jeudi 29 juillet 2010

La Chance

Sandales Mellow Yellow Holly Dolly - Collier unique créé par Ma Snob de Soeur

Sans fanfaronnade, ancrée en moi, j'ai la CONVICTION, d'être chanceuse. Je ne peux pas l'expliquer rationnellement. L'un des bonheurs de ma vie, est d'avoir eu une grand-maman extraordinaire. Ses richesses étaient la sagesse et la bonté. Depuis toujours elle me disait "tu as de la chance", "tu es née sous une bonne étoile". J'ai cru à ces petites phrase qui étaient des pierres précieuses sur mon chemin. Elles ont été des bouées de sauvetage inestimables, bien des fois.

Croire en la chance n'épargne ni les chagrins, ni les douleurs, ni les coups durs. Mais, au fond de l'abîme, chahutée par l'existence, à un moment, TOUJOURS, je sais. Je SAIS, très intimement, que le soleil va se lever. Si ce n'est pas demain, ce sera plus tard.

Croire en la chance c'est voir chaque petit geste comme un cadeau. Les mains tendues, les bras ouverts, le plus petit des présents est un signe.

Croire en la chance c'est inverser le processus des jérémiades égocentriques. Travailler ou donner. Accepter et croire.

Une paire de sandale n'est pas juste un désir futile qu'on comble. C'est une preuve tangible de ma chance. Une amie a pensé à moi, a pris du temps pour chercher, trouver, emballer, ajouter un mot. Sa générosité de créer un collier unique, avec une pierre ramenée d'Inde par ma voisine, dont je ne savais que faire. C'est son métier, à mon amie, Ma Snob de Soeur, mais rien ne l'obligeait à le faire. Le bonheur que j'ai ressenti à la réception de ce colis, vous ne pouvez pas l'imaginer. Décidément, je suis une sacrée veinarde !

L'une des chances de ma vie est d'être entourée de personnes bienveillantes que j'aime et qui me le rendent sacrément bien.

mardi 27 juillet 2010

Au rythme des fleurs


J'ai cette idée préconçue que la chambre épurée est une invitation à un voyage noctune accueillant. Ces théories de désencombrement, j'y crois. Sans jugement de valeur, la surcharge décorative m'agresse, surtout dans ce lieu qui devrait être un nid douillet. J'en étais donc à la chambre blanche depuis quelques années. Jusqu'à ce qu'à ce que, au détour d'un bac de fin de soldes (droit sur le chemin des fournitures scolaires...) des petites fleurs au charme suranné me titillent le regard. (pour la petite histoire, hier au soir, j'ai entendu un grand cri du coeur de mon mari "noooon ! pas du liberty dans le lit..."). Face aux fleurettes, je suis faible.


Ce n'est pas un luxe financier que des passer ses nuits dans des draps qu'on aime regarder. Il faut en avoir, autant se faire plaisir aux yeux.


Comme un plat semble alléchant s'il est bien présenté
Comme une table décorée nous lance des invites de cagole
Comme la jaquette attirante d'un livre est un préliminaire à la lecture
...


Un vieux diction dit que c'est dans les vieux pots que l'on fait les meilleures soupes. Il n'était pas sous-entendu que le chaudron devait être laid. L'emballage ne compte pas pour des prunes. L'idéal étant qu'extérieur et intérieur se rejoignent.

Parsemer sa maison de petits détails insignifiants qui rendent la vie douce. N'est-ce pas là l'espérance d'une existence plus jolie ?

Parure de lit - Manor
Robe - Zara
Jean étrenné jusqu'à la corde - H & M
Chemisier - Promod
Ceinture - Diesel

lundi 26 juillet 2010

Le pull Marilyn



Marilyn Monroe, icône intemporelle, Marilyn et ses amours déçus, Marilyn et ses tenues glamours ou sauvages...



Robin Wright, figure contemporaine, Robin et Sean Penn, Robin au visage grave et fort, Robin élégante et classieuse...

Un point commun les unit grâce à Gérard Darel. La maison familiale, amatrice de pièces fortes et éternelles (le collier Jackie O) a eu le flair et le bon goût de racheter le (vrai) pull en laine torsadée que Marilyn Monroe portait dans le film "Le Milliardaire". Il est réédité pour la saison prochaine en beige, kaki, rouge, bleu ciel. Si le style "pull irlandais" vous séduit, il y aura de quoi vous sustenter (robe (miam), collants, écharpe...). Nous pourrons ainsi avoir l'illusion de nous lover dans l'histoire de ces femmes.

En attendant le premiers frimas, un petit concours. Les prix ? Oh ! une peccadille ! Un week-end pour deux à Deauville (lieu du dernier shooting de Peter Lindbergh pour Gérard Darel) lors du festival du film américain et une tenue complète (1000 euros, de quoi être parée !)

Vous cliquez, vous participez, vous partagez et le tour est (presque) joué...

p.s. Vous la voyez la veste aviateur en mouton ? Parce que moi j'ai les yeux du loup Tex Avery en la matant ...

mercredi 21 juillet 2010

Retour aux sources


Je n'ai pas l'impression d'être une monomaniaque de la fringue. Pourtant, mon entourage persiste à le croire. Ils exagèrent toujours les intimes ! La Belge que j'aime à même osé "Ma Sarah, est-ce que tu cherches une virginité perdue avec tes robes blanches ?"....


J'ai pensé à ce mariage à l'église qui n'a pas eu lieu parce que Monsieur qui babille peu n'en voulait point, au garçon manqué aux cheveux en broussaille qui rêvait d'être membre de l'équipage de Cousteau ou grand reporter... J'ai fait un zoom arrière dans la cinémathèque de mes souvenirs... et je n'ai pas trouvé d'origine freudienne à cette affection.

Elle est ma robe noire (euh... j'en ai aussi quelques unes à confesser). Celle que j'enfile les matins où je suis chiffonnée du visage ou du coeur, celle qui apaise mon dénigrement corporel après quelques semaines d'apéros, de grillades et de raclettes. Elle se suffit à elle-même (ne me dites pas que vous vous garnissez de breloques comme un sapin de Noël en plein cagnard). Je me sens libre. Limite, je pourrais sortir pieds nus, une fleur dans les cheveux et un panier en osier à la main.


Et si on y regarde de plus près, hormis leur couleur immaculée rien ne les relie. A part un esprit obtus, qui oserait comparer une blonde aux yeux bleus à une autre. Ce serait oublier les mille et une subtilités qui façonnent une personnalité.

Je les aime ces substituts de l'innocence. Sans fantôme dans le placard (ah ! tiens ! un drap blanc...).

Robe Zara

lundi 19 juillet 2010

Complètement obsédée

Photo de Violette

Je me demande si les obsessions deviennent ce qu'elles sont, entêtantes et indispensables, simplement lorsqu'on ne peut les assouvir. Si un désir se transforme en Graal parce qu'il ne peut être comblé.

Est-ce qu'une obsession naît d'une frustration de possession ? J'imagine qu'il y a de ça. Malgré tout, j'aime ces sentiments d'attente, d'imagination qui tournent autour d'un souhait obnubilant. Je ne me sens pas insatisfaite. Au contraire, j'ai l'impression d'être en vie. Certains disent "matérialiste", je souris, car ce mot galvaudé signifie autre chose.

Je sais que je pourrais m'en passer, m'en détacher mais j'ai trop en vie...


Depuis des semaines, ces sandales me font l'effet d'un Simon Baker émergeant des eaux monégasques.

Le pauvre...être relégué à une paire de chaussures plates ET soldées...

Est-ce qu'une bonne âme pourrait détendre mes hormones en ébullition en shoppant ces Mellow Yellow ?

Edit - Pour Civetta du blog De Styles en Aiguilles

L'Autre, aussi tenaillante...

Photo - Garance Doré

samedi 3 juillet 2010

Vivre, juste vivre !

Depuis le temps que nous nous connaissons (!), vous savez que je suis une adepte des eaux chlorées et microbiologiques des piscines. En hiver ! Nager entre les jambes, les cris et les ballons est une discipline au-dessus de mes forces. Autant l'hiver est solitude et silence autant l'été est sociabilité, lecture et papotage. Sur la pelouse et un bout de tissu indien.

Observer l'humain aux abords des piscines mériterait une étude sociologique sérieuse. Ceux qui se montrent, se pavanent, ceux qui sont embarrassés. Les timorés, les amoureux d'eux mêmes, les primipares et les smalas. Chacun raconte une histoire. Parfois les récits sont trop écrits et étudiés. J'ai une nette préférence pour les décontractés dont le corps ne les encombrent pas et qui vivent comme s'ils étaient vêtus. Il faut une certaine dose de détachement de soi pour être à l'abri de l'image que l'on renvoie, tout en habitant son corps (pardon, j'ai abusé de substances licites. Je me comprends et j'espère que vous saurez décrypter ce langage imbibé..) Parce qu'après tout, c'est le regard de autres qui nous retient ou nous fait déhancher. Quoi d'autre ?


J'ai de la tendresse pour tous les genres. Comme si la peau caramélisée atténuait la vérité froide des corps hivernaux. Le soleil, mon astre à jamais (Alix Girod de l'Aine* sort en vitesse) est un doux cataplasme. L'ombrage des saules, ma récompense à ces rudes et interminables derniers mois.

Ces jours, je me suis enf.. (pourtant pas l'envie qui me manquait), j'ai dévoré Paul Auster, Nicolas Fargues, Pierre Assouline. La quintessence de cette saison : lire et languir au soleil. La dive bouteille, une robette turquoise, Coté Lac, une conversation longue et tendre avec l'attachante, la si humaine, l'irremplaçable, Béné. Un café sur une terrasse entre ma maman et un de mes fils, un après-midi décomplexé en maillot avec une vigneronne que j'aime beaucoup. Avec, en fond, les échos de Fleuve Congo.

Décidément, l'été, exacerbe mes sens en même temps qu'il me délivre de la pesanteur hivernale.

Sur ce je file en montagne...

* c'est fait exprès, hein! la déformation de son nom....

jeudi 1 juillet 2010

Entre coeur & raison


J'imagine qu'il y a autant de façons d'acheter des vêtements que de personnes. Je ne sais pas vous, mais chez moi les achats oscillent toujours entre deux pôles. Une probable farce de mon signe astrologique. A moins que ce ne soit hormonal. Cette tenue est presque la représentation de ma manière de consommer (je déteste ce mot ! Jamais l'impression de consommer car mes impulsions stylistiques sont ... vitales !). Je schématise avec deux catégories.


La première est le coup de foudre. Je vois et je convoite. J'appelle ça le frisson vestimentaire. C'est épidermique, littéralement. La chair de poule, puis mes rétines ne décollent plus de la vision enchanteresse d'un bout de tissu, de cuir, d'argent (remarquez pas de diamant, suis très simple) et enfin mon cerveau entonne une ritournelle implacable et entêtante "toi j'te veux, toi j'te veux...". L'acquisition ne se fait pas forcément dans l'instant. Pour des raisons terre à terre : les sousous ou l'absence de ma convoitise dans mon environnement. Ce fût le cas pour cette veste queue de pie Circus and Co. En soie agrémentée de détails intérieurs fleuris qui veulent dire beaucoup pour moi. Je ne révélerai point ma source par peur de la tarir.... Imaginez un peu mon excitation quasi charnelle : un désir assouvi pour le tiers de son prix initial.... Est-ce bien nécessaire de préciser que cette catégorie est ma préférée et que ces aliénations modesques n'ont jamais été regrettées, bien au contraire, chéries jusqu'à la lie.


Mon deuxième type d'emplette est la pièce qui me demande un temps d'adaptation. Je ne sais pas si j'aime ou pas. Il faut que je l'envisage, que j'imagine. Pour le short, il a fallu un certain apprivoisement. Trop porté il y a 12 ans, vu et revu depuis quelques saisons, je le lorgnais sur les autres. Je soupesais. Il faut dire que l'âge aidant, la fermeté partant à vau-l'eau et l'épaisseur adipeuse gonflant, je trouvais la pièce casse-gueule. Envisageable avec un collant, mais le jambon à l'air ne me tentait pas plus que ça. Finalement, moutonner aux soldes suédois (démarrés un mois plus tôt que la date officielle) est impérieux !
Parler chiffon tend presque à disserter sur les rapports humains !!!

* Pour les Suisses, on trouve Circus and Co et d'autres marques aussi aguichantes sur ce très joli site. Je vous en reparlerai en détails bientôt.

Illusion d'optique ...c'est nouveau : mes avant-bras sont aussi potelés que ceux de Daniela Lumbroso !

Veste Circus and Co - Top Karl antédiluvien Karl Lagerfeld pour H & M - Short H & M - Ceinture Sisley - Compensées Castaner - Bague trouvée
Pois & Plumes - Collier Chan Luu