vendredi 30 avril 2010

Du frais, du gai


L'autre jour, lorsque je faisais onduler mon gras en traversant le bassin municipal, je pensais à vous, à vos comms de mon billet précédent. De ravalement de façade à la date butoir du 27 mai 2011 (que cette dernière année s'éternise, s'il vous plaît !) il n'y avait qu'une palme. Je me suis dit que je pourrais dévoiler, sans complexe, mon vice de fabrication.

Comme tous les défauts, il a sont lot de qualités. Formidable vivier d'idées, reboosteur d'énergie, moteur à entrain, il est souvent mauvais conseiller. Parfois pesant, souvent encombrant, il reste tapis, le vilain, au creux de l'estomac et sursaute à la moindre injustice. Il ne se voit pas, n'est pas palpable mais qu'est ce qu'il prend de la place !


Il se cache plus facilement que rides et autre plis disgracieux. Je pourrais continuer à l'amadouer, mon hôte indésirable. J'ai envie de changements. Les préludes de la crise "pré-quarante" démarre... Et c'est quoi, cette horreur avec qui je cohabite ? La colère. Voilà, c'est dit, je peux me cacher ! Enfin, j'en ai pris conscience, c'est déjà un premier pas... Hein ?


Ces jours, comme palliatif, je tresse du liberty, je rajoute des coeurs, je me parfume d'eau de joie. Sans bouleversement évident dans mes entrailles !

Et vous, vous faites comment pour dompter l'animal ?

Parfum Acqua di Gioia de Giorgio Armani sur la rosée (dispo en juin)
Bracelets liberty home made sur pivoine et robe American Retro

mardi 27 avril 2010

Choisir demain

Je la regarde, elle pense qu'elle est belle, elle ne sait pas qu'on ne voit que "ça". On reste dans le faux-semblant. Personne n'ose lui dire que le chemin est encore long, qu'au seuil de la sagesse, son corps même mince la trahira, que cette face gonflée, repulpée sera simplement pathétique.


Je la regarde et j'essaie de comprendre pourquoi on en arrive à gommer une personnalité offerte par la nature. Aujourd'hui elle va chez son médecin comme chez un revendeur de paradis artificiels.

En 1986 - 31 ans

50 ans ...

Je la regarde et j'ai peur que ce soit là le visage de la vieillesse de demain. A 60 ans, elle aura 25 ans d'injections derrière elle. Elle s'est vite habituée au lisse, une seule ride est une offense à sa miséreuse beauté. J'observe ses traits originels qui s'effacent piqûre après piqûre.


Je la regarde et je me dis que si elle mettait autant d'énergie à enjoliver son âme, elle serait vraiment une belle personne.

Je la regarde et je reconnais que j'ai été tentée. Ce n'est plus une question de moyens, mais de choix. Je serais peut-être indigne mais jamais une vieille qui reniera son âge. Avant est derrière nous et nous a construits, maintenant est précieux et demain sera encore meilleur.


ps1 : Sur la même longueur d'ondes, Isabelle dédie un billet à des icônes qui font de leur âge, un atout.

ps2 : Je réponds à tous vos comms, promis. Pardon ! Je tiens à garder ce rituel du partage. mais suis légèrement occupée !

vendredi 23 avril 2010

Les p'tits bonheurs...

Ces p'tits plaisirs qui colorent le printemps

Après 17 ans de loyauté indéfectible à Angel, un nouvel arrivant...


De l'inspiration, de l'évasion, de l'exotisme avec le Elle UK de mai


Coup de coeur introuvable


Dans les brocantes, il y a des trésors...à customiser


Liberty chéri à bidouiller


Un festin pour les yeux

mercredi 21 avril 2010

Entre désir et réalité

Entre le moment où j'ai voulu et celui où j'ai ouvert mon blog, il s'est passé un an et demi. J'avais peur, j'étais complexée pour plusieurs raisons. L'une d'elles était "mais que pourrais-je dire et montrer de ce petit coin de Paradis face à la déferlante de vraies modeuses citadines." Je ne vous le cache pas, je me suis toujours sentie illégitime dans cette catégorie. Ce n'est qu'un coin de voile levé sur ce que j'aime profondément. L'envie irréprésible d'écrire, de partager avec d'autres ces petites futilités qui font du bien sans faire de mal à personne ont eu raison de mes velléités. J'avais un but presque atteint aujourd'hui. Mais...

Vive la pétasse attitude !

Comme un stigmate, les préjugés initiaux, par vague, reviennent me hanter. Il m'arrive d'avoir honte de jouer au Narcisse, de ne montrer que du vu et revu, d'être demantibulée entre le net et la vraie vie. Ici, l'apparence n'est pas une priorité. J'assume parfaitement ma schyzophrénie entre être et paraître. Sans rougir. Et surtout...

Je suis éperdument accro à la blogo, à l'interaction avec vous, aux rencontres. Ce sont des faits tangibles. Ecartelée entre "j'ai un cerveau" et "je suis dingue de mode". Je confesse, je suis basique, je n'ai rien de plus que personne, bien au contraire. Mais j'ai encore le feu pour continuer... Sans oublier que tout cela n'est pas bien grave, on est d'accord... Ma vie ne tourne pas autour du blog. Il en fait partie. Je concilie le frivole et l'utile. Et peut-être même que mes petites combines et ma vie ordinaire font mouche. Qui sait ...

"Un jour vient où vous manque une seule chose et ce n'est pas l'objet de votre désir, mais le désir".

Ce jour n'est pas arrivé, pas encore !


Vieux, très vieux jean coupé au ciseau comme l'a si bien démontré la meilleure des bm, ici.
Chemise H & M - Veste Stella Mc Carthney pour H & M
Sandales Valérie Salacroux
Trench Essentiel
Ceinture Sisley
Cabas pailleté Vanessa Bruno

dimanche 18 avril 2010

Un Mademoiselle pour devenir une Madame


Dans la série traumatismes, fantasmes et problèmes existentiels ;), en voilà un qui me poursuit depuis l'adolescence : le rouge à lèvres.

Mettre du rouge, geste symbolique de la Féminité, signe notre mutation de chenille en papillon. Je suis restée bloquée à l'état de chrysalide ! Pour des raisons hautement psychologiques, je n'ai jamais réussi à porter, sans malaise, du rouge (pas forcément la couleur). En arborer, c'est dire implicitement, je me farde et aussi, attirer l'attention sur la bouche. Dans le fond, je rêvais d'oser, de trouver la perle rare, ni trop vulgaire, ni trop fade.


A l'ère des gloss pâteux et brillants, dénicher un discret, naturel et élégant relève d'un exercice de haute voltige. J'ai erré de parfumeries en pharmacies, de grands magasins en boutiques, de villes en villes, sans jamais réussie à mettre la main sur le Saint Graal.

Envoutée par Vanessa Paradis, exaltée par la palette de teintes, enivrée et charmée par l'univers de Coco Chanel, j'entrevois, peut-être, la fin de ma quête !


Sera-ce une histoire inconditionnelle entre un fourreau noir et un ancien garçon manqué ?
Rouge Coco de Chanel - N° 05 Mademoiselle

mercredi 14 avril 2010

De quoi t'as envie


Ah ! les aléas et les joies de l'informatique. Ça me fait penser que ça peut être excitant le fait de ne pas tout maîtriser. Du coup, je fais un billet sans filet, directement au clavier. Une évidence pour vous, pas pour une mordue du papier. Un post pour en remplacer un bien planifié qui collait à une tenue et quelle tenue, mes amis ;) Mon sac de phrases toutes faites passe à la trappe. Parce que je suis contrariée par ces contretemps et que lorsque je suis dans cet état, ma réaction est d'agacer, taquiner, énerver, provoquer. Pour une fois, je me lâche en jetant par-dessus mon épaule ce que pensent "les autres" pour le simple plaisir de flatter le retour de mon clavier et de délivrer mes envies...


ouvrir un blog sans photo nombriliste, avec des mots, des fantasmes, des idées. Un exutoire égoïste et thérapeutique.

regarder les décolletés pigeonnants et voluptueux des femmes et que les bombasses. Un refoulement lesbien ou un goût inné des belles choses ?

une paire de lunette mouche vintage, d'encore une robe blanche, de Ralph Lauren sage sur des sous-vêtements qui ne le seraient pas, un manteau Max Mara, une cape Chloé, une robe Diane von Fustenberg, deux bagues M'ama non M'ama de Pomellato, un Mulberry Alexa, une paire de salomé, de babies, de richelieu

d'aller à Paris, à Liège, en Inde, à la mer, à Marseille, à Villeneuve d'Ascq

d'une battle comme au bon vieux temps

danser jusqu'à pas d'heure, être pompette. Malheureusement, je ne supporte pas les rentrées tardives. Plus d'un an et demi que je n'ai pas remué sur une piste. Ben oui, une vraie vie glam'

ne plus jamais de ma vie me sentir blessée par sentimentalisme

écrire un livre trop bien, trop formidable où j'aurais pris un max de plaisir et qui, accessoirement, arroserait mon compte en banque

être une putasse qui n'aurait plus de scrupules en jouant les oies effarouchées (je parle blog pas cul)

ne plus être en attente de promesses non tenues par des gens moins sincères qu'ils n'y paraissent

porter une jupe crayon sans que ça fasse blurp sur les côtés

être à la hauteur du cadeau que m'a fait une grande dame de la presse

donner le fond, le vrai fond de ma pensée sur le botox et autres transformations de faces de lion.

parfois envie d'être folle, complètement, vraiment comme Di Caprio dans Shutter Island. Pour échapper aux obligations peut-être

assister à un concert dans une foule épaisse et que l'artiste sur scène ne sente que mes ondes ultrasensopsychomachinchoses

devenir super tolérante et comprendre les autres, le tout juchée sur les mêmes jambes que Gisèle avec un peu du talent de Paul Auster à ses débuts, de la dérision de Woody Allen, de la grâce de Tilda Swinton, de l'allure de Giovanna Battaglia. Bien entendu sans aucune conscience de ma chance

et de légèreté aussi et d'humour et d'intelligence ... Va me falloir me réincarner...

Décidément le départ de ma Zabounette laisse plus de traces que je ne l'aurais voulu et pensé...


Pantalon Kookai - Body en dentelle que j'use depuis des plombes dessous mais il paraît qu'on peut montrer maintenant - Pull en V Soft Grey de La Redoute - Rien que pour le nom : vernis OPI "A good mandarin is hard to find". Ca ne s'invente pas !

ACER m'a eue !


Je récupère mon ordi, acheté en janvier 2009 pour la bagatelle de CHF 1'200.--. Opération à coeur ouvert, bug, grosse colère. Mon silence s'explique...
Un trench Burberry ne m'aurait jamais fait ce sale coup !

Je reviens très vite....

lundi 5 avril 2010

Su-Shi, c'est pas du japonais


Allez comprendre une femme...

qui peut passer son samedi en haillons, pieds nus, vernis écaillé, pas coiffée, à gratter pendant des heures la terre pour créer un nouveau jardin potager

et dans le même temps, qui s'excite durant des semaines à la vue d'un sac qui lui fait plus d'effet que tous les Simon Baker du monde...

Oui, allez comprendre...


Je dirais qu'il s'agit juste d'une fille qui n'assume pas complètement son côté frivole. Pour qui, il aura fallu l'intervention d'une fille étonnamment mature, Balibulle. La belle a su toucher juste :"les femmes n'ont pas à se justifier d'être futiles. Nul n'est fait d'un seul bloc. Enlève toi cette idée de la tête tu y verras plus clair". L'empathie féminine comme une caresse..


Point de tergiversation, de j'enrobe, je détourne, je brode en déclamant que je suis trop pas une fille qui ne pense qu'à ça.... Je suis obsédée, complètement...

A cause de Marianne ! Ce site est devenu quasi ma page google, tant je clique..... Les créations sont l'oeuvre d'une jeune designer, Susana Torrubla qui, de la Costa del Sol sait aguicher notre fashion libido...



tant qu'à assumer autant le faire jusqu'au bout... lequel choisir ? J'ai de ces soucis existentiels, dis-donc ! Pfiou...vivement mon anni !!!

Ne vous fiez pas à son nom, chez Su-Shi, on parle le même langage ...

p.s. Encore des sacs...! les Romandes pourront m'entendre ce mercredi à 8 h 45 sur la RSR dans l'émission "C'est tendance" de Johanne Dussex...

jeudi 1 avril 2010

Ma Snob de Soeur

Je sais que ce que je vais vous raconter, fait très "monde merveilleux des barbablogs" mais cette histoire m'a tellement ébahie que j'ai envie de la partager.

Les liens entre lecteur et blogueur s'entrelacent à travers la Toile. Dans les méandres compliqués de mon cerveau, j'ai de la difficulté à accueillir les compliments. J'associe les scintillements trop éclatants des sourires faciles, à des "trop polis pour être honnêtes". Je préfère le construit, le petit à petit, sans renier l'attrait instinctif pour autant. Oui ! Allez comprendre....

Il y a environ six mois, je reçois un commentaire qui sort de l'ordinaire. Même si l'on s'en défend parfois, les commentaires sont une forme de reconnaissance publique. Oui, j'avoue, je les apprécie. Celui-là, je n'étais pas la seule à le repérer. Frieda et Viou, ma délicieuse amie, avait été interpellées également. Il m'a touchée, mais, gênée, aux entournures par ma difficulté à accueillir les éloges, je ne le montre pas vraiment. Depuis, ma mystérieuse lectrice suit fidèlement mes billets sans que je ne sache qui se trouve derrière ses mots (sur blogger, il est difficile de trouver les mails des anonymes). Je guette ses messages, souris à ses anecdotes, échafaude une histoire abracadabrante avec Viou. Petit à petit, elle fait vraiment partie de mon paysage.

En parallèle, j'avais envie de parler de la Suisse, de ses créateurs. Je fais ma petite liste et me décide pour une virée genevoise entre avril et mai. L'une des ces marques, que j'avais découverte grâce un article dans la presse, était "Ma Snob de Soeur". Rien que le nom me parlait déjà, les bijoux m'inspiraient. Je contacte donc la créatrice...


Vous l'avez compris ! Ma Snob de Soeur et ma fameuse lectrice ne faisaient qu'une ! Jamais, elle n'avait suggéré son activité. Ses messages n'étaient que bienveillance, pertinence et gentillesse.


Je ne sais pas ce que nous serons amenées à vivre elle et moi. Qui pourrait le prédire ? Seule certitude (et Dieu sait si j'en ai peu), nous devions nous rencontrer.... Je vous l'avoue, j'ai été et je le suis encore, très troublée par ces mystérieux hasards. Depuis mails, papotages, apprivoisements...

Elizabeth, dans une autre vie, était marchande de pierre précieuses et de bijoux. Il y a cinq ans, elle a créé "Ma Snob de Soeur", des bijoux en pierre semi-précieuses. En porter un, est aussi addictif que mettre la main dans une bonbonnière : envie de recommencer... C'est sans aucun intérêt autre qu'amical que je vous convie à lui rendre visite. Vous m'en direz des nouvelles...


Je porte un Eléphant porte bonheur en agathe - nacre - crystal et perle de nacre.

p.s. Honte à moi ! J'ai du retard dans mes réponses.... Je reviens, promis !