jeudi 28 avril 2011

J'ai jamais été cool


Si l'on exhumait les photos honteuses de notre adolescence, on rigolerait bien. Sur les miennes on verrait que je n'avais pas le look du clan auquel je croyais appartenir... L'une de mes grosses hontes m'est arrivée comme une volé de bois vert, un certain soir de novembre 1987.

Concert d'Indochine au Palais de Beaulieu de Lausanne. Trop la honte que mes parents nous amènent, on prend le train avec mon amie d'enfance, Myriam (40 ans le 15 mai prochain). Je pensais être une new-wave, les Cure étaient mes idoles. Indochine, depuis mes 12 ans que je les écoutais en boucle. Bref, avec mes poils pubiens sur la tête vous pensez bien que la coupe à la Smith c'était un gros gros leurre. Sur les marches, je vois un new-wave superbe, je m'approche l'air de rien, les yeux en l'air et j'entends....

mercredi 27 avril 2011

Quand l'envie vient de l'intérieur


J'étais partie à la recherche d'un blazer blanc. Quête parmi les quêtes... Quand un coup de foudre m'a, littéralement,  fait fondre. Inutile de lutter.  C'était meilleur que tout car... inattendu (je déteste le mauve et que dire du jaune si ce n'est le citronné hyper vitaminé) et inespéré (le kimono, un vrai, j'en rêve + celui, revisité par Dries = Graal ).


Quand cela se produit, rien ne sert de rationaliser. Depuis quand faut-il intellectualiser l'affection ? On sait, on sent que c'est pile, exactement celui qu'on attendait, quand...

jeudi 21 avril 2011

Ceci n'est pas ...un régime


Non, mais... vous le voyez ce vernis* ???

Je me marrais à l'idée de "lire" un bouquin de régime. A part de vagues papiers sur un mag ou un vieux Montignac égaré, parcouru un jour de désoeuvrement dans l'ex chalet familial, je vous avoue que ça m'excite au moins autant que la collab Swedish Hasbeens/H&M  (pour ceux qui ne captent pas l'ironie -  o sur l'échelle des envies de modasses - rien à voir avec leur came habituelle, ça ou ça ). Comme une bécasse, j'ai succombé. Faut dire que c'est comme si les auteurs squattaient mon cerveau culinaire (réduire sa consommation de bidoche - faire son gomasio - l'arrow-root - le principe acido-basique...). Je l'ai trouvé drôlement chouette. En rayon.

mardi 19 avril 2011

Plaisirs épars


Éternelle amatrice de citations toutes faites, il en est bien une qui me fiche l'urticaire - "les gens heureux n'ont pas d'histoire"...  Comme si le bonheur était un état béat dans lequel il faut se vautrer ! A l'extase je préfère les petits riens. Ne croyez pas que je ne jure que par les biens tangibles. Derrière les objets essaimés, un geste affectueux. Ce n'est pas tous les jours bombance de cadeaux par chez moi. Je le prends comme un avant-goût de ce jubilaire que je redoute et qui ne me loupera pas. 

Plutôt que du matériel, je pourrais vous citer le chant matinal des oiseaux sous ma fenêtre, ça ferait nunuche. Les bisous des enfants, ça ferait mère comblée. Des téléphones et attentions des copines, ça ferait princesse, mais en même temps, faut l'avouer elles ont été drôlement gentilles ces derniers jours ♥.  Le superficiel, pointe de l'iceberg des plaisirs ! !

samedi 16 avril 2011

Anticiper l'hiver 2012


Nous n'avons en tête que pieds dénudés, couleurs qui s'entrechoquent, capeline et compagnie. J'ai l'outrecuidance de mettre sous vos yeux laine et surchemise épaisse. Je ne veux pas vous faire déserter mon petit blog, non ! Vous le savez bien, j'adore partager la vie en vrai et les petites combines authentiques.

L'un de mes plaisirs est bien le vêtement. Avec un porte-monnaie inextensible à l'infini pour parer à tous mes besoins désirs. Avec un peu de ruse et de malice, on parvient parfois à ses fins ou du moins on peut étoffer son dressing sans casser sa tirelire.

En fouinant un peu, on peut se mettre sous la dent des petites merveilles à des prix bien en-deçà de leur valeur originelle. Ou mettre la main sur une pièce qui nous avait passé sous le nez... 

lundi 11 avril 2011

Transgresser les règles


Il y a une chose que les filles d'aujourd'hui ne supportent pas : se retrouver avec les mêmes fringues que leurs copines. Le moutonnage de proximité signe un manque de personnalité, d'assurance. Être unique, hors-mode voilà le néo-crédo de la modeuse. Les boutiques en ligne, les petits créateurs, le vintage, le seconde main n'arrêtent pas de bourgeonner. Et c'est tant mieux ! Ruser, combiner, échanger, customiser, des verbes ô combien appréciés des amoureuses du vêtement.


Je vous l'ai déjà dit, je ne boutique presque pas dans ma charmante ville. Par contre, je ne peux m'empêcher, toutes les semaines, de me lancer à la chasse à la merveille bon marché entre les portants du H & M (je tiens à préciser que ce n'est pas comme s'il y avait d'autres temples...). De la fin du printemps dernier à celle de cet hiver, c'était un peu le no man's land suédois. Cette saison, les designers ont concocté quelques petites pépites. MAIS... il faut tout de même ruser dans cet antre du facile-à-porter.... (et déroger à ses règles !).

dimanche 3 avril 2011

Le vêtement, baromètre de nos émotions


La semaine dernière, j'ai vécu un truc dément. Dément ! Faut toujours que j'exagère ! Vous vous souvenez de cette phrase publicitaire cul-cul la praloche (ne m'en veuillez pas, j'ai un faible pour les phrases toutes faites un peu simplettes) "ce qui fait du bien à l'intérieur se voit à l'extérieur" ? D'une façon détournée, c'est un peu ce que j'ai vécu. Je vous raconte...

La manchette elle se coince ou se débine
Vous les connaissez ces jours misérables. Quand on est au fond du creux de la montagne (ouh ! la citation de malade !), ces moments où l'on se sent une flaque immonde et laide. On rêverait qu'un inconnu nous offre des fleurs, qu'un événement hors norme se présente. Rien ! Tout nous prouve qu'on a raison de se morfondre. Les enfants sont des bourreaux, les maris nous cassent les bonbons, on fuit les copines. Si le boulot requiert une once de créativité - aucun espoir, l'inspiration a décampé avec le moral. S'habiller est une épreuve. De toute manière, comment enjoliver ce laideron que vous êtes... 4 jours, de ce pain...