dimanche 30 janvier 2011

Attendre et ne rien voir venir


En préambule, je préfère vous l'annoncer, chez moi il y a de la mode mais pas que... et que toujours, par des chemins des traverses, elle (la mode) est un prétexte pour parler de la vie et inversement. Je comprends bien que cela puisse être pénible pour ceux qui ne pensent trouver que fringues et bons plans. Je tente malgré tout, de préserver une limite entre ma vie et ce blog. Aujourd'hui, je vais évoquer un sujet douloureux et vous prie que vous ne m'en demandiez pas plus que je ne pourrais livrer et surtout, que vous ne me plaigniez en aucun cas. Il y a, dans cette histoire, des personnes dont la peine n'a aucune commune mesure avec la mienne.

mercredi 26 janvier 2011

Ces gestes qu'on a que pour soi


J'aime ce qui est brouillon, lorsque quelque chose bouscule l'ordre établi. J'ai toujours envie d'ébouriffer les tignasses trop apprêtées (d'où mon attraction innée pour Edouard Baer qui en vrai passe autant de temps pour avoir l'air décoiffé qu' Orlando pour son brush). Le parfait, le "tout juste",  le premier de classe sont antinomiques à mes convictions.


Par contre, les ongles (bi-hebdo-mais si vous saviez le nombre de fois que le rose pas rose OPI est posé dans le train), les pieds (presque quotidiennement de la vaseline et c'est tout), les mains (cadeau d'une collègue trop mimi. Une merveille L'Occitane crème mains au beurre de karité que tu crois mourir de plaisir en la reniflant) l'aspect d'un tissu (Bree, mon surnom), la peau (pffff ...plus tu vieillis plus ça prend un temps de malade). Si je n'ai pas une bague, des accessoires, un foulard, une écharpe c'est foutu pour la journée.

dimanche 23 janvier 2011

Le sac Robert Clergerie pour la Redoute


J'ai rabâché les oreilles de mes enfants sur les choix... Sans (des relents d'improvisation théâtrale) trouble dans la voix. Et puis il faut dire que je suis intérieurement convaincue ceci explique peut-être mon intonation sans défaillance. Vous voyez le genre d'arguments que j'offre : oui c'est difficile, dire oui à l'un c'est forcément renoncer à l'autre...et blablabli et blablabla.

Quand parfois c'est trop pénible de poser un avis objectif, je fais des listes. On avait fait ça il y a 11 ans pour changer de lieu d'habitation. Et depuis, dans le doute, au lieu de m'abstenier, j'établis des pour/contre sur des papiers... en général, on y voit plus clair !

Pour les babioles, je me creuse la tête, entre oui/non et si... Le genre de petites débilités qu'on peut avoir ! Ce sac Robert Clergerie pour La Redoute. Déjà...il a fallu opter pour une couleur. Choix extrêmement rationnel. Finalement ce sera noir car je n'ai pas de shopper bag de cette teinte. Bleu mais pas noir ! Tandis que le brun, caramel, cannelle, camel et j'en passe est fort représenté dans mes armoires.

Dialogues intérieurs

jeudi 20 janvier 2011

Où il est question d'oeil et d'allure

Fonelle fait la folle alors que nous étions en pleine séance de travail shopping (Chez Journal Standard) Paris.oct.2010

Désolée pour cette absence prolongée, j'étais en immersion complète dans un travail super motivant donc accaparant pour la tête. Comme un bonne chape de plomb je me lance dans une interrogation intime et personnelle. La faute à une billet de notre Fonfon internationale.

Ines - Isabelle (oui l'Accro !) - Sophie Gachet

Habituer son regard au beau ou sinon, je cite Fonelle "si on ne voit pas de belles choses un jour on trouve que l'animatrice de TF1 est bien coiffée". Au-delà du fait que cette fille déniche des phrases de dingue, ça m'a parlé bien plus que je ne peux l'exprimer. Facile lorsque l'on vit dans les grands axes de la mode avec pléthore de boutiques de s'anoblir l'esprit par du beau. Non pas forcément. Prenez Stéphanie de Monaco, qui a eu la mère la plus gracieuse et la plus élégante du monde (l'une des...) et qui a un goût misérable.

La preuve que les chercheurs n'ont jamais trouvé les gênes de l'allure et de la grâce


lundi 10 janvier 2011

Offensive fluo

Elisa Nalin

C'est absolument dingue comme nos yeux s'adaptent. Cette photo, je l'ai prise à la Fashion Week parisienne de l'automne dernier. C'était avant le défilé Isabel Marant, il pleuvait et cette fille, Elisa Nalin, irradiait avec son sac Chanel jaune citron.

Mélangé à un blazer rose. Quand même ! J'ai flashé sur le style de cette jeune femme. J'admirais son panache, son aisance et son absence de crainte. Petit à petit, l'oiseau fait son nid... Nous étions début octobre. Dès tout bientôt, le fluo et le mix des couleurs improbables seront nos stabylos printaniers.

Pareil pour la robe orange/corail vitaminée de Vika Gazinskaya. Ca ne pouvait qu'émerger de la douce folie d'une designer fashion. Absolument irréaliste sur une personne lambda. Et pourtant...

vendredi 7 janvier 2011

Autour d'une paire de Chie Mihara



Lorsque je vous parlais de mes envies d'intemporel, de durable, je crois bien que j'incluais l'histoire qui se joue entre le vêtement (ou accessoire, suis pas sectaire!) et nous. Ce que je n'aime pas dans le vite consommable est le fait quil n'y ait pas d'empreinte, ni aucune histoire entre lui et  nous. Mes favoris, mes fétiches ont chacun quelque chose de particulier.

Parfois le contexte de l'achat et l'émotion qu'il enfante..
Parfois la complicité grandit avec le temps (ma veste de smoking Stella Mc Carthney pour H&M, par exemple), on le voit sous un jour différent. Comme un ami qu'on redécouvre dans une situation extraordinaire.
Parfois, c'est une attente pleine de picotements et le goût de ce désir s'imprègne.
Parfois c'est un coup de foudre ou un gros coup de coeur.
Parfois, aussi furtive que soit l'appartition de la tentation, c'est une reconnaissance immédiate.
Parfois c'est plus compliqué.
Parfois on se trompe.
Parfois c'est parfait.
Parfois on ne peut pas expliquer rationnellement son attirance. On l'est et ça se passe de justification.

mercredi 5 janvier 2011

T'hibou-ches ou t'y bouges pas ?*


Au printemps dernier, j'avais juré sur tous les saints du Ciel, que la pacotille suédoise serait honnie de mon existence (envie de durable, raz-le-bol d'en croiser à tous les coins de rue). Et j'ai tenu le cap contre vents et marées ! Jusqu'à ce que je cherche ... un snood en fourrure.

Ce qu'il y a de jouissif dans les serments c'est bien la transgression. Surtout lorsque celle-ci n'implique que soi. M'enfin une promesse reste une promesse, aussi clinquante fût-elle. J'ai erré comme une âme en peine entre les rayons, tentant de me rassurer du poids infinitésimal qu'aurait cette incartade sur mon karma. Deux bonnes minutes plus tard (!), sitôt, ce hibou en sachet, j'avais le sourire espiègle d'une gamine qui aurait désobéi.

Que voulez vous, les girafes (il y a quelques années j'ai eu le bon goût de porter un de ces tisch étriqués fort usités, à l'époque, appliqué d'une Sophie la Girafe géante. On ne se moque pas, autre temps, autres moeurs ! C'était un encart dans le Elle qui m'avait insufflé l'envie), les singes (je les imite comme personne, à tel point que j'ai échappé à une agression à la Montagne aux singes) et les hiboux (dont j'en suis, toutes les nuits au moment où j'éteins la lumière. Depuis le mois d'août, que ça dure), me rendent chèvre.