vendredi 27 avril 2012

Le fantasme de la framboise écrasée


Entre lui et moi, c'est un rendez-vous manqué. Je cherche le, celui qui serait ma signature (ça vaaa... si on peut plus se prendre au sérieux !).Lorsque j'étais adolescente (un temps que les moins de 30 ans ne peuvent pas connaître), on le portait rose. Plus voyant, tu mourais. Il desséchait bien les lèvres qu'il valait mieux ne pas avoir gercées. Comme j'ai toujours été vaniteuse, je voulais qu'on (qu'est-ce qu'il s'en fichait en plus le "on")  imagine que j'étais super naturelle. Genre cheveux sauvages, peau "rosée matinale" et bouche mordue... pffff...

C'est qu'en plus (du reste) je suis pénible. Il ne faut pas que ma bouche ressemble à celle d'une pupute  (pas de risque pas avec mon trait), que ça ne brille pas, que ça ne soit pas trop mat (j'aime, mais ayez 40 ans un jour, vous comprendrez votre douleur), qu'il tienne des heures. Framboise écrasée ( vous avez remarqué qu'en plus de son sang royal, Charlotte Casiraghi a les lèvres très colorées de nature et pulpeuses comme un fruit ?) a été mon fantasme aboslu. Inutile de préciser que je n'en ai jamais terminé aucun. Et ce n'est pas faute d'en avoir testé.

mercredi 25 avril 2012

The Cambridge Satchel ou The Leather Satchel Company - le sac fluo(néon)


Sherlock Holmes est tombé sur une drôle d'histoire. Point de départ, janvier 2011! Je ressentais une soudaine attraction pour le fluo (euh..pardon néon, comme le veut communément la néo-expression). Un sac plus précisément. Je suis longue à la détente, en septembre 2010 déjà, à la FW parisienne, je photographiais Elisa Nalin avec un sac Chanel dans une teinte éclatante. Suisse/lenteur/frilosité, à l'époque, je me disais qu'un coloris aussi flamboyant ne pouvait qu'être une amourette de passage.


Puis Jenna Lyons (par exemple) a fort bien démontré à quel point un accessoire éclatant affirme une allure. Ce jaune pétaradant (ou rose ou vert) bouscule bien une tenue toute simple (ne pas additionner les its. On sait bien que 1+1+1 = too much). Bref, bref... Je cherche sans, pour autant, y mettre la force du désespoir. Mes copines clament "va chez Zara, ça calmera tes ardeurs". Avec mes préceptes à la con, j'argue "un sac Zara, jamais" (si je regrette le cabas vert de l'année dernière ? pfff... pensez-vous !!!).


Vaillante, je reprends ma route, habitée néanmoins par les doutes. C'est du gaspillage, tu vas te lasser, les arguments sont généreux pour contrer mes désirs... Par hasard, je tombe sur un cartable avec qui je ferais bien mumuse (alors que les cartables ne sont pas du tout ma came. Allez comprendre). Celui-là avec son air délicieusement rétro, les multiples possibilités de le manier (sous le bras en pochette, sur l'épaules, flattant mon profil ou alors en bandoulière comme l'aborde (aborder oui, je ne confonds avec le verber arborer) la fabuleuse Marjorie d'Isabelle et son ultra-désirable  sac La Contrie).


The Cambridge Satchel,  c'est le nom de la marque... Créée en 2008 (par un duo mère-fille.), petit à petit, elle fait un tabac grâce aux blogueuses en vogue. Des fans du monde entier se partagent des photos avec leur joujou, elle est présente dans 86 pays. Même les filles de Coachella le trimballaient. C'est dire !!! Bref, je m'y voyais déjà (cerise sur le gâteau, les prix sont abordables, la qualité semble au rendez-vous).


Je me réjouissais comme une gamine, passant des soirées, un mètre ruban à la main pour visualiser la bonne dimension. J'étais à un doigt du clic... Lorsque, coup de tonnerre... Au gré de mes tribulations informatiques, je découvre une autre maison qui serait à l'origine.....

mardi 24 avril 2012

DIY bracelet brésilien en V


C'est pas comme si c'était la nouveauté absolue. Ces petites babioles font encore bien la blague et occupent mes mains lorsque l'envie de fumer se fait trop insistante. Je tente mon premier tuto (youhouuu) "comment faire un bracelet brésilien en V".


J'ai choisi 8 fils de 4 couleurs différentes (vous pouvez utiliser 5 ou 6 - il sera plus large au final). J'ai pris des coloris différents, c'est plus simple à comprendre. Les 4 premiers partent à gauche et dans le même ordre 4 partent de la droite, comme la photo ci-dessus.


samedi 21 avril 2012

Sacré week-end : le dailyElle, Madame Figaro, les cerisiers du Japon et l'ail


Je ne promets pas un rendez-vous régulier, ce sera selon le temps/l'envie/l'inspiration, un peu comme la semaine dernière.  Régulièrement ou pas, vous aurez droit à un post "grand n'importe quoi du week-end" sans prise de tête, avec des choselettes glanées au gré de mes humeurs...

Cette saison que j'adore, a joué les allumeuses puis nous fait sa mijaurée. Malgré ces vilaines températures, la nature poursuit sa route et nous offre (entre autres) ces ravissements pour les yeux que sont les cerisiers du Japon. 

Madame Figaro, une presque découverte pour moi. On ne le trouvait pas facilement ici. Depuis quelques semaines il est devenu
mon rendez-vous hebdomadaire. Les textes sont bien écrits, les sujets souvent intéressants. Dit simplement, les papiers ont une intro qui donne envie de poursuivre la lecture, les mots sont choisis, ils racontent une histoire dont je veux connaître la chute (capitale).

La jolie nouvelle du week-end, la vidéo que Sophie Fontanel a transmis du DailyELLE qui débutera le 27 avril. Il paraît que dès lundi sur le twitter @dailyELLE, Sophie postera les mots interdits à la rédaction du daily ELLE. Par exemple. Ce sera interactif, ce nouveau journal en ligne. Ce sera toutes les heures que nous aurons droit à un texte, une photo, un info...  Vous je ne sais pas, mais moi j'ai hâte de voir ce qu'ont mitonné Fonelle et son équipe.



Changement de décor, une réjouissance gustative typique de cette période, l'ail des ours (acheté chez le géant orange suisse pas cueilli de mes mimines. Faut pas pousser...).

Alors la recette...



jeudi 19 avril 2012

Consolider les bases


Un sujet qu'on aborde souvent entre copines, férues de fringues ou pas  : quel est le "juste/le bon" prix pour des vêtements et accessoires hautement indispensables (!) à notre existence. C'est bien le nerf de la sape, non ? Du moins, pour les personnes normalement salariées, avec enfants. On trouve des pépites partout, ça vous le savez aussi bien que moi. Il suffit d'avoir l'oeil ouvert, le radar "matière" immuablement branché. Ouais ouais...

Coutumière d'un modèle précis de t-shirt du suédois à un prix imbattable (chf 7.90) et ceux en lin de Zara, j'ai entassé un nombre certain de ces pulls sous prétexte qu'ils ne coûtent pas une fortune. Résultat, après 6 lavages, ils sont mous et ne me servent plus que pour les séances de "poutze" ou de glandouille. Les coutures vrillent invariablement, le décolleté finit TOUJOURS par trop dégouliner. Ça ne vous est jamais arrivé au milieu d'une grappe d'inconnus de se rendre compte, après-coup, que toute l'assemblée avait une vue béante de votre buste jusqu'au nombril ? Jamais ? Le bol...


lundi 16 avril 2012

Jenna Lyons - la quarantaine rugissante


Je vous parlais de coming-out dans mon post "grand n'importe quoi du week-end". La révélation de malade (!!) est simplement mon affection modeuse pour L'Américaine, Jenna Lyons. A chacune de ses apparitions, mon pouls fashion s'emballe. Vue et revue sur pléthore de sites et blogs ce printemps avec sa veste Derek Lam, Jenna Lyons est la DA et la présidente de J. Crew. J.Crew,  dont ma copine en villégiature à NY, me racontait il y a peu "si je vivais à New-York, je m'habillerais exclusivement chez J.Crew".  Cette veste donc. Voyez un peu, la photo ci-dessous, où une autre branchée l'arbore. Vous ressentez la Jenna's touch ? Le sac néon PS11 de Proenza Schouler, serré contre elle, le snood en fourrure, un jean à l'allure défraîchie parfaitement étudiée et comme souvent, des chaussures sexy (les escarpins pointus, encore elle qui relance cette tendance qu'on pensait enterrée).


Jenna Lyons, son divorce incroyable (elle a quitté son mari pour une femme), son ancienne maison fabuleuse, son dressing.... nan mais son dressing...  Je vous laisse voir la fameuse vidéo d'Oprah Winfrey, ici). Sa vie est loin de nos occupations quotidiennes. Pourtant, Jenna Lyons donne l'impression, par son capital sympathie, qu'elle pourrait être notre bonne copine.


Elle a un goût de dingue et un don pour mixer les vêtements entre eux. Ça semble classique (forcément facile). A d'autres ! Son style est minimaliste. De loin. Elle a le don de l'accessoire, adule les escarpins pointus qui font grimper le baromètre d'un jean sur son corps délié de girafe. Elle a eu sa période sequins, marinière, jean toujours. Elle sait rendre n'importe quel basique unique et désirable.

La quarantaine juste dépassée (deux de plus que moi), par transfert peut-être, je lorgne de plus en plus sur son maquillage. Comme les rédactrices qui n'ont plus 30 ans (à par Carine Roitfled, fidèle à son smoky baveux) elle abuse du "less is more" : une peau impeccable, un soupçon de mascara et LE bon rouge à lèvres. A imiter de toute urgence ;). Pas aussi simple à l'usage lorsque l'on a l'habitude de forcer sur les yeux (je parle pour moi).


Ce style ne séduit pas les hommes. Du moins, les messieurs primaires qui aiment les atours féminins (ceux qui gratouillent et flattent leur virilité).

samedi 14 avril 2012

Jaune comme du sirop


Un petit billet week-end. J'arborais un tooooout vieux gilet jaune pour prendre le frais à vélo (vintage comme il se doit. Celui dont je rêve, on en causera un autre jour). Bref, le jaune comme on aimait avant que des nichées entières de poussins ne piaillent dans les rues. C'est fou comme on devient vite snob quand les choses se popularisent (pas taper, 9ème jour sans fumer).


Mon esprit de guépard a bondi : jaune + citron = le post du siècle ! Parce qu'il n'y a pas que les fringues dans la vie (sérieux ?), que cuisiner, faire des conserves (et pleinnn d'autres choses encore... (tant de révélations sur ma personne, une fois encore, ça fout les boules (dans le sens de la crainte)) sont aussi capitales (en vrai, quand même pas autant !!) qu'un nouveau sac (purée... grosse pression dans le slip ! le cabas Céline au monogramme réinterprété par Phoebe Philo recommence à me hanter).


jeudi 12 avril 2012

Court sur pattes


Vous shorterez cet été ou pas ? Et comment ? Plutôt pyj'court à motifs ou un indéboulonnable en jean ?

Si vous croisez cette blouse Marni for H&M, pauvrement abandonnée, écrivez-moi, je saurais m'en occuper. Je crois.

Taylor Tomasi, jolie poupée rousse

Garance Doré. Mais... ces petites guitares...
Le tissu fin ne pardonnant aucune imperfection, je passe mon tour. Les jolies guiboles (les garces) pourront, elles, se donner à coeur joie. Au pire, étoffer le haut, l'endimancher un peu ou contraire le bousculer....

Re-Garance

Perso, suis d'un classique ultra-banal. Jean ou blanc.

lundi 9 avril 2012

Natalie Joos, cette fille-là, elle est terrible


Natalie Joos est l'une des filles stylées les plus photographiées durant les FW. Sympathique et souriante, les streetstylers s'en régalent comme des abeilles sur du miel onctueux. Pour celles à qui, cette jeune femme aurait échappé, on l'entrevoyait danser, le regard pétillant de malice dans l'une des fameuses vidéos de Garance Doré ce printemps. Je ne suis pas bien originale en avouant qu'elle me plaît beaucoup, beaucoup, beaucoup, Natalie Joos !


Elle m'excite. Ou plutôt son sens du style et de la mode, ses choix. Fan de vintage, chacune de ses tenues est une ode à son amour de la mode. Parfois, au premier coup d'oeil, l'ensemble semble évident, de plus près, toujours, toujours des détails qui affirment ses goûts éclectiques.  L'allure avec un grand A est forcément le point d'orgue avec Natalie Joos.



Elle joue et mixe les pièces vintage, n'a pas son pareil pour ajouter une grosse laine à une jupe estivale et que les proportions soient divines, à parsemer un t-shirt sur une robe de soirée pour que l'ensemble devienne unique. Sa plastique lui permettrait de mettre en avant son corps, mais elle ne sombre pas dans la facilité premier degré des filles bien foutues.




Ce que j'aime particulièrement chez elle est son talent pour les mélanges d'imprimés. Même si cette faculté n'est plus réservée aux stylistes ou gens de la mode, il n'en reste pas moins, qu'elle est une experte.




mercredi 4 avril 2012

Prêter attention aux petites choses


Panne sèche. Libido à la limite de l'enlisement. Tout ça à cause de ma tendance à l'onanisme mental. Assaisonné de ma copine vicieuse, la bien-nommée, culpabilité. Par intermittence, ces sales démons sapent ma prédisposition génétique (ça ne peut être que ça), celle des envies jamais étanchées. J'ai eu beau flirter avec les blogs, 12 kilos de magazines par jour, 30 dossiers de presse. Rien. Pas d'oeil qui frise, pas de lèvre retroussée, pas d'écume à la vue d'un bout de tissu, pas de palpitations qui présumeraient un orgasme consommateur imminent.


Les questions sans nuance tournent en boucle depuis des jours et des jours - "le matériel a-t-il un sens ?" ou encore "où vais-je où erre-je ?". Ces garces me détournent de mes sauteries habituelles. Tout cela semble parfaitement usuel pour une personne normale (je ne le serais donc pas ?), une légère indolence voire une frigidité momentanée pour des fringues. Y a pire comme maladie. Sauf que, pour moi, si le désir de la sape n'exulte point, mes autres enthousiasmes décampent.