Ce week-end, le froid et quelques flocons ont signé la fin du superbe été indien que nous avons eu la joie de vivre ces dernières semaines. Toujours, pour moi, lors de cette arrivée attendue mais peu désirée, un léger vague à l'âme s'installe doucement. Pas désagréable, juste un brin nostalgique.
Sans raison, j'ai pensé à la transmission. Lorsque l'on est parents, inévitablement, on y songe de temps à autre. En fait, ce n'était pas un hasard, j'étais dans la salle de bains. Il y avait ces produits Le Petit Marseillais. Produits qui, après la valse des Mustela et des bains sous surveillance, sont devenus coutumiers de la cabine de douche. Ce n'est pas franchement glamour (et pas sponsorisé!!), accessible, banal, et pourtant je les aime, ces bouteilles colorées.
A plusieurs reprises, j'ai
parlé sur ce blog de l'importance vivace, vivante presque, des odeurs. Mes fils, au sortir de leur toilette, surtout si un nouveau-venu flacon a remplacé l'habituel (packs de 3 ! ça dure... ;)), j'ai droit à des remarques sur l'odeur trop féminine ou "trop bonne"... Rien de bien extraordinaire, des mots dits au passage, entre deux portes. L'air de rien, peut-être qu'un jour, ces senteurs seront pour eux des Madeleine. Des effluves aux goûts de l'enfance, des souvenirs heureux, je l'espère, de notre vie familiale...
Qui n'a jamais, des images qui remontent, la gorge qui se serre ou au contraire les yeux qui s'éclairent, simplement en respirant une odeur de notre enfance. L'objet également, sa forme, la typo caractéristique qui, à leur simple vue, ramènent à nous un temps pas si lointain....
La simplicité quotidienne n'est pas si innocente.