vendredi 19 décembre 2008

Vous m'avez manqué, si vous saviez !

Tunique H&M, pul Manila Grace, collants Wolford, bottes vintage


Le sommet de la branchitude, sous vos yeux ébahis. C'est d'une pelure estivale et ebayesque que je suis vêtue. Waouh ! C'est du look qui tue, inventif et hors des sentiers battus !!! On est bien d'accord ! Si je voulais vous faire courir vers des horizons plus créatifs et plus modesques je ne m'y prendrai pas autrement. Mais ici du concret, de la maman qui jongle depuis 11 semaines avec un p'tit bout malade, qui n'a pas fait ni sapin, ni déco. Bref, la mère dépassée, le cheveu sec qui bidouille les vieilles casseroles du mieux qu'elle peut avec ce qu'elle a sous la main...

Si tu ne peux pas voguer vers tes envies modesques elles viendront à toi (sans internet ! miracle, non ?). Et oui, proverbe espritnoëlien. C'est donc par la magie d'un angelot et de deux déesses que j'ai été gâtée.





Mi ange mi fée, une petite déco de l'un de mes fils partit en expédition au marché de Noël de Montreux avec mes parents. Si c'est pas mignon...






Mon amie Viou la folklo (qu'on ne lit plus ces jours :-))) et qui se coltine mon humeur de bouledogue. Le chien de garde a sorti ses crocs ici, chez Béné. Sauf que Viou, je la mords, elle... Elle a réussi à dénicher une bague démontable, interchangeable avec un texte à la hauteur de mon humeur : Zut. Elle avait hésité avec Grr, c'est vous dire si je suis agréable. Si ça vous intéresse, le lien pour ce petit cadeau sympa et parlant, c'est .



Et la Zabounette, peinée de voir mon Javier lynché face à la tantouse (pour celles qui n'ont pas suivi cette battle qui ont fait péter les compteurs de la blogo tant c'était chaud-bouillant, c'est et ), un colis transfrontalier est arrivé. Sans le savoir elle est tombée comme une fleur. Sarah sans sautoir c'est comme la Madonne sans botox. Donc un pendentif Lina Poum, romantique à souhait que je porte depuis sans relâche et une petite douceur de chez Liwan qui fait le fantôme sur ma lampe Starck.



N'étant jamais aussi bien servi que par soi-même et que le Père Noël sous les traits de mon Nômme n'a pas l'air de se creuser la nénette ce jours. Je le reluquais depuis des lustres, j'avais mis mes copines de Figvenom sur le coup depuis septembre et hier le beau a fait son apparition.





Je suis touchée par ces petits gestes qui embellissent mes tenues bientôt vintage (enfin jusqu'en janvier).



L'accessoire ça vous change une tenue, c'est le petit truc inutile mais tellement nécessaire.

lundi 8 décembre 2008

Les belles rencontres

Oeuvre Bernadette Gagliardi, lampe Jasper Morrison, table Girsberger


Si vous voulez du look qui déchire, de la silhouette de Bündch, du cheveu brillant et un sourire Pepsodent, ben c'est pas ici, et pas ces jours. Niveau style c'est plutôt basique voire primaire. Mais c'est pas pour autant que j'oublie les jolies choses.

D'ailleurs, je vous montre en avant-première (!!!), l'oeuvre que je viens de m'offrir et qui a été posée sur le mur de ma cuisine il y a quelques heures.

Parce que les belles rencontres se ponctuent parfois par un lien, j'ai voulu m'offrir ces petits carrés qui forment un tableau.

Une rencontre dans le cadre de mon boulot, un hasard, un coup de coeur pour les oeuvres de Bernadette Gagliardi, une envie d'acheter une pièce, une place adéquate et voilà de la poésie artistique chez moi.

Malheureusement mes photos ne rendent pas la réalité et ne font pas hommage à l'artiste mais, en vrai, je suis super contente, toute ma petite famille et l'artiste également.


Acheter une oeuvre n'est pas anodin, c'est une histoire. Parfois liée à la galerie, parfois à l'artiste. A chaque fois on se souvient de pourquoi celle-là et l'odeur de l'atelier et l'installation et les verres partagés.



Je connais la fragilité des relations, la vitesse du temps qui passe, les moments précieux partagés, l'éphémère.


J'aime l'art, la littérature, la mode, l'architecture, c'est vrai. Mais j'aime aussi les relations humaines. Et en admirant cette nouvelle et belle acquisition je me suis dit que nos relations ne sont pas visibles sur un mur mais qu'elles vivent à l'intérieur et qu'elles sont de magnifiques et d'éternelles oeuvres d'art.
Et ce qu'il y a de génial c'est que tu peux les contempler et les entretenir quand tu veux...

lundi 1 décembre 2008

Un cauchemar éveillé



Je vous avais parlé de la maladie de Lyme contractée par l'un de mes fils.

Un tout petit mal de tête, de la fatigue depuis vendredi soir et ce malgré 2 semaines d'antibios, je fonce à l'hôpital dimanche après-midi.

Ponction lombaire, on le reprend, à minuit les résultats de l'hôpital : méningite.

L'horreur. Demain perf de nouveaux antibios. Et surtout quelle évolution pour cette bombe à retardement? On cherche un spécialiste de cette maladie, nous avons trop de questions auxquelles on ne nous répond pas, pas clairement.

On vit un véritable cauchemar, on attend des réponses. Si quelqu'un connaît un spécialiste qu'il me le fasse savoir.

Ma confiance aux médecins est à zéro. Aucune séquelle, tout est sous contrôle. Mon oeil !

Mon fils a une capacité à supporter la douleur. Il faut être très vigilants, c'est dans les changements d'humeur ou de baisse d'énergie qu'on remarque que quelque chose ne va pas. A 17 h oo ce soir, on me disait que non, il ne pourrait pas bouger autant avec une méningite. Le diagnostic s'est révélé contraire aux prédictions médicales.

Je ne vais pas m'étendre, mais vraiment si vous avez des infos faites-moi savoir.

Edit du 2 décembre - 23H03
Cet am le nom a été donné : neuroboréliose. en résumé méningite due à la piqûre de tique. 4 semaines d'antibios sous perf, 1 heure par jour. Il est à la maison, une maîtresse à domicile et la vie doit continuer.
J'aimerais bien autre chose, du glamour, du rock, de l'Amour, Noël. Pour l'instant c'est, plongée, heureusement je sais nager. Il va bien, il est vif, le traitmeent est agressif mais obligatoire. En même temps massages, ballades, devoirs, bricos de Noël...
Ce qu'il y a de bien c'est que tu fais un bon tri parmi tes amis... c'est clair que quand tu es belle et bronzée, pas trop pauvre, que tu reçois chez toi, pff c'est fou le tas d'amis.
Là je suis à jeter, agressive, pas marrante pour un sou (Marante comme la Zabounette dans son billet du jour)

Aujourd'hui une amie, une vraie m'a dit chaque fois t'as envie de gueuler tu m'appelles et tu cries. Ca te fait du bien et je comprends. Bon ben je m'écris à moi-même et ça me fait du bien. 
Vivement que tout redevienne comme avant.

C'est fou comme tu te rends compte que t'aimes ta vie quand ça va mal...

mercredi 26 novembre 2008

Javier, Dan & le design


Un grand grand merci, les filles d'avoir voté pour la crème des hommes-objets. Certaines ont du goût !!!! . Bon, c'est vrai Daniel la tantouse a gagné. Mais il a gagné quoi au final ??? Pas grand chose, si ce n'est de nous avoir, le temps d'une phallus-battle (expression empruntée à la Pip), laissé sortir la prédatrice, l'amatrice de grands mâles.. Tandis que moi...


Et bien moi, figurez-vous que j'ai gagné l'immense joie de connaître une petite belge très sympa, Zabounette *, qui ne m'a pas prise de haut parce que j'étais une nouvelle venue, qui m'a accueillie les bras ouverts, qui est pétillante, possède un humour décapant, une intelligence vive (on l'appel Mac ? je savais pas..). J'ai été surprise des similitudes de nos billets (même si le sien est bien plus drôle) que nous avons fait sans aucune concertation si ce n'est l'heure de la publication et la fin de cette fameuse battle. Je dis vive les énergies transfrontalières, vive la friendly attitude...
On dit modeuses, péteuses, crâneuses. Je réponds délires, humour, simplicité, spontanéité, accueil ... On est donc formidables et intelligentes. Je ne sais pas vous, ... (vous remarquerez la subtilité de la transition)

... mais chez moi l'Amour du beau ne s'arrête pas aux vêtements, shoes et autres accessoires. Mes envies d'intemporel, de lignes pures sont présentes également pour les meubles (entres autres...).

Initiée par mon mari, grand amateur de design et d'art, voilà 15 ans (un bail..), il m'a fallu peu de temps pour m'y plonger. Ce n'est pas ici que je développerai les noms, et les machins puisque je ne suis pas maîtresse es design, que ne n'en ai ni l'étoffe, ni la carrure. Que dans ma vraie vie je travaille pour un magazine d'architecture, où l'écriture doit être précise et sérieuse et qu'ici j'ai, simplement envie de me laisser aller, de partager, sans prise de tête. Je me détends, quoi !



Début novembre, pour mon boulot, j'ai visité la Designers'Saturday * à Langenthal. C'est pas Milan ou New-York, mais ici en Suisse, dans une région qui recouvre un grand nombre de fabriquants de meubles, ou d'objets s'apparentant à la décoration ou à la construction.



Et comme, je pense à mes petits billets souvent, très souvent j'ai ramené quelques florilèges. J'ai des dizaines et des dizaines de photos prises à l'arrache, je vous en mets quelques unes...


On a eu droit aussi à la présentation mondiale des fameuses chaises " VEGETAL" *des frères BOUROULLEC. Ils sont édités par Vitra *, qui est Suisse... ceci explique cela.



En attendant, c'est sur ma RAR de Eames que je fais ma maligne. Ma première chaise que j'ai, j'ose à peine le dire, gagnée dans un concours, il y a presque un an... Je me suis faite un plaisir de la photographier sous la blancheur du paysage, ce matin. Juste pour vous.


* = tu cliques et tu te retrouves sur un site en rapport avec ... ! Magie de l'informatique. Je me permets de préciser, car j'ai des amies de la vraie vie qui viennent et pour qui ce monde est nouveau, qui détestent tout ce qui est ordi et qui n'ont toujours pas compris ! Donc c'est pour vous les nanouzes.

dimanche 23 novembre 2008

Javier fais-lui mal !!


C'est dans l'air... la faute au froid, Noël et ses retrouvailles parfois pénibles, les soldes encore loin (Fri nous le rappelle ici).

Besoin de se réchauffer le moral, de rêver, de fantasmer, de laisser sortir la midinette qui sommeille, de délirer, de ne pas se prendre au sérieux.

Pour toutes ces raisons et d'autres bien trop obscures pour qu'on creuse, ZABOU et moi, lançons une battle qui pourrait bien changer la face du monde et chambouler nos hormones.

Nous voudrions savoir qui est le vrai, le seul, celui qui l'espace de 24 heures nous fera oublier que nous sommes des femmes respectueuses. Ici nous parlons vrai, nous parlons homme, nous parlons phéromones. On oublie que JAMAIS ce sera le nôtre (avec un comme ça c'est clair qu'une laisse est nécessaire en dehors des amusements en chambre). On imagine pas une vie avec enfants et chiens. On parle purement sensations qui parcourent le long de l'échine !!



Je commence soft ! Javier Bardem a tourné avec les plus intéressants (wikipedia vous renseignera sur sa filmographie, c'est pas vraiment le but de cette battle), n'a pas hésité à s'enlaidir, à retenir la bête ultra-sex qui se tapissait dans son âtre. Il est sincère dans ses rôles et a joué dans un film tiré d'un des livres de mon auteur fétiche, Cormac Mc Carthy. Croyez-moi ça vaut tous les pectoraux du monde. Il nous prouve qu'il a de l'instinct, du goût et probablement un cerveau.




Et...sincèrement les filles, vous avez déjà vu plus animal ??? Plus j'ai une bombe dans mon (caleçon) ventre. Nez cassé, barbe râpeuse, lèvres sensuelles, physique de rugbyman. Non sérieusement, même si vous aimez d'Amour Zabounette, vous ne pouvez nier que même la plus bourgeoise des bourgeoises a la narine qui frétille à la simple vue de Javier qui plante son regard dans le vôtre via l' écran. Que celles qui ont vu le dernier Woody me disent le contraire et je leur décloue les boots, leur coupe les franges de leur Yakari'shoes. Dans ce film, moins léger qu'il n'en a l'air, il est tellement juste qu'on serait capable si on le croisait de laisser nos plumes et plus encore...

Face au bellâtre, le ... (je trouve pas de mots)

Non, mais vous y croyez à la première place ???

Le pauvre Daniel (déjà son prénom à moitié féminin), n'a plus qu'à se rhabiller. Dans son moule-burnes bleu-ciel... émergeant de l'eau comme une sirène au regard salace, version masculine de la bimbo, j'avoue qu'il me laisse de glace. Quand il court, la ligne qui lui fait office de lèvres, ça inspire pas trop... J'dis ça mais libre à vous de le préférer.

La messe est dite. J'ai été un peu basse sur Dan. Tous les coups sont permis ! Parce que la sincérité est ma nature première, j'avoue que je le trouve très bien en James, mais pas en mec...

Vous avec 24 heures chrono pour laisser vos coms. Pour JAVIER c'est chez moi, pour la tantouse c'est chez Zabounette, en tapant ici. Alors les timides des coms, mon petit lectorat montrez-moi que vous en voulez, que Javier est au-dessus de la mêlée. Lâchez-vous, il en va de NOTRE honneur de Femme.

Savez-vous ce que nous remportons au bout ??? Nada !!!

Par pur altruisme nous faisons ces billets. Si c'est pas beau !!

Message personnel pour Zabou ! Dans tous les cas, une bonne bouteille te sera envoyée...

jeudi 20 novembre 2008

Madame Patate



Je me demande s'il existe un vêtement avec aussi peu de potentiel ou plutôt autant d'atouts pour me faire ressembler à Madame Patate.

OK, un tregging, un pull court, des repetto, ça non plus ça ne fait pas exactement ressortir ce qu'il y a de mieux. Sauf si tu as 20 ans ou que tu pèses moins de 50 kg pour 1,75 m....

J'ai passé des années à me les peler tout en croyant que ben oui l'hiver tu as froid ! Cabans, manteaux courts longs, vestes en cuir, écharpes, multicouches, le froid me transperçait le sang. (J'ai vécu 7 ans au bord du Léman, un traumatisme pour une fille du soleil.)


Un jour de décembre, entre chiens et loups, transie au parc, une amie me dit "t'as qu'à mettre une doudoune t'auras plus froid". Ah! Ah!Ah! quoi ? moi ? une doudoune ? Non mais autant demander à Cécile de Ménibus d'être distinguée.


Ne croyez pas que je suis closed, mais des fois, j'ai des idées toutes faites. Je disais pareil avec les leggings... comme quoi !


Et voilà qu'une amie généreuse et dépensière qui avait porté au moins 4 fois sa doudoune me propose de la revendre 5 fois moins cher. Oui parce qu'en plus faut payer pour porter une doudoune... Et celle-là vaut autant que mon dernier Darel ... elle fût The doudoune. 5 hivers que je la cajole, autant dire une éternité. Marithé+ François Girbaud ont réussi l'impensable: d'un vêtement anti-tout ils ont créé une pièce originale, pleine de personnalité, avec des détails qui les caractérisent, rock en doudoune c'était pas gagné d'avance.





Et, miracle, je vous promets que sitôt le monstre enfilé je me suis sentie mais bien, mais bien. Elle est légère, tu te loves dans cette matière et tu crois que Valérie Damidot te fait un gros poutou. Ou Carlos, ou Marianne Jame. Non, mauvais exemples... enfin, tu es à l'aise.


Je ne la mets pas tous les jours, faut pas pousser non plus. On peut souffrir un peu, hein ? Elle a l'avantage de se marier aussi bien avec une jupe qu'une robe. C'est en jeans et motardes que je préfère l'associer pour rendre hommage à ses créateurs. (n'importe quoi c'est parce que je préfère)

Depuis ni le vent glacial, ni la brume ne m'effraient. Je peux braver la tempête et je n'ai plus peur du froid avec ma MFG.

Quitte à ressembler à Madame Patate autant que ce soit avec dignité.


mardi 18 novembre 2008

Lady Marion


Cette photo, ce matin en lisant le dernier Edelweiss* je reste scotchée, bouche bée face à cette sublime, que dis-je sublimissime Marion Cotillard.

La mise en scène, les couleurs, trop, vraiment... le noir intense qui se démarque. Impossible de ne pas tomber sous le charme du magicien Peter Lindbergh ? Une vidéo à voir sur http://www.ladydior.com/.

Et Marion ! Les chevilles enserrées dans des sandales dont je pourrais pleurer devant (non, je ne bave pas, c'est sale), la taille cintrée, la jupette, les jambes, le teint, le décolleté parfait (quoi ? vous croyez qu'ils auraient retouché la photo ?), les mains jusqu'au plus petit doigt délicat posé exactement comme il faut, le maquillage... J'arrête là Tout j'aime tout...

Vous remarquez que j'en oublie le sac. C'est vrai que c'est pas celui dont je rêve. Mais, en même temps, avec un jeans, un AM loose, une petite veste bien coupée et des Converse, ça va, j'ose sortir de chez moi !

L'image est juste magnifique et je voulais le dire !


*entre nous je suis aussi dans le dernier... et je pleure de honte...
P.S. Je voudrais faire un peu plus "sérieuse", mais sitôt que je me connecte pour écrire sur mon blog faut que je déconne... ça se ressent peut-être pas, ça m'agace mais ici ça vient comme ça.

samedi 15 novembre 2008

DIM'oi oui


Un vieux fantasme ces bas qui tiennent par magie. Te font le galbe de la jambe sexy, tu les enfiles l'oeil noir et lourd, la cheville fine posée sur un fauteuil de boudoir, terriblement femme, mystérieuse et lointaine. Quand tu ondules dans les rues l'air peut aisément se faufiler et caresser ton popotin que tu as haut et ferme, involontairement, un souffle de vent dévoile la dentelle qui enserre le haut de ta cuisse et ce sans aucune once de vulgarité...

Vous l'avez compris un fantasme par définition est imaginaire !

Dans la vraie vie le geste évocateur tu le fais seule dans ta salle de bains, le pied râpeux sur la cuvette des WC, pour les gambettes de poulet ça plisse le long des mollets, pour les jambonneaux ça serre et laisse des marques sous ta robette en soie, et là un scoop : rien de tel pour mettre en valeur une culotte de cheval, l'hiver le froid t'assure au mieux les fesses gelées au pire un bon rhume là où t'aimes pas, quand tu te baisses tu n'es pas sûre que ta lune ne soit pas affichée à la face du passant, tu tires inlassablement sur ta jupe pour pas avoir l'air d'une fille trop ouverte.

Et......

Daphné est arrivée.... et moi pauvre suiveuse devant l'autel des modeuses je craque. Qu'on se le dise j'aime Daphné Bürki. Cette fille est folle, déjantée, drôle, pertinente. Je voudrais faire un scalp de son carré. Daphné c'est un style, j'entends des mauvaises langues jacasser et ben je m'en fou cette fille me plaît. Daphné a de la personnalité et Dim a eu fin nez de la choisir pour redonner un coup de botox à son image. Je pense qu'il s'agit de marketing !!! (à ce moment précis un sourire devrait se dessiner sur tes lèvres si ce n'est pas le cas c'est que mon mon humour est à plat). Marketing ou pas, le week-end approche, un peu de temps devrait se profiler.

Donc, profite pour voir les stupéfiantes leçons de mode tournées par miss Pompon, ici. Ces derniers jours je peux vous dire que c'est pas que je riais chaque 2 secondes. Et bien, crois-moi, hier soir, d'une seule traite, j'ai tout regardé et ça m'a fait vraiment du bien.

Ensuite, si tu as été convaincue, tu files acheter ces fameux Dim up. Tu te mets en condition, genre Rita Hayworth, Audrey Hepburn, tu laisses la Fâmme qui est en toi s'exprimer, celle qui a le retard lointain, qui sait qui elle est et à qui on le fait pas.

Je te fais confiance : Dim up, talons, mini, décolletés, ongles prunes, lèvres rouges, oeil charbonneux ça va pas le faire.

Non mais que je suis affreuse, les filles vous êtes sublimes avec ou sans ces attirails et vous n'avez pas besoin de mes conseils... Pour un repas en amoureux, une soirée de délire avec les copines je dis oui.

Entre nous, pour moi je vais en porter. Ben oui, on sait bien que la beauté est intérieure et qu'elle rejaillit... Jean-Claude sort de mon corps, please.

mardi 11 novembre 2008

Le coeur lourd

En débutant ce blog, je me suis fixée de ne pas parler de ma vie intime et privée. Et si c'est le cas en toute légèreté, détachement et humour.
Je suis un peu absente et le serai, pas longtemps, je l'espère, car l'un de mes deux fils a été hospitalisé aujourd'hui.
Il y a 4 semaines qu'il traîne une énorme fatigue et il n'arrive pas à remonter la pente. Il se nourrit à peine. Lui, si vif et joyeux en même temps que son appétit, il a perdu sa joie de vivre.
Les maladies graves sont écartées depuis le début mais ils ne trouvent rien. Donc ils vont chercher.
Un petit truc qui le chicane mais quoi ? Peut-être une piqûre de tique... C'est vague pour le moment.
Ça me fait du bien de pouvoir l'écrire et même si ce n'est pas le but je m'autorise une parenthèse pour vous donner de mes nouvelles. Je ne vais pas m'épancher, mais celles qui sont mamans me comprendront très bien.
Tenez-nous les pouces et j'espère à très vite pour de belles nouvelles.
EDIT DU 13 NOVEMBRE à 18h51
Les premiers résultats concrets sont arrivés en fin d'am. Il a été piqué par une tique il y a déjà quelque temps. On avait pas vu... Un team multidisciplinaire s'occupe de lui. Ils approfondissent. C'est rassurant (culpabilisant aussi comment ce fait-il que je n'aie rien vu..), On attend. Merci pour vos messages, vraiment ça m'a fait du bien. Bises.
EDIT DU 15 NOVEMBRE 03.02 DU MAT.
La maladie de Lyme a été détectée. Cette sâleté de bestiole a infecté mon petit bout en septembre. 2 semaines d'antibios, puis contrôles et tout devrait rentrer dans l'ordre. Ouf ! Il est sorti ce soir et reprise de l'école à mi-temps jusqu'en décembre.

mercredi 5 novembre 2008

La bergère




"Il pleut, il pleut bergère et ron et ron petit patapon..."


Des trombes d'eau, des baquets entiers de flotte, ajoutez le froid... vraiment le temps idéal pour ce que j'aime ...





Et oui ! j'ai toujours l'esprit de contradiction. C'est l'hiver ou quand le temps ne permet pas les gambades dans les champs que je pratique l'un de mes sports favoris.

Incognito, la femme-grenouille c'est moi. Assez formidable cet accoutrement. Tu nages tes longueurs seule au monde. Tignasse planquée sous le plastique mais non moins pratique et inévitable bonnet. Le maillot, Speedo au bout de 15 ans t'en peux plus (le "comme des garçons" pas trouvé), allemande de l'est ça va un moment, tu changes, mais faut que ça tienne, que la bretelle ne glisse pas. J'ai jetté mon dévolu sur un "Banana Moon" et je suis très contente (ben dites-moi, une info aussi capitale,  ça va changer la face du monde... Barack Obama fais gaffe).

Petit aparté : je suis trop heureuse qu'enfin les Américains aient un peu de cervelle... Je ne suis pas dupe, le charismatique Barack n'en reste pas moins un homme politique. Et par définition, sorry ... parole, parole, parole (dans vos têtes entendez Dalida). Mais pire que ce gros débile évangéliste démago au QI d'escargot qu'est Bush c'est pas possible.


N'oublions pas les avantages de l'eau loués par la belle (clique sur son prénom) Marie. Les ailes de Batman se rétractent, Robin déboule (j'ai avalé un clown à midi), les jambes tirent, je sens que je suis vivante et je me régénère l'esprit dans l'eau javellisée de ma piscine municipale.

Une copine de temps à autre, mais c'est en solitaire que je m'adonne à ces moments bénis et bihebdomadaires. J'ai mes petits rituels et je ne suis pas partageuse de mes trop rares instants de plénitude. J'aime le silence, le bonjour aux p'tites mamies retraitées, le vide. Quand un rayon de soleil baigne l'eau (faut le faire), alors là c'est carrément le Nirvana.

Vous l'aurez compris, la piscine et moi : une histoire d'amour fidèle.

Quand je ressors c'est de l'intérieur que je me sens propre...


dimanche 2 novembre 2008

Les yeux dans les yeux...


Mes Loulous, je deviens audacieuse... Mon humeur et mon humour relevés d'un cran, je me lance sur un sujet sensible, peu évoqué sur les blogs que je fréquente. Quitte à me faire huer sous les boots, ah ! pardon les motardes des fashionistas (de ma Suisse natale on a tendance à l'exagération), sans rougir, les yeux dans les yeux, lunettes sur le nez, Mémère sort du bois...

Les mauvaises langues diront que je veut appâter le chaland, tapiner, planquée derrière mon écran. Que nenni ! Le sujet m'intéresse, m'interpelle. A l'heure où nous nous devons de papoter frimas, mitaines, glacial, grosse laine, gilets je vais tenter le décalé, largué, out. Bafouillons ensemble sur le... décolleté.




Le mot est articulé timidement, faites entrer l'accusé. Je ne parle pas de vulgaire, de criard, de bois de Boulogne, non mes Loulous, c'est du décolleté suggéré que je propose.

Du costume d'homme, du pull en V, du coton loose tout est permis pour magnifier ces quelques centimètres de peau. Ni trop, ni trop peu, de l'entre-deux, du "oups, j'avais pas vu ce bouton décroché", ça j'aime... un peu sainte-Nitouche, mais assumée la sainte.



Gilet et chemise H&M


Voilà je me pose simplement la question. Pourquoi si peu ? Vous aimez, assumez, portez ? Ou est-ce définitivement fini ce dévoilement de féminité plus ou moins épanouie ?

Soyez indulgentes avec mes photos et ces quelques mots pondus, je tente de me dévoiler et je vous jure que ce n'est pas si simple... Je paie de ma personne pour ce billet !

Bises mes Loulous.

vendredi 31 octobre 2008

Vous en reprendrez bien un peu ?

Mon humeur modesque est au diapason avec le temps morne de ce presque novembre. Je n'aime pas cette période grise, ces jours qui raccourcissent, le froid mais sans les avantages de la neige. La brume me happe, s'insinue partout. Après ce bel automne et ses couleurs pleines de feux, la transition n'est pas aisée, l'entre-deux y'a pas à dire, ce n'est pas mon point fort !

Je devrais justement en profiter pour colorer la vie avec des Majeries, des Zara's ou autres petites perles, mais non, cette année ou du moins ces jours-ci je ne suis pas Marante pour un sou. Point donc de grosses écharpes moutonneuses à souhait, de Minnetonka, de motardes, d'ongles chocolat. Non, aujourd'hui une autre sélection de choses qui réchauffent l'esprit et permettent une hibernation méritée.


Je vous dépeins le tableau: la leçon de Marie appliquée à la lettre, un bon gros pilou, une couette qui sent l'adoucissant, un thé fumant et vous voilà prêtes à ingurgiter quelques pages savoureuses et distrayantes...

Cette sélection n'est pas la mienne, mais celle de la 2ème édition du Jury des Lectrices Edelweiss-Payot 2008. 17 livres à lire, à commenter, à juger et à noter. Je ne ferais pas ici de vraies critiques, ce n'est pas le but de ce blog (ah ! y en avait un ??). Je vous donne ceux que j'ai préféré ainsi que le lauréat.


La gagnante 2008 est Claudie Gallay et ses "Déferlantes".


L'hypocrisie n'étant pas mon fort, je ne vous cache pas que je n'ai pas du tout choisi ce livre. Un peu niais, un peu "Arlequin", le gros point faible est que l'on devine l'intrigue dès les premières pages... Par contre, j'ai eu la chance de rencontrer et de papoter un peu avec l'auteur. Femme sensible, torturée, attachante, vraie. Elle m'a donné l'envie de découvrir le lieu central de son roman La Hague.

Mon grand favori, Laurent Gaudé - "La porte des enfers"


Une imagination sans conteste, une écriture fine, racée un texte riche qui reste gravé. Pas de clichés, pas de pathos alors que ça aurait été facile de tomber dans ce piège. J'ai été marquée tant par le talent de cet écrivain que par l'histoire et les mots choisis, élaborés mais sans chichis. Excellent.

Un grand coup de coeur "Le jour où Nina Simone a cessé de chanter".


Bouleversant, violent, cru. Sans être un féministe militante, la liberté en général, celle des femmes en particulier me touche. On sent ce texte vivant, vibrant. Il prend aux tripes et parle de l'accoutumance à 'horreur, la difficulté voire l'impossibilité de vivre dans un pays en paix quand on a connu que l'indicible. Ce fût un spectacle avant un livre, il raconte l'histoire vraie de cette femme aux moeurs inadaptées à son pays, extravertie et extrême. J'ai beaucoup aimé.


Dans les autres moments très bons que vous pourriez passer avec les livres, j'ai apprécié aussi :


Appelez-moi par mon prénom - Nina Bouraoui.
Roman Nègre - Dan Franck
Inassouvies nos vies - Fatou Diome
Un lieu incertain - Fred Vargas

Ainsi que ceux-là avec lesquels on passe aussi un moment sympa.

Nous vieillirons ensemble - Camille de Peretti
La valse lente des tortues - Katherine Pancol
Le temps d'une chute - Claire Wolniewicz


Les autres, bof....


Ces jours-ci, je termine Lacrimosa de Régis Jauffret et ai commandé un autre Cormac McCarthy.


On en reparlera si vous le voulez.

Je ne veux pas vous ennuyer avec mes critiques. surtout que les rapports aux livres sont charnels quand on les aime, si, j'vous jure... devenez Jury de lectrices... et vous comprendrez à quel point on peut se battre pour un livre... Conseiller un livre sans connaître les goûts de son lectorat (ah ! ...) = aller droit au casse-pipe !

Vous me pardonnerez ce long billet mais chose promise...

A très bientôt avec un moral plus chaleureux, des idées plus fantasques, des looks à frémir. J'ai pondu un autre billet mais je ne sais pas si je vais le diffuser tant il est à contre-courant.

Allez, bises mes Loulous...

mardi 28 octobre 2008

Mon Léo



Ah la la, mes Loulous, j'ai vécu hier au soir, un moment intense de bonheur à l'état pur.

Le World Tour de Léonard Cohen l'a posé, le temps d'une soirée à l'Arena de Genève. Je précise tout de suite que je ne suis pas docteur es musico, Philippe Manoeuvre ne vit pas dans mon corps non plus. Donc ce sera purs sentiments...

Léonard Cohen ce crooner facétieux, au regard malicieux, empli d'une sincérité sans artifice, la passion intacte malgré son âge. 15 ans loin des salles et le voilà, fluet bonhomme, emplissant la scène par sa présence intemporelle et son charisme.

Malgré cette grande salle sans âme il remplit tout l'espace en quelques minutes. L'impression d'assister à un concert intimiste. Son humilité et son respect pour ses musiciens excellentissimes est touchante. Les nouveaux "talents" qui croient qu'en passant à la TV sont des Grands, devraient en prendre de la graine.

3 heures qui passent bien trop vite. Je ne sais pas vous, mais il m'est arrivé de vivre un de ces moments magiques et précieux, m'en rendre compte et savourer chaque seconde parce qu'on sait que cet instant n'est pas éternel.. Ce concert fait partie de ces moments trop rares où tout pourrait s'arrêter.

De la grâce, de la très bonne musique, des musiciens à tomber, cette voix inimitable que j'adore, des chansons indémodables et puissantes...

Vous l'avez compris, mes Loulous, volez, courez, laissez-vous emporter par ce grand grand Monsieur. Le temps d'une soirée j'ai côtoyé le Paradis et ses anges bienfaiteurs...

Je vous mets le lien avec les dates des prochains concerts, ici.

samedi 25 octobre 2008

La constance de l'incohérence


Avec un titre pareil, je vais loin aller loin ...

Mardi donc, shopping et soirée Prix des lectrices à Genève (j'en parlerai dans un prochain billet, promis)

Je me faisais une joie d'errer, fébrile, dans les rayonnages de l'espagnol. Je salivais à l'idée de tâter le Léo. De caresser le doux coton  avant d'en ramener un ou deux ou trois comme vus chez Frieda. Voyez le genre...

Léo m'attendait, fier comme Artaban, canaille juste ce qu'il faut, sexy comme Javier, doux comme le torse de Kad. Et alors, me direz-vous, on sait déjà tout ça... c'est vrai... Ben, cohérente comme pas deux, je suis rentrée avec ça...



Autant de ressemblance entre eux qu'un 2.55 et un Kelly... oui, je sais...


Envie de pull Zaraamericanvintagisé.Plus, tout vendu,  nada, je pleure, je supplie... Je voulais du sobre, du doux, du confortable. Ben...je reviens avec ça...


Je sais aussi ressemblants que Woody et Marlon, période "Dernier tango..."...


Toujours dans ton envie d'intemporel, de doux, d'écharpe, de chaud, de câlins qui t'enroberaient de laine dans les matins gris et les soirées glaciales.. ... Toujours aussi logique tu reviens avec celui-ci....


Normal... un t-shirt...


Tu penses en rester là. Ramener, une belle paire de bottes grises, qui flottent sur tes mollets de montagnarde,  tu réfléchis, tu te promènes 2 heures avec elles au pieds. Et tu repars, sans. En sachant que n'y reviendras pas de sitôt et que c'était la seule dans ta pointure.

C'est tout moi ! Avoir envie, puis quand tu tiens l'objet de tes convoitises, se dire que non t'en as pas vraiment besoin. Que la vie c'est pas ça. Tu culpabilises, tu penses à la profondeur de l'être, au but terrestre qui t'anime. 

Et le lendemain tu regreeeeeeettes à mort. 

Tu sais que tu n'es pas superficielle, que tu ne fais pas les choses pour plaire, que tu as horreur d'afficher les marques, que tu es simple, sincère.

Tu finis par accepter que vivre avec ces futilités qui habillent la vie d'une couleur plus gaie ça t'aide à supporter plein de choses, et tu continues d'entretenir ton âme, d'aimer, de donner, d'être authentique.

Et m.., tu ADORES LES FRINGUES. Et ça, ça ne change pas qui tu es...




dimanche 19 octobre 2008

Jurée, c'est le pied !


Je dévore, je dévore des livres par dizaines. Presque toujours, la nuit dans mon lit. Ma lampe de chevet tamisée par un tissu pour laisser dormir mon mari. Avec les années (l'âge, quoi), j'essaie de ne pas veiller trop tard pour être plus ou moins sympa au réveil.

Quand je suis plongée dans un roman, impossible d'en sortir. Je vois les scènes, je vis l'histoire intensément. Je décortique aussi et j'aime le talent de l'auteur, parfois plus que le récit lui-même. Un exemple ?? "Sur la route" de Cormac Mc Carthy. Ce livre-là m'a pénétrée jusqu'au tréfonds de mon âme. Sans dialogue, deux personnages, un décor d'apocalypse et en sortir un joyau de littérature. Du talent, à l'état pur. Ou dernièrement, au petit-déjeuner, je rêvassais et je cherchais quel était ce film dont les images revenaient sans cesse dans mon esprit. C'était un livre, "Birmane" de Christophe Ono-dit-Biot. Je l'avais lu il y a plus d'un mois et tellement mis en images les mots que je croyais avoir vu un film...

Tout ça pour vous dire que j'ai posé ma candidature pour devenir membre du jury littéraire des lectrices Edelweiss-Payot 2008. Et j'ai été sélectionnée. Me voilà donc gâtée de 17 bouquins à lire et critiquer de juin à septembre. Une papivore ne pouvait que se délecter... Une expérience que j'ai beaucoup aimée. Mais dans le lot, n'oublions pas les navets, les niaiseries, les prétentieux... Bref, à boire et à manger comme on dit chez moi. La chance également de rencontrer 9 autres femmes passionnées de lecture. Mon entourage, mes amis lisent, mais mon débit étant si élevé je ne peux pas beaucoup échanger. Une occasion rêvée.

Avant la première réunion, je me réjouissais à l'idée de faire connaissance avec les autres, d'entendre leurs commentaires, de boire un verre, et je l'avoue me rendre au centre névralgique d'Edelweiss, un magazine que j'aime. Résultat, nous étions probablement intimidées, sitôt nos délibérations faites je me suis retrouvée dans les rues genevoises, seule. Heureusement je dormais chez mon amie d'enfance et la soirée fut très belle. Par contre lors de la deuxième, je rencontrais dans l'ascenseur, Marilou, originaire de la même région que moi et Alex qui nous dit avoir été frustrée et déçue de notre premier rencontre. Et toutes nous avions eu le même sentiment. Résultat nous avons papoté, bu un verre et décidé de nous retrouver après la soirée de mardi prochain.

Le but était de nommer UN seul écrivain parmi les 17. Deux livres sortaient largement du lot. L'excellentissime "La porte des Enfers" de Laurent Gaudé et "Les déferlantes" de Claudie Gallay. Le débat a été amical mais rude. Chacune campant sur ses positions. Je n'aurais jamais imaginé que ce serait aussi difficile, aussi charnel. Corps et âme je me suis battue. Ça peut paraître fou, mais c'était viscéral. Débattre, écouter, argumenter, j'adore. Dans le feu d'une passion qui nous anime (et Dieu sait que la littérature engendre bien des sentiments), nous étions prêtes à tout pour honorer le romancier que nous avions élu.
Le point final sera posé mardi par une soirée à La Société de lecture de Genève, rencontre avec l'auteur, petits fours, et discussions avec les charmantes jurées... Il y aura probablement une interview de l'auteur et un compte-rendu de la soirée dans le prochain numéro d'Edelweiss. A ne point manquer !!

Je me réjouis beaucoup et serai accompagnée de ma grande copine que j'aime, Viou la folklo, pour une journée parfaite : shopping (zara m'appelle), bouquins le tout arrosé par quelques bons verres de vin..
Que demander de plus ?


vendredi 17 octobre 2008

Cendrillon en cage





Petit billet pré week-end pour vous montrer que sur mes mini-citrouilles je trouve des trésors.



J'aurais bien voulu dénicher un sautoir des Bijoux de Sophie ici ou un macaron French Factory ou une animalerie de la Baronne ici... mais, situations financière et géographique obligent, c'est H&M qui a comblé momentanément mes envies automnales et romanesques.

Il fait tout son effet et d'ici Noël ou un chèque providentiel je m'en contente...


jeudi 16 octobre 2008

L'Ecossaise des années 90


Robe vintage, pull Sarah Pacini*




1993, quand je mettais cette petite robe écossaise je me sentais super féminine, sexy, à l'aise, ce qui est un pari difficile... Je l'ai portée à une période de ma vie, affublée de Doc's. Et elle remportait un franc succès, tant auprès de mes amies que de la gent masculine.

Les années filent et elle (pas les nombreuses paires de Doc's) survit à tous mes déménagements, changements de looks, de styles. Lors de mon dernier déménagement il y a 3 ans, elle a fait rire bien des amies. Genre "Quoi ??? t'as gardé cette robe?" ou une autre "on a toutes un truc honteux dans son dressing !!", "t'es sûre de vouloir la garder?".

J'ai laissé dire, peut-être même douté mais impossible de me résigner à la jeter. Sûrement qu'elle avait l'odeur de cette période (des relents aussi, c'est vrai.). Pur sentimentalisme. Je ne sais pas vous, mais, pour moi, les vêtements, accessoires, chaussures, livres, musiques ont (presque) tous une histoire. Je me souviens d'un lieu, d'une personne, d'une odeur, de ressentis.

2008, à force de voir du tartan, de l'écossais et tous ses cousins carreautisés... pas folle la guêpe ! Je l'ai ressortie.

Pas encore osé la mettre. J'habite un village, déjà qu'avec une pochette on te demande si tu vas à une soirée... Quand tu mets une robe baby-doll on te demande pas, mais on sourit en pensant fort : c'est pour bientôt !!! J'vous jure que c'est vrai. Mais j'aime vivre ici, c'est chez moi je m'y sens bien. Un des points faibles ? 100 kil pour apercevoir le premier Zara ... On s'y fait très bien.




J'ai besoin de vous, mes Loulous...

J'ose ou j'ose pas ?


*PS.
Je suis encore un peu timide et n'ose pas me photographier, ça viendra peut-être. Je trouve les filles de la blogo si belles, qu'à côté j'ai l'air d'un bonhomme Michelin...


mercredi 15 octobre 2008

L'indémodable


Photo prise chez le sartorialist.


Voilà exactement, mais exactement le style que j'adore.

Je craque complètement pour cette tenue, ce look, cette silhouette, cette classe.

Je fonctionne au coup de foudre et ce dans tous les domaines. Paul Auster restera toujours mon Paulo même quand il se plante.

Quand j'ai vu cette photo sur le Sartorialist, j'ai eu un immense coup de coeur. L'image a continué à tourner, l'ordi éteint. Le pire c'est qu'elle me hantera encore pendant un moment.

Je voulais juste la partager avec vous, c'est tout.

Bises, mes loulous et à bientôt.



mardi 14 octobre 2008

De midi à minuit ...




Le matin ça le fait aussi...

Je ne sais pas vous, mais pour moi, pendre à mon épaule un nouvel et indispensable objet de fantasmes est un grand moment. Le coeur qui bat plus vite, le sourire béat (non pas niais...). Ah ! si j'vous jure la vraie amoureuse, un peu coconne.

La première fois que je l'ai vu, en avril dernier, sur une pub avec son ex-égérie, j'ai craqué à un point jamais égalé ... (pourquoi mon mari sourit-il ???)

Je n'ai pas les moyens de toutes mes envies, mais un bon-cadeau m'attendait dans la seule boutique de la ville où il se vend. Trop de bol!

Ni une , ni deux je vole jusqu'à l'entrée, certaine de ressortir avec le beau... Et bien NON. Les seuls coloris disponibles étaient le violet ou ... corail.

Depuis, à cause ou grâce au fait de ne pas pouvoir l'acheter, c'est devenu l'obsession, LE SEUL qui pouvait me combler. (bon j'dis pas que le dernier né de Jéjé en bleu pétrole...)* Finalement, après 7 mois, j'ai enfin eu le merveilleux dans mes bras.

Évidemment que je le trouve magnifique, mais de cette beauté simple et attachante. Minimaliste et si peu pas m'as-tu vu ... Un vrai Suisse, ce "Midday Midnight" de Darel.





*message subliminal si jamais le Père Noël passait par là...

P.S.

C'était pas très sympa de vous alpaguer de cette manière, hier. Mais, en début de blog, on a ce sentiment de parler un peu toute seule...

lundi 13 octobre 2008

La curiosité est un vilain défaut...

Je vois bien que vous n'en pouvez plus de savoir qui est mon nouveau prince ???

Les vilaines...

Je sais c'est pas bien le chantage, pire que la curiosité, mais c'est comme ça...

Si personne ne m'écrit, je ne dirai rien et je serai maaaaaaaaaaalheureuse avec le beau...

Parce que c'est évident que partager c'est le plus important, non ???

J'dis ça mais j'dis rien...

Plus qu'une heure...

Je suis complètement tourneboulée, dans moins d'une heure je le prendrai dans mes bras....

Des mois que je l'attends ??? Il est grand, costaud, robuste, lisse et doux. J'en peux plus...

Des mois que je pense à lui. Et pour l'avoir, j'vous dis pas...

Dès que je l'ai vu, au printemps dernier, j'ai cru défaillir. J'étais dans un état proche de l'Ohaio, avec mon petit pull marine... 

Trêve de bavardages, j'espère que vous comprenez qui va arriver dans ma vie et devenir mon nouvel amoureux !!

Non ??? Suite dans quelques heures, mes loulous.

J'ai bien attendu 7 mois...

Indice : ce n'est ni Billy, ni Raoul, ni Jérôme parce que dans ma contrée perdue,  impossible ne serait-ce de l'apercevoir....

Bon, ça c'est plus un indice mais presque la réponse.

A tout de suite...

jeudi 9 octobre 2008

La force est avec toi !


Jedi, le retour ....(Je parle du Jedi mais je remarque que nous sommes jeudi, c'est un hasard..) Ce billet n'est pas non plus une apologie à une secte... vous allez comprendre.


Je suis convaincue, dans les tréfonds de mon âme, d'être née sous une bonne étoile. La faute à ma Mémé adorée qui m'a susurré ce refrain toute mon enfance. Et à force, j'y ai cru. Il m'arrive de pester, d'être la plus maaalheureuse du monde entiiiiier (croyez-moi ça je le fais très bien). Mais je suis convaincue d'être chanceuse.


En questionnant, subtilement (!), il va de soi, les gens qui m'entourent, j'ai remarqué que ce en quoi nous croyons, sans une once de doute, et bien, miracle ou pas, notre voeu se réalise.


Partant de ce principe, je fais des concours. Ca marche pour plein d'autres choses de croire en la force qui est en nous, mais ce n'est pas le lieu où j'en parlerai. . Ce blog est un endroit, où, délibérément je n'évoquerai que ces petites futilités qui adoucissent tant la vie. Je participe donc à des concours, mais ATTENTION, uniquement quand les prix me séduisent à mort. Sinon, pas la peine, car je vais gagner et priver quelqu'un.


Voilà quelques semaines, mon opticien lance un petit concours. Par hasard, oui vraiment par hasard, je passe chez lui et je participe... Ce qui devait arriver arriva. J'AI GAGNE. Entre nous, mon petit problème : la culpabilité, ce qui fait que je n'ai pas osé retirer le 1ER prix sans amener un bonne bouteille !


Quoi ??? Le prix??... Des lunettes, pardi. Je pouvais choisir celles que je voulais dans la marque imposée par le magasin.


Trop vues, je vous l'accorde. Mais j'm'en fous, je les aime. Mon papa ne mettait que ça quand j'étais petite. Ma madeleine de Proust, peut-être...


Et depuis mon fils m'appelle Sarkozy. Pour des raisons personnelles j'aurai préféré Bruni, mais bon...


Les voilà, mes loulous, les belles Aviator. Je ne voulais pas les acheter car trop vues partout. Et surtout parce que je suis siiiiiii raisonnable.

Alors merci à ma bonne Fée !

jeudi 2 octobre 2008

Boule qui roule


Grande amatrice de grosses bagues. J'en ai toujours une à mon majeur gauche. Grosse et costaude ou très originale, faut que j'en mette une dès le matin sinon je me sens nue.
La finesse pour les bagues, bof. Mais voilà que, lors de mon dernier anni, j'ai ai reçu une, très différente et éloignée de ce que j'affectionne habituellement.

Fine et puissante. délicate mais pas fragile. Très originale (normal c'est belge!!), mon doigt, ma main, mon corps... l'ont très vite adoptée.

J'aime sa féminité, cette boule qui roule librement sur mon doigt. Oui elle roule vraiment, on dirait qu'elle vit. (Jean-Claude sort de ce corps).

C'est une Belge, donc, qui crée quelques merveilles. J'avoue que je n'aime pas tout, mais il y en a déjà une qui me fait de l'oeil.

Pour celles que ça intéresse (et oui, comme l'attestent les coms, j'ai un très grand nombre de lectrices ...), elle s'appelle Marianne Timperman et c'est ici