jeudi 30 juin 2011

L'eau, le soleil et la mer



Post en mode décébré, j'annonce...

La mer... Intensément une renaissance à chaque rencontre. Toujours. Je suis excitée mais pour le moment encore dépassée par le tambourinement incessant des "il faut que" et "n'oublie pas..". Médics, crèmes, lessives, copies à rendre pour... ah ! c'était pour ce matin....  Encore deux jours... rien que d'y penser, frissons de plaisir. Même si les habitudes m'horripilent, inlassablement, les mêmes reviennent comme une ritournelle proustienne.

jeudi 23 juin 2011

A confess


Nul doute, que je ne suis pas la Mata Hari de la sape ces jours (l'ai-je été ?;D). Je m'habille joliment de l'intérieur, ça prend moins de temps le matin ! Je regardes les autres. Ca me convient parfaitement. Les soldes ? Je vous raconterai ça plus tard... Pour l'heure, avant de quitter les alpes valaisannes pour l'air iodé en fin de semaine prochaine, une envie de vous raconter quelque chose qui me tient à coeur. Avouer peut donner du courage, dire apaise ... 

Je suis comme un homme obligé de contenir ses foutres. Plein à exploser...


Je sens que vous sentez que mon humour décampe, que ce modeste blog-mode est plutôt blog que mode ces derniers temps, qu'il y a un truc qui ne tourne pas rond pour parler simplement. En fait, j'ai tant de mots, prêts à être lâchés sur du papier, à courir sur les touches de mon clavier, que je suis complètement habitée par eux. Rien d'autre n'a d'importance. Que j'entends des "maman, pourquoi tu m'écoutes pas ?" alors que je suis là, juste à côté, physiquement présente mais loin, si loin de tout et de tous. Que les fringues, motifs et prétexte de ce blog,  me laissent presque froide (presque - faut pas déconner non plus)

mercredi 22 juin 2011

Trouver sa grâce


Comment vous raconter ce que j'ai ressenti en regardant ces photos de Clara Gomez (illustratrice)* prises par Vanessa Jackman.

Évidemment, la fille est délicieuse, son sourire lumineux, sa grâce presque extatique. On devise souvent sur l'allure, le style. Je crois, moi, que parfois il faut chercher et que parfois il faut oublier les théories. Qu'il n'y a qu'en se connaissant, sans chercher à imiter qu'on parvient à être soi.


Ne vous êtes-vous jamais retournée sur une gamine de 3 ans, qui, par le simple fait de se mouvoir, de choisir de porter une robe verte et des bottes en caoutchouc, est plus céleste qu'une icône ? On est souvent beaux enfants, car on n'a pas encore calculé à "être quelqu'un". On est. Sans questions, sans besoin de reconnaissance.

mardi 21 juin 2011

L'art de la simplicité



Je vous vois sourire, vous savez.... un sac, un de plus, apparié au philosophique bouquin "L'art de la simplicité". Ils posent bravement à l'ombre d'un saule, l'air de ne pas y toucher. Comme s'il était naturel qu'un achat supplémentaire soit crédible face à aux règles du presque dépouillement. Je vous assure qu'il y a corrélation.

En préambule, merci à Marie qui, grâce à ses notes dans la mouvance "peu mais mieux" m'a fait exhumer ce livre. Merci aussi à l'une de mes lectrices, Poppins, qui dans les comms de ce billet, sans que je ne sous-entende ma lecture du moment, intuitivement a évoqué ce livre. Ô précieuses, sont ces, mes, vos lectrices qui déchiffrent entre les lignes avec application et fidélité. Et zut aux gorgones qui ne supportent pas les mots barbapapas. Je joue ma cannoise.


A la base, je déteste les sacs en bandoulière. J'aime le mot bandoulière pour un tas de choses. L'amour en bandoulière, la bienveillance en bandoulière, la liberté en bandoulière, la sagesse en bandoulière... Mais pas le sac. Sauf, qu'il est éminemment indispensable. Rien à voir avec le désir ou l'envie. S'il y en a bien créé pour faciliter notre vie de femme à sacs, c'est bien lui. Je ne vous raconte pas une soirée avec une pochette et un perf sous le bras, un buffet de verrines ibériques démentes, de l'excellent champagne et du rouge à se défroquer. J'ai passé mon temps à renverser bulles et poulpes...

dimanche 19 juin 2011

Chic Cham - educate your sofa


Elles ont ce goût exquis des filles qui ont du style. Elles ont ce sens du détail qui crée des ambiances, l'amour du beau - des matières au design, avec une pincée de mode. Elles sont suisses (vous pensez bien que mon petit côté chauvin est gonflé de fierté). Ce sont Annabelle et Pauline, les deux créatrices de Chic Cham.


Je ne sais pas vous, mais pour moi, la simple évocation du mot  CHIC CHAM bruisse d'un avant-goût qui chatouille ma curiosité.


En sanscrit "sheek sham" signifie éduquer... Harmonie, car les produits sont fabriqué en Inde, non seulement dans la tradition et le savoir-faire mais également dans le respect d'une charte de travail éthique. Design, savoir-faire, éthique, un mélange parfait.



jeudi 16 juin 2011

Les espadrilles Maurice et moi


On ne va pas jouer à qui "qu'a-dit-en-premier". L'espadrille est, c'est un fait. Fonelle en a parlé, Garance s'interrogeait et nous sommes nombreuses à lancer des ouiiiii.  De son spot aux effluves marines, il y a deux ans déjà, oeil de lynx, démontrait que cool et espadrilles faisaient (font) le style. On en a tous porté, synonyme asbolu de la coolitude, souvenirs des vacances (pour les campagnes suisses c'était LE truc à ramener dans ses valises).



Sans être trop potache, elle me fait penser à une vieille blague : " tu veux quoi pour Noël ? - des tampons, parce qu'on peut tout faire avec, du cheval, du ski, de la natation...".  Grâce quand tu nous tiens ! Vous êtes d'accord que short ou jeans coupé, ou robette ou pantalon... peu importe le flacon finalement à chacun de faire son cocktail maison, l'espadrille s'acoquine à merveille avec nous.

Maintenant qu'elles sont légion, même en suisse romande, reste le souci pour les snobinardes. Ne pas avoir la même paire que les copines ! J'ai trouvé... Maurice & moi....

mercredi 15 juin 2011

Changer, évoluer, grandir


On ne sait pas d'où elle vient, ni comment, ni pourquoi. La métamorphose. D'abros des détails insignifiants puis des bouleversements qui ne la laisse plus batarde. Lorsqu'elle frappe à votre porte, il faut lui ouvrir grand les battants. On se prend de grandes bourrasques dans la gueule ou pas. Ce n'est pas toujours facile-facile, mais on sent qu'il faut l'accueillir, qu'il est temps de passer à autre chose. Sans se renier, sans imaginer des chambards de dingue, juste la laisser entrer et l' accepter.


Parfois on ne comprend pas tout de suite qu'on est en phase de bouleversements. Ma maman me disait toujours "avec toi, il faut toujours que tu tapes le nez fort, par terre, pour tu comprennes". J'en ai eu des signes indicibles puis mon corps s'est rebellé. Je découvre la douleur, lancinante et pénible. Pareil avec la déco, les gens, j'ai envie de chamboulements. Ca ne semble pas logique de brasser  le matériel, le corps et le reste. De sauter d'un canapé à des kystes ou une hernie. Au contraire, tout est intimement lié, le corps, souvent, fait comprendre que ça se bouscule. Avec lui, impossible de se voiler la face. Ricochet avec mon blog. Je voudrais le révolutionner en douceur. D'abord l'apparence, la bannière, quelques détails, le reste suivra de lui-même. Le mouvement naturel de la vie, l'évolution...

J'ai envie de filer ailleurs, sans renier, continuer de lire mes blogs habituels. Prendre le frais, l'air, aller sur d'autres rives. Par hasard (même si je n'y crois pas, au hasard), j'atterris au gré d'un clic à l'autre sur chic & chic....

dimanche 12 juin 2011

Plus que le temps d'une danse



Le vêtement usé et poli, celui qui escorte nos heurts et nos heurs. Celui qui, sans contrefaçon , le matin devient un rempart ou un exhausteur d'âme. Celui qui, reconnaît nos formes, les épouse les jours de liesse, les réconforte les soirées de dédain de soi, les adoube les moments de doute.

Il a son histoire, de ses origines de puceau à son acmé acquise en douceur. Il a connu la mise en quarantaine comme les heures de gloriole. Grand Prince il sait se faire humble face aux jeunes premiers, sans pour autant, sacré arsouille, déperdre son charme.



vendredi 10 juin 2011

Canonisée !

Jupe ethnique - Cadeau de la Snob !

Hier au soir, je me disais que j'étais la Mère Thérésa des fringues. Pas par vocation mais contrainte et forcée de par ma situation décentrée. Faut pas déconner ! Si je n'avais ni désirs ni besoins (besoin d'un sac, vous connaissez ?), je serais trop parfaite ;))))))) Si on peut plus rigoler. Nan, ces derniers temps je serais presque la DSK de la sape, celle qui pourrait sauter sur un t-shirt...


baver sur ce cabas XL de Stéphane Verdino


Photo @ Frédérique


mercredi 8 juin 2011

Sur la touche, la couleur


Sous les strates des brumes hivernales, j'entrevoyais avec bonheur l'éclat des couleurs pétaradantes que nous promettaient les beaux jours. Petit à petit, l'une après l'autre, l'audace chromatique a commencé a germé très doucement dans mes tiroirs. Du pink (à ma grande surprise) au bleu klein ou au vert prairie (mes chouchous).


Puis la grand messe a été célébrée, avec son idiotisme le plus agaçant ... color block. Sur l'autel de la tendance, celle-ci me semblait "à manier précautionneusement". Pourtant des hordes de femmes la célèbrent. Je reste sur la touche...

mardi 7 juin 2011

Ca vous dit de gagner des produits NUXE Body ?



Edit : suite à un souci de mise en ligne, c'est le même billet qu'hier. Le concours reprend à zéro ♥

Je me bats contre les habitudes. Dans ma vie trépidante, il m’arrive de changer le jour des courses familiales ou  l'heure des repas. Des trucs de dingues ! Mais je tiens à certains rituels qui jalonnent les jours et les semaines. Ces petits cailloux qui donnent un rythme et une couleur que l’on croit personnelle et qui fait du BIEN.

Avaler deux bols de café le matin dans la solitude et le silence (après le dernier claquement de porte de la maisonnée), lire quelques blogs, les sites d'infos,  lancer quelques mots qui se transformeront en idées ou pas, se réjouir de l’apéro du vendredi soir ou de ces toutes premières lueurs matinales qui augurent une nouvelle journée...
Il y a aussi ces habitudes obsessionnelles qui datent de mon adolescence et que je ne sacrifie jamais sur l'autel du quotidien. Même si elles sont d'une banalité édifiante, sans elles les journées sont moins belles !

mercredi 1 juin 2011

Pour une poignée de désamour


Photo @ Griottes *

Même si dans sa définition littérale, on note un semblant d'humour à l'expression, "poignées d'amour", dans MA réalité il en va tout autrement. Caroline, qui écrit comme pas deux m'a fait découvrir ce blog au titre évocateur "la taille mannequin c'est démodé". Vous pensez bien que ma tête est complètement charmée.

Dans mon interminable quête de l'acceptation de soi, les photos ont, pour un temps, apprivoisé mon reflet. Mais il serait fallacieux et hypocrite de vous dire que je suis en paix avec mon image. Pour vous dire la vérité, l'une des (petites) raisons inconscientes de l'ouverture de mon blog était d'accepter ceux qui avaient tapé l'incruste, un jour sans crier gare.