edit du 28 avril - LE CHOIX DES MOTS...
On baisse la pression. Les choses ont été mises au clair. Ca fera une belle leçon à tout le monde, moi la première...

vendredi 24 avril 2009

Deux folles, un défi et pas des moindre !


Mais qu'est-ce qui m'a pris de m'embarquer dans cette galère. Pourtant bourrées de bonnes intentions, nous étions ma Zabounette et moi !!! Le défi, le pari, the battle, nommez-le comme vous voudrez... s'est transformé en pari philanthropique. Du don de soi véritable ! Vous me voyez ici telle que jamais dans ma vraie vie je ne pointerai le bout de mon nez dans la rue.

Le but du défi était de nous dégoter un look sympa pour 125 euros (200 CHF), shoes comprises. L'enseigne ? L'espagnol, trop faciiile, le suédois, trop vu... le choix fût Promod. C'est le pied léger, le coeur empli d'ardeur que j'ai passé une heure de suite, pour la première fois de mon existence dans l'antre des modeuses de campagnes. Il est clair que Zabou et moi étions pleines d'à priori, mais comme d'hab, bonnes joueuses, toujours prêtes à toutes les folies, séparément nous avons relevé ce périlleux exercice.

D'avance, vous me pardonnerez les photos pourraves, et surtout un maître-mot : IN-DUL-GENCE ! Dans la série, look provincial, il y en a un particulièrement pas piqué des vers... Encouragez-nous, soyez sympas, les filles ! On a donné de notre peau, là .... Alors un petit com chez ma copine Zab et chez moi aussi...


1993, je rentrais de Rome et j'avais le même style... Le gilet donne l'illusion et le collier est trèèès sympa



Une petite robe "bain de soleil", lunettes mouche, shoes cloutées... pour la plage ça le fait !




Le look Provincial de la mort. Je suis hippie chic ! Sorry, mais le jour où vous me verrez dans la rue comme ça, emmenez-moi à Perpète-les-Oies.


Le presque sarouel, chemise carreautée. Séparément on peut jouer un peu, ensemble, ben... non !

Je témoigne qu'avec un peu d'imagination, d'espliégerie, c'est la viiiiie de Candy... ! Non c'était mon look d'aujourd'hui...


Blazer Stella Mc Carthney for H&M, tich Bel Air, ceinture H&M, sarouel Promod, shoes Neosens

Moralité : Promod... par petites touches ça peut le faire... Total look c'est pas possible. Il faut varier les codes, casser le moule, j'en sais rien... Enfin dites-moi, parlez-moi, faites quelque chose ! Que je ne sombre pas dans la dive bouteille après ce post qui me ridiculise. Filez chez ma Zab et carressez-là un peu !!! Parce que, légèrement ennivrée, je peux le dire, je crois que j'aime beaucoup cette petite belge...

Ah ! Un point positif. Les petites vendeuses ont été exceptionnelles de gentillesse et de serviabilité Et ça, croyez-moi c'est précieux !

Merci les filles !

Défi premier des belettes


Ce soir...


Du grand n'importe quoi !

mardi 21 avril 2009

Mes Demoiselles en fleurs


Contez-moi fleurettes... et je craque ! Le liberty me rend aussi chèvre que mouton...




Je préssens une belle entente.




Une mise en bouche seulement...




De pied en cap un de ces jours...


Robette en soie Mes Demoiselles



mercredi 15 avril 2009

C'est reparti pour un tour !

Un p'tit tour de confidences. Un tag d'Anaïk qui colle à ma révélation d'il y a quelques jours... Mais je préfère annoncer la couleur. Je crois que les tags, j'aime pas trop. Ma question est : qui est intéressé ? (par contre j'aime lire les réponses des autres...) mais par amitié, qu'est-ce que je ne ferais pas...

1. Un obsession ?

Si je n'en avais qu'une...

2. Que portez-vous aujourd'hui ?

3. Quel est votre moment préféré de la journée ?

J'en ai pas mal. En résumé et ce sont mes paradoxes : quand je suis seule mais aussi quand on partage... La schizo guette, j'vous jure.

4. Qu'y-a-t-il eu de spécial aujourd'hui ?

Une horreur ! Javier s'est réveillé près de moi et a refusé que je le laisse. C'qu'il est collant !!! Pour celles qui ne connaissent pas, il s'agit d'une plaisanterie et surtout d'une battle d'antologie (quoi Marseille?) que vous pouvez revoir ici. Et d'ailleurs... je ne dis rien, j'peux pas !!!



5. Qu'aimeriez-vous apprendre à faire ?

Etre zen et hypocrite... enfin diplomate !

6. Qu'avez-vous mangé à déjeuner ?

Qui parle de manger... Biotta, pipi, épuration mentale (tu penses !)

7. Quelle est la dernière chose que vous avez achetée ?


8. Qu'écoutez-vous en ce moment ?

The National et Bashung en boucle. Pas de photos, ils sont dans ma voiture...

9. Quelle est votre saison préférée ?

Au printemps je revis, l'été je suis moi, l'automne je m'en mets plein les mirettes, l'hiver je m'éteins.

10. Qu'y a-t-il sur votre table de chevet ?

Noir/blanc comme dans le ELLE.

11. Comment définiriez-vous votre propre style ?

Un style, ch'sais pas ! Mais du style, ça j'aimerais...

12. Quel est votre but en ce moment ?

Là pour les 3 prochains jours, mes fistons et BIOTTA.

13. Que pensez-vous de la personne qui vous a taguée?




14. Si on vous offrait une maison, où voudriez-vous qu'elle se trouve ?

Pour les vacances ( mais longues...)


15. Lieu de vacances préféré ?

Du moment que c'est vacances ...ma famille, soleil, une ou deux fiesta, what else ??

16. Citez les choses sans lesquelles vous ne pourriez-pas vivre.
De quoi écrire et lire, portable, ordi ET fringues/sacs & Cie, mais ça compte pas c'est vital.

17. Comment était votre enfance ?


18. De quoi souhaiteriez-vous vous débarrasser ?



19. Dans l'heure qui suit vous pouvez vous rendre n'importe où dans le monde, où allez-vous ?

En famille ou en amoureux...


Avec des filles que j'aime et d'autres que j'ai envie de mieux connaître...



Mon grand rêve, sac à dos en Inde.

20. Quelle langue aimeriez-vous apprendre ?
De bois, je sais pas faire, mais peut-être que ça me rendrait service, des fois.

21. Quels pays avez-vous visité ?

France, Belgique, Angleterre, Italie, Allemagne, Grèce, Tunisie, Turquie, Indonésie et le 22 juillet départ avec mon amie Viou en Lituanie.

22. Que vouliez-vous être quand vous étiez enfant ?



23. Qu'y a-t-il de réellement important dans la vie ?


Les liens et le chemin...

24. De quoi êtes vous la plus fière ?

En toute honnêteté, je ne suis jamais fière de moi.

lundi 13 avril 2009

Printemps et confidence (1..)


Est-ce l'effet pervers du printemps et sa ribambelle de régimes, est-ce l'envie d'épuration mentale aussi bien qu'intestine, est-ce un besoin impétueux de confidence, est-ce un narcissisme enfoui ? Je ne saurais y répondre précisément. Une idée en entraînant une autre je me retrouve à vouloir (presque devoir) publier ce billet.

Les raisons de la création de mon blog ont été réfléchies longuement. Mais comme dans la pub, avec un blog il y a le deuxième effet... Se voir, s'exposer sans artifice devient presque une thérapie pour l'acceptation de ce corps trop voluptueux qui m'encombre et me pèse. Attention, je ne me dévoile pas pour qu'on flatte ma croupe... je ne me noie pas dans l'étang en me mirant ! C'est un post nécessaire pour moi, presque égoïste.

Depuis un peu plus d'un an, pour des raisons de santé et aussi parce que ma constitution de montagnarde suisse ne me permet aucun écart de gourmandise, j'ai vu les chiffres de ma balance grimper à + 7 kilos. Je sais c'est énorme.

Par de subtils cache-misère, grâce à une mode floue et bohème j'arrive à dissimuler tant bien que mal ma surcharge pondérale. Mais ma limite du supportable est atteinte, mes joues rondes, mes fesses trop imposantes, mes cuisses lourdes, stop !
Finalement les tortures visuelles sont bienfaitrices ! J'ai décidé de me ressaisir. Ma reprise en main débute par un nettoyage interne qui allégera aussi mon esprit puis j'embrayerai sur des repas sains et du vélo, entre autres. Le deux-roues, en particulier, fait naître en moi un sentiment de liberté enfantine, c'est un véritable plaisir de le dépoussiérer.



Le mot est lâché : liberté. J'ai envie de liberté et pour atteindre ce but m'aimer un peu plus.

Pardonnez ce déballage impudique, j'en ai besoin et peut-être ne suis-je pas seule sur le bateau des apparences qui nous empêchent de vivre pleinement.
*la cure Biotta est un nettoyage de l'organisme et non un régime. Pour l'avoir déjà expérimentée, j'en connais les bienfaits.

samedi 11 avril 2009

Le soleil des Scorta - Laurent Gaudé


Ce n'est pas une nouveauté que je vous présente, mais le Goncourt 2004. La presse en a largement fait écho par des critiques dithyrambiques, j'arrive avec quelque temps de retard. Mais peut-être que certains n'ont pas encore eu le bonheur de le découvrir et, selon moi, il en vaut largement la peine.

Ce petit roman de 200 pages se dévore d'une traite. Il est écrit simplement avec l'ardeur nécessaire pour qu'on s'imprègne de l'atmosphère suffocante des paysages arides de Montepuccio dans les Pouilles. Il réussit à transcrire avec ardeur, la chaleur étouffante du lieu, les jugements, l'emprise familiale, les racines, les caractéristiques typiques de ces petits villages cathos.

Le roman retrace la vie d'une famille sur 4 générations (de 1875 aux années 80). Le premier des ancêtres engendre un fils en violant une vieille fille qu'il prenait pour son amour de jeunesse. Un peu tiré par les cheveux. Dans le contexte de la narration, et le viol et cette méprise sont englobés et on peut y croire. Nous verrons la réussite, la fripouillerie de ce fils, le respect engendré par l'argent, un prêtre humain, un amour tu durant une vie, les mensonges, les moments de partage, la transmission familiale, les liens qui subsistent malgré nous une vie durant.

En adepte des sagas familiales j'ai été frustrée du manque de détails, des années trop vite survolées. Finalement j'ai compris qu'il a gardé l'essentiel. Toutes les fioritures autour de nos vies sont polies et ramenées à ce qui restede plus important. Il ne se perd pas en babillages inutiles. Il évoque les petits riens et les liens qui perdurent avec ou sans notre consentement.

Un bouquin rédigé comme j'apprécie : la simplicité des mots, la puissance de l'histoire, la force du texte, l'intelligence et l'humilité de l'auteur.


J'avais déjà évoqué Laurent Gaudé et sa dernière parution (La porte des enfers) lors de mon expérience en tant que membre d'un Jury de lectrices (magazine suisse Edelweiss), ici. C'est avec empressement que je filerai à la librairie lors de sa prochaine publication romanesque. Je me sens prête à le suivre pour un moment encore...

lundi 6 avril 2009

Y a bien des perles dans les huîtres !

Je confesse... j'ai des apriori. Modeusement parlant, je pense que le rose poudré est la non-couleur des mamies permanentées en violet, preuve que non*; que le nude met en valeur les belles des podiums et reste casse-gueule dans la vie quotidienne, la jolie* démontre qu'elle peut se l'approprier mieux que n'importe quel porte-manteau; que les filles qui cousent leurs propres vêtements et ceux de toute leur smala ont un total look ring, même tissu des pieds à la tête y compris le chouchou, encore une fois je me suis fourrée le doigt dans l'oeil*; que le perf de motard est taillé pour les gros balèzes, pfff ... plantée*; que le fut léo se porte principalement dans les bars de Pigale, une fois de plus, rattrapée par la réalité*.



Un autre de mes jugements à l'emporte-pièce est ma mésestime pour l'enseigne Promod que je nomme (silencieusement, Proplouc, un peu méchant mais vous êtes les seules à le savoir). J'avoue que je dois bien avoir acheté au moins 3 petites choses en 5 ans.



Mais voyez vous, l'une de mes amies, Sonia, une bombe de plus d'1m80 qui mixe les marques avec les basiques pas chers avec goût et classe. Elle a un dicton bien à elle, ma Sonia, je cite "Dans chaque magasin se cache une perle..." Ca nous fait bien rigoler... mais je dois bien reconnaître qu'elle n'a pas tort au vu des merveilles qu'elle déniche. Les perles elle les voit tel le radar*...



Comme vous ne le savez pas, Sonia et moi devisons tous les vendredi après-midi devant un thé vert (à priori un truc contre la cellulite!). Nous parlons de la vie, de la mode, mais pas que... quoi que bien souvent. Bien obligées de nous transmettre des filons parce que dans notre ville, des bons plans y en a pas ou si peu ! Voilà 2-3- semaines, une amie de mon amie nous rejoint, elle porte LA veste en cuir bleu. Mon obsession depuis la fin de l'hiver, matérialisée devant ma tasse de thé. Connaissant mes préjugés, Sonia pouffe intérieurement car, d'où provient la merveille ? Dans le mille ... Promod, à 109 euros, soldée là, maintenant, 60 misérables petits euros.



Et alors ? Sold Out en Suisse, rien, nada, soudoyé les vendeuses, fait le pied de grue près de l'ordi, demandé de regarder dans les stocks, cherché sur le net, RAS. Dès que je la croise sur l'amie de Sonia, je change de trottoir et lui crie Vade retro Satanas... Je rigole, car cette très jolie femme s'est docilement laissée photographier étêtée, juste pour vous et un peu pour elle* !



Si vous la croisez (la veste!) ne vous en privez pas, son prix elle le le vaut bien.

Quant à moi, dorénavant je vais calmer mes jugements hâtifs et songer plus souvent à Sonia et son presque proverbe : "Dans chaque magaz, se cache une perle..."





P.S. en cliquant sur le mot suivi par *, vous découvrirez celles qui ont démontré que mes apriori étaient infondés.

P.S. apriori et à priori se distinguent... et selon la nouvelle grammaire ne s'accordent pas...

vendredi 3 avril 2009

Mes Demoiselles et les 7 péchés

Une robe, sept péchés


La paresse
Aucune réflexion, une pièce qui se suffit à elle-même



L'avarice

Un seul vêtement,une tenue


La luxure

si vite soulevée


La gourmandise
J'ouvre ma porte à toutes les autres




L'envie
Je lorgne sur les belles et rêve de les posséder



L'orgueil
Je me sens femme et fière



La colère
m'envahit si un accroc "défigure" la soyeuse


Robe Mes Demoiselles