On ne sait pas d'où elle vient, ni comment, ni pourquoi. La métamorphose. D'abros des détails insignifiants puis des bouleversements qui ne la laisse plus batarde. Lorsqu'elle frappe à votre porte, il faut lui ouvrir grand les battants. On se prend de grandes bourrasques dans la gueule ou pas. Ce n'est pas toujours facile-facile, mais on sent qu'il faut l'accueillir, qu'il est temps de passer à autre chose. Sans se renier, sans imaginer des chambards de dingue, juste la laisser entrer et l' accepter.
Parfois on ne comprend pas tout de suite qu'on est en phase de bouleversements. Ma maman me disait toujours "avec toi, il faut toujours que tu tapes le nez fort, par terre, pour tu comprennes". J'en ai eu des signes indicibles puis mon corps s'est rebellé. Je découvre la douleur, lancinante et pénible. Pareil avec la déco, les gens, j'ai envie de chamboulements. Ca ne semble pas logique de brasser le matériel, le corps et le reste. De sauter d'un canapé à des kystes ou une hernie. Au contraire, tout est intimement lié, le corps, souvent, fait comprendre que ça se bouscule. Avec lui, impossible de se voiler la face. Ricochet avec mon blog. Je voudrais le révolutionner en douceur. D'abord l'apparence, la bannière, quelques détails, le reste suivra de lui-même. Le mouvement naturel de la vie, l'évolution...
J'ai envie de filer ailleurs, sans renier, continuer de lire mes blogs habituels. Prendre le frais, l'air, aller sur d'autres rives. Par hasard (même si je n'y crois pas, au hasard), j'atterris au gré d'un clic à l'autre sur
chic & chic....