vendredi 30 octobre 2009

J'ai vu en vrai Jimmy Choo chez H&M ...


Ce fameux secret zürichois, n'en déplaise à M1, ce n'était pas Polanski. Mais une invitation d'H & M pour sa collaboration exceptionnelle avec Jimmy Choo. J'ai eu la chance de découvrir en avant-première les fameuses pièces Jimmy Choo... Le 14 novembre elle sera enfin en vente au public. J'ai fait quelques photos, vous m'excuserez de la qualité, mais on peut se faire une idée malgré tout !


On a l'impression de la connaître tant on en parle. N'en déplaise aux blasés, in situ elle est nettement plus excitante que les visuels presse. J'ai touché, tâté, examiné, et bavé sur certaines pièces.

L'un de mes coups de coeur. Une qualité irréprochable, un cuir souple. CHF 249.--.


Tunique CHF 129.-- Pantalon cuir CHF 249.--

Robe dos-nu arrondi CHF 179.--

De l'excentrique pour le plat CHF 199.--

L'adorable Véréna porte une robe en daim CHF 399.-- Ceinture CHF 79.90

Tendance, glamour et sexy. CHF 199.--

Pochette zèbre, le nouveau léo CHF 149.--

Ceinture CHF 79.90


Un belle surprise, probablement leur plus belle collaboration. Les pièces sont typiques de Jimmy Choo, féminines, sexy en diable, glamour au possible. Du cuir, des clous, du zébré, du bleu, du noir pour les femmes.

La collection hommes m'a particulièrement séduite. Du cachemire, des sacs de voyage que je porterai (s) avec plaisir, des boots, du jeans, une veste en cuir. Intemporelle, chic, citadine... J'avoue être sous le charme.

Boots style gothique CHF 249.--
Boots en daim gris CHF 249.--

Pull 100% cachemire gris ou bleu klein CHF 129.--

Veste en cuir CHF 499.--

Il faudra s'armer de patience pour accéder aux pièces. Je vous laisse vous diriger ver le site ici, pour découvrir le système mis en place pour cette exclusivité.

Entre nous, vous voulez vraiment savoir ce que j'en ai pensé ? Des prix au-dessus des habitudes du suédois, normal, une collaboration de renommée internationale, même si, honnêtement, je ne m'attendais pas à certains montants. Je me demande si ce n'est pas une volonté pour freiner les achats compulsifs de petits malins qui revendent dans l'heure sur ebay.... Quant au style, c'est Jimmy Choo on aime ou pas. Il y a une jolie varitété, la qualité et les détails sont au rendez-vous. Certaines chaussures et les pochettes en zèbre font plus cheap. Par contre deux sacs en cuir sont de vraies belles pièces. De quoi se faire un joli cadeau. Je me répète mais, le corner hommes m'a vraiment bluffée.

Et vous, vous ferez la file d'attente le 14 novembre ?

Edit de 11H45 - Grande nouvelle !!!! H&M Suisse offrira à l'une d'entre vous un sac Jimmy Choo sur mon blog !!! Je vous tiens au courant très vite.

dimanche 25 octobre 2009

Il y a ... Vanessa Paradis




"Il y a" le nouveau clip inédit de Vanessa Paradis, réalisé par son tout vilain mari Johny Depp !!! Un best-of programmé dans les bacs le 23 novembre mais qui circule déjà pour nous mettre l'eau à la bouche. Elle tourne en boucle, les mots susurrés ont l'empreinte de la belle Vanessa Paradis (sa bouche, elle a fait quelque chose ? mode commérage...). La chanson a été écrite par Gaëtan Roussel , compositeur-interprète de Louise Attaque et Tarmac; il a également collaboré au dernier album d'Alain Bashung. Du Beau monde pour cet oiseau du paradis...

Il y a aussi les vacances toute la semaine. Une amie/blogueuse qui sera là quelques jours. Et un rendez-vous secret à Zürich que je partagerai avec vous, le week-end prochain (un indice... SJP et ses pieds...). Dimanche 1er novembre, un coming-out suisse romand. On en causera, si vous le voulez bien !

Une semaine riche. Je serai peu présente ici et chez vous. D'où le clip pour vous laisser en belle compagnie.

Des becs !

vendredi 23 octobre 2009

Les belles surprises


L'attente est quelque chose contre quoi je me bats. Il suffit que je veuille, que je cherche, pour que je me retrouve bredouille. Ce qui me conditionne, mes petits plaisirs de la vie sont l'improvisation, l'inopiné, le hasard.

Les rencontres, les soirées, les babillages et les vêtements, ont alors, un goût d'interdit, une aura magique.

Preuve en est mercredi matin. Alors que mes pas me menaient vers le supermarché et les courses hebdomadaires (oui, les princesses mangent aussi), je furète dans une enseigne inhabituelle. Bien deux ans que je n'avais mis les pieds.

Sans crier gare, pendouillant lamentablement, un unique exemplaire de gilet-perfecto. Soldé 50 % pour ne rien gâcher. J'étais médusée, l'aubaine était aussi parfaite qu'impromptue.


Pas envie du premier degré de cette pièce. Ma jupe-secrétaire/doudou sort un peu des sentiers battus. Je peux faire le pitre à ma guise.


Je sais que vous êtes subtils, mes lecteurs chéris, et que vous sentez bien que le premier degré n'est pas mon fort. Que par essence, les clowns sont de grands angoissés.

Jupe Benetton - Marinière Sandro (nan je rigole...H& M) - Gilet/perfecto, bague, boucles d'oreilles C&A - Bracelets H& M et Catherine Tisserant - Culotte de cheval

lundi 19 octobre 2009

40 ans ! La belle à faire

Je préviens, ce sera blabla, pas de photo. Faut que ça sorte...

A lire les titres des magazines féminins, on dirait qu'avoir 40 ans (s'en approcher ou dépasser un peu), c'est en vrac et au choix, contracter une maladie incurable, un truc d'initiés, un point inexorable dans le temps, une aventure à la Mike Horn...

Et bien, ras-le-bol ! 40 ans c'est la continuation de celle que tu as toujours été. Avec du mieux, du bon et quelques petites bizarreries dont on s'accommode (une boule qui pousse quasi en une nuit au-dessus du jeans, des yeux gonflés le matin (on dit pas bouffis s'il vous plaît), des bras qui deviennent des ailes (de Batman pas d'ange), des réveils difficiles après une nuit arrosée, les plats genre fondue à reléguer le midi et deux fois l'an maxi). A part ça, j'ai envie de dire qu'avoir 40 ans est bien plus jouissif que 20.

T'as rayé les cons de ta liste d'invités obligatoires (t'as pas de temps à perdre), les amitiés toxiques, balayées (tiens j'ai pensé à toi, une crème anti-cellulite...textuellement un jour d'anni), les bons moments tu les pressens et tu les figes dans ta tête (les regrets c'est insupportable), tu changes de boulot (en Suisse, la retraite est à 65 ans), tu fais ce que tu veux sans penser au qu'en-dira-t-on (ici c'est pas forcément gagné mais je me soigne), si tu avais su que les défauts qui pourrissaient ton adolescence s'évanouiraient un jour (Méthode Coué ou simplement apprivoisement, et ce qui suit est véridique : les plus grosses railleries ont été la quasi absence de poils, mon nez, mes cheveux)... bref tu as fait des choix que t'assumes.

Modeusement parlant, parce que bon ben c'est pas un blog-psycho, ici. Aucune limite. N'en déplaise à Sophie Fontanel dans le Elle de cette semaine, les tisch à message (surtout David Bowie), avec une veste de smocking c'est trop bon, trop drôle. Tout est portable, effectivement elle (SF) a raison sur la manière d'apprêter le vêtement. Mais il ne faut pas rêver. Celles qui n'ont jamais su ne vont pas se réveiller à l'aube de la quarantaine, frémissantes et stylées. Quoique, parfois, voire souvent on se bonifie. Les bombasse à 15 ans le restent rarement. A 40 ans, la matière prime sur la quantité (j'dis pareil pour les câlins), de bons basics associés à du cheap mais chic, un peu rock, un peu trendy, un peu casual. Une femme multiple, changeante. A bas les codes, les diktats, les faut, faut pas, faux pas... En général, on a acquis un style ou presque, on a apprivoisé son corps, on devine, on sent ce qui nous convient ou pas. Rien de pire que de commencer à se questionner sur l'âge. C'est mettre sur nos épaules, des futilités embarrassantes.

Les erreurs que je vois autour de moi. Ce sont les filles qui n'ont pas dépassé les années 90. A la limite elles seraient restées bloquées en 80, elles pourraient être branchées. Je ne vais pas édicter une liste, ce serait du jugement. Mais... si j'ai de l'affection pour la maladresse, j'en ai moins pour le mauvais goût. Et comment définir le mauvais goût ? En gros quand même (je ne sais pas me taire), le nail art, les mèches tigrées sur cheveux lisses, les coupes trop desctucturées, les Crocs, les Birkenstock, les Guess girls (oui à 40 ans c'est un peu ouff), le skaï, les bottes pointues en plastic, le décoloré sur cheveux longs alourdis par une grosse franche brushée à l'intérieur, le fond teint posé tel un plâtre, le trait de crayon bien affûté au ras des cils, liste non exhaustive...

Vous en conviendrez, ces mêmes exemples sur une fille de 10 ou 20 ans de moins la rendraient également vulgaire et peu distinguée.

C'est bien ce que je disais. 40 ans, 20 ans. Pourquoi parler d'âge.... la différence est qu'à 40 ans on a moins d'excuses, c'est tout !

vendredi 16 octobre 2009

Je rêve d'une vie rock'n'roll

Je n'aurais pas d'attaches
Je traînerais dans des bars glauques
J'écouterais de la musique sombre
Je danserais seule

Je détesterais la chanson tiède
Simon Baker serait un gros naze
J'aimerais pas les filles, ni les hommes, ni les gens

Je partirais avec les musiciens
J'encaisserais leurs cachets
J'en prendrais aussi

Ma vie serait trop compliquée
Je me réveillerais dans un loft bordélique et inconnu

Si le rock ne vient pas à toi
C'est à toi à lui tendre les bras


C'est fou l'effet d'un vieux t-shirt

Jeans H&M - Veste smoking Stella Mc Cartney pour H&M - Tisch European tour 2007 Rolling Stones - Ceinture cloutée Zara - Bague Créa-tiff

mercredi 14 octobre 2009

Singulier ou la théorie du chaos


Je suis la terreur des vendeuses en parfumerie. Quand elles me voient arriver, elles plongent le nez dans les étagères, filent dans la réserve. Des poules effarouchées face au renard qui déboule. En général, je me coltine soit la remplaçante, soit la petite nouvelle.

J'ai un défaut. Et oui ! Je suis la chiante du mascara. Depuis que Lancôme a changé sa gamme il y a bien trop longtemps, aucun autre n'a eu grâce à mes yeux (c'est le cas de le dire...). J'ai tout essayé. Quand je dis tout. C'est tout. Depuis deux ans, c'est le Diorshow Black. Je m'en contente, pas vraiment convaincue.

En plus il faut dire qu'elles ont cette sale habitude, les vendeuses, de demander :

- Volumateur ou allongeant ?

- Est-ce qu'on me demande si mon mari je l'ai épousé par amour ou pour la bagatelle ?

- LES DEUX, ma bonne Dame.

Choisir entre un bon gros volumateur qui fait des paquets et de l'étirant qui te laisse le cil aussi fin qu'un fil. Non, mais merci ! Et noir. Parce que, Madame, je n'ai pas le poil foncé naturellement. Et la teinture de cils j'ai pas le temps.

Je dramatise ! Même pas ! Le mascara c'est capital. Ne pas en avoir ce serait être fesses à l'air.

Bref, ma vie, ce drame. Mes pauvres vendeuses me voient arriver, depuis septembre, régulièrement, minaudant (des fois j'aime abuser du blond) "alors, vous l'avez reçu ?". Un vendredi, celui dont je vous parlais ici. Ce fût enfin oui.....

Triple salto arrière, danse de la pluie, tagada...... Résultat !

Phénoménal, Majestueux, Hallucinant, Miracle, Magie. Aucun paquet, du volume, on dirait la racine ourlée d'eye-liner. Renversant ! J'ai l'impression que mes cils sont des ailes de papillons, flll, flll, flll. On entendrait presque le bruit...

Et je ne suis pas soudoyée par Yves St-Laurent. Mes copines ont patienté le temps que je sois suffisamment pompette pour dévoiler le mystère. Et c'est ... SINGULIER.

Avertissement : 7 jours de grippe. Une tête à faire peur. Donc pour la photo, vous serez indulgentes. Fin de soirée entre filles, je faisais le clown comme d'hab. Et on n'avait pas bu que de l'eau !

mardi 13 octobre 2009

Vente Comptoir des Cotonniers chez Anna Sand


En voilà une à ne pas manquer. La vente démarre demain mercredi à 7h00 et jusqu'à dimanche à minuit.


Comptoir des Cotonniers, la petite marque créée en 1995 qui nous fait de grandes envies à des prix alléchants chez Anna Sand (dès 19 euros).

Profitez-en pour vous réchauffer le corps déjà engourdis par les frimas, pour prévoir de garnir le dessous du sapin de Noël sans vous ruiner.

Dès 7H OO ce mercredi, CDC à portée de clic, ici.

p.s. Pour la Suisse
Après de nombreuses tentatives, il n'est pas encore possible d'être livré. Par contre, le site Anna Sand, conscient du problème, met tout en oeuvre pour qu'enfin nous cessions d'être exclus ! La seule possibilité reste de doner une adresse de livraison chez quelqu'un en France. Désolée !

p.s.2 Je souhaite faire un billet sur les sites qui livrent déjà et j'aimerais bien connaître vos expériences. Merci de me laisser un mail à saravs9@hotmail.com

dimanche 11 octobre 2009

Des santiags, des clous = des Minelli


En 5ème, je suis arrivée à l'école avec des cache-oreilles blancs, en forme de lapin. Je ne vous raconte pas les railleries. L'après-midi même, je les ai remis. Plus personne n'a ri. C'en est une parmi un bon panier. J'avais l'habitude. Elles portaient toutes les cheveux longs et raides et moi j'avais un caniche sur la tête. Il y en a eu des pleurs. Mais ça a formé mon caractère. Je dirai même plus, j'ai pris le contre-pied. Ne surtout pas être comme les autres.

Je trouve que j'ai sacrément de la chance de vivre dans une région où ce que j'aime ne se trouve pas à portée de main. J'en croise moins dans les rues. C'est peut-être passe-partout sur la blogo mais, et je sais que c'est le cas de quelques-unes d'entre vous, dans notre environnement quotidien ce n'est pas si...mouton !


Quand je les ai vues, ça a fait wzzz, pop, bling !!!J'ai attendu, défi-shopping en cours. Je fais quoi ? J'attends les soldes de janvier ? Non ! Trop d'attributs pour les snober : légèrement rock, audacieuses tout en restant élégantes et last but not least Minelli est introuvable chez moi. Vous êtes d'accord, une folie de les laisser ?

Une aubaine n'arrivant jamais seule, elle seront livrées chez moi, le 26 octobre prochain...

Je pense qu'on en reparlera. Et des santiags et de celle qui jouera la factrice.


Santiag Minelli - Existe en bleu, cuir, noir, rouge et taupe

Retrouvez toute leur collection ici


vendredi 9 octobre 2009

Un roman russe - Emmanuel Carrère


Alors que la rentrée littéraire a démarré il y a peu, qu'il y aurait pléthore de livres "à la mode", je choisis délibérément de vous parler d'un récit publié en 2007. Parce que cette autobiographie est atemporelle, que plusieurs semaines après l'avoir fermée, elle me poursuit encore.

L'intelligence des mots choisis, m'a bercée d'emblée. Contrairement à son titre "Un roman russe", il s'agit d'une partie de la vie de l'auteur. Il mélange trois histoires, qui, sans que l'auteur ne soit intrinsèquement conscient au moment des faits, finiront par s'emboîter. Il raconte sans détour, son aventure amoureuse avec Sophie. On découvre tour à tour, un être pédant, prétentieux, méprisable, hautain, torturé, trompé, trahi, malheureux. Dans le même temps, suite à un fait divers il se rend en Russie. Il y résidera à plusieurs reprises et tournera un documentaire. Ses séjours à Kotelnitch sont d'une beauté sublime malgré la solitude abyssale de ses habitants. Les descriptions font défiler les paysages, l'ambiance de ce lieu où personne ne voudrait y vivre, les rares relations qu'il aura dansent encore dans ma tête. Emmanuel Carrère est excessif dans son malheur et toute la tristesse contenue dans cette ville est palpable. La Russie fait surgir le passé de sa mère, Hélène Carrère d'Encausse, secrétaire perpétuel de l'Académie Française. Le père de celle-ci, un homme brillant devenu immigré en France, est arrêté en 1944. Il n'y aura jamais de sépulcre où verser les larmes du deuil. Ce n'est pas un véritable secret de famille, plutôt un refus de sa mère d'en parler. Ne pas dire pour un écrivain est imaginer. Sa mère lui intimera : "Emmanuel, je sais que tu as l'intention d'écrire sur ta famille en Russie. Mais je te demande une chose, c'est de ne pas toucher à mon père. Pas avant ma mort." Il transgresse l'interdit. Pourquoi Carrère désobéit, joue au mauvais fils, fait souffrir la femme qu'il aime ? On lit entre les lignes, on découvre un romancier qui souffre et qui ne sera jamais un écrivain du bonheur. A-t-il besoin de cette matière pour écrire, ou écrit-il pour survivre...

Au milieu du livre, il réécrit une nouvelle qu'il avait publiée dans Le Monde. De la provocation érotico-pornographique qui m'a mise en colère. Carrère, orgueilleux voulait surprendre sa compagne en lui dictant pas à pas, une montée du plaisir qui finirait par une séance d'onanisme dans les toilettes. Sa compagne aurait du prendre un train à 14 H 15, le Monde sous le bras. Il découvrira qu'il n'est pas tout-puissant. La destinataire de cette nouvelle ne la lira jamais. Dans le même temps, en la glissant dans le livre, il prend le lecteur en otage, le forçant à lire un genre qui n'est pas celui qu'on attend. Je découvrirai plus tard, tout ce qui se jouait pour Carrère et sa compagne. Mais elle m'a passablement énervée et je pense qu'avec son talent, il aurait pu faire aussi bien en suggérant, sans cette sexualité crue et solitaire que je n'affectionne pas dans la littérature.

Le livre prend alors une autre dimension. La Russie, sa rupture, sa non-humilité à vouloir délivrer sa mère, sa famille entière qu'il croit souffrante à cause d'un disparu, le tout enchevêtré est d'une force puissante. On découvre une autre facette de l'auteur qui terminera "Un roman russe" par une lettre émouvante à sa mère.

Carrère s'est dévoilé, sans complaisance. La vie ou une partie de sa vie avec des mots. Bien moins domptables qu'un animal sauvage. Je n'ose imaginer le séisme engendré par un livre aussi impudique. Sa mère ne dira jamais publiquement ce qu'elle a ressenti à sa publication. Je reste convaincue que par son imagination fertile d'écrivain, Carrère mélange la réalité, la vérité, s'approprie les souffrances de l'autre pour les faire siennes. Il n'empêche qu'Emmanuel Carrère réussi à nous faire éprouver des sensations fortes. Si lire c'est vivre des émotions, écrire c'est les panser un peu.

Emmanuel Carrère, écrivain, scénariste et réalisateur français est né le 9 décembre 1957 à Paris. Il débute comme critique de cinéma pour Positif et Télérama. En 1982, il publiera son premier livre, "Werner Herzog". En 1983, son premier roman est édité chez Flammarion. "Bravoure" sort un an plus tard chez P.O.L qui depuis édite tous ses livres. Son roman "la Classe des neiges" lui vaut une adaptation au cinéma par Claude Miller. S'ensuivent "L'adversaire", de Nicole Garia, film adapté du roman éponyme, "La moustache" qu'il réalise et co-scénarise, avec, dans les rôles principaux, Vincent Lindon et Emmanuel Devos. Son dernier livre "D'autre vies que la mienne", sorti en mars 2009 a reçu le prix Jean Bernard 2009 ainsi que le prix des lecteurs de l'Express.

lundi 5 octobre 2009

La battle qui va faire mâle

Côté Zabounette, on aime les sorties de maternelles

Côté Sarah babille, on apprécie les vrais

Parce que le dernier face à face entre un blond un peu tantouze et un brun au sex-appeal animal nous a laissé un souvenir mémorable. Parce qu'on aime l'humour au raz des paquerettes, ne pas nous prendre au sérieux, nos neurones si sollicités ont besoin de repos (!), parce que les fins de soirée entre filles où l'on joue aux midinettes, on adore ! Donc une battle de phéromones qui va mettre KO debout Zabou et son espèce de grassouillet glabre et vert derrière les oreilles. Nous avons donc dans les jupes de Zabou : Ed Westwick alias Chuck Bass. Un prépubère de 22 ans au regard diabolique. Il est absolument laid et mou au naturel.





Apprêté par un maquilleur, huit coiffeurs, des sapes à 3000 euros, limite ont pourrait lui trouver du charme. Mais sinon ! A part émouvoir un besoin refoulé de maternité, je ne vois pas, mais pas du tout ce qu'on puisse trouver à Ed. Ah ! oui ! Je l'entends d'ici l'argument de Zabounette , quand il dit "I'm Chuck Bass". Waouh ! Ca c'est de la réplique. Entre nous avant c'était I'm Bond, James Bond ! Franchement tu te vois dire I'm Zab, Smartyzab ! Ca le fait pas !


Une distinction et des narines superbes Ed

Je vous propose de la bombe ! Un mélange de virilité puissante et de douceur dans un seul corps. Ben oui, son esprit n'est pas ce qu'on retient en premier. Et même on s'en fiche un peu puisqu'il est australien et que le pourcentage de le croiser au bar du coin est voisin du 0.0001 %. Simon Baker acteur principal de la série nullissime "The Mentalist" me transforme en flaque inerte devant mon poste tous les mercredis à 21 H15. Soirée de solitude, je suis béate et je sue face au sourire renversant de Simon Baker. Il a un charme ravageur, des rides, du plissé qui le révèle, des fossettes craquantes. On est loin du lisse, du joufflu, de l'épilé des sourcils de Zabou.



Il jouait Christian dans le "diable s'habille en Prada". Franchement à la place d'Andréa, pas deux secondes et demie j'aurais hésité. Parce que si les hommes ont peut-être découvert le feu, les femmes on découvert qu'on pouvait jouer avec (réplique d'un épisode de sex and the city). Simon ferait fondre un iceberg, une vierge effarouchée, une ménauposée hautaine.


Donc les filles, j'vous l'dis ! La Zab elle est out ! Loin du bal avec son Chuk sous le bras. Simon, il est à point pour les femmes qui s'assument !!!

Les coups sont bas. Je sais qu'elle comprend et qu'elle est bonne joueuse. Dans les comms, dites-moi tout le bien que vous pensez, si c'est mauvais, vos arguments devront être solides. Pour celles qui craquent pour les p'tits jeunots gras du bidon, allez chez Zab laisser vos mots pour le futur bedonnant tout vilain..

J'vous laisse je file chez elle.

Une petite dernière pour la route....

EDIT DU 11.10.2009 - Après d'INTENSES délibérations, Zabou et moi décrétons que les DEUX remportent la battle. MAIS, les réactions furent un poil plus hot pour Saimon ! :-) Et entre nous, j'ai demandé à Zabounette : "Tu trouves pas qu'il est beau Simon ?" Que me répond-elle ? Ouais troooop ! Pas taper, Zabou, pas taper !

vendredi 2 octobre 2009

La poisse

Il y a des semaines où t'aurais mieux fait d'hiberner. Ça commence le dimanche matin et au fur et à mesure, chaque journée amène son lot de crève-coeur et de colère. Tu te raisonnes. Rien n'y fait. Dans ces moments-là, je n'ai trouvé de mieux que déverser mes jérémiades dans les oreilles compatissantes de mes amies. Chacune y va de son conseil, d'une tapette dans le dos, et croyez-moi, les amies c'est sacré.

Mais il y a aussi Dieu Internet. Celui-là même qui me permet de garder le contact et qui, heureusement ne facture pas à la frappe. J'ai souvent des surprises qui clignotent sans crier gare. Cette semaine, entre autres mails, m'est arrivé un mot de Baraginie, ignorante de mon moral au fonds des grolles. En substance elle me disait qu'elle regardait, je cite : "grosse nullité TV réalité sur Jordan, la grosse dinde British." et qu'elle pensait à moi car sa maman (??!*.*) était mon sosie. Waouh ! Frétillante à l'idée de découvrir à quelle image de bombasse j'étais associée bien malgré moi.

!!!

!
!
!

A droite !!!!

Ouais ! J'crois bien que c'est pas ma semaine. Viou et Béa me sortent danser ce soir. Des fois que je pourrais me pêter le genou sur la piste.

P.S. Pour démarrer la semaine prochaine en beauté, lundi une battle qui sentira bien fort les dessous de bras et qui fera mâle.

jeudi 1 octobre 2009

Défi shopping et belle plantée

J'ai recommencé 16 fois ce post. Comment tourner autour du pot pour le bilan d'un défi shopping... Vous commencez à connaître ma sincérité. Donc voilà, je me suis plantée et royalement ! Pas une foulure, non la belle chute, bras écartés. Et quand on chute en public, on fait quoi ?On se justifie. Donc ...


J'ai pesé chaque achat. Je dis bien chaque. Et en ce mois de septembre les aubaines dansaient devant moi. J'ai réussi à réunir des clous, de la chaîne, du bijou, du doré, du cuir, du jeans, du liberty et un gilet. Que pouvais-je faire d'autre, pauvre être de chaire, à part céder.


Shoppée sur ricardo.ch, un robe estivale (euh.. oui! y a plus de saison, j'vous dis...) American Rétro pour CHF 30.--. Elle me narguait, j'ai mis 5 semaines avant de craquer. Un sac hobo Zara que Bérangère la Fameuse revendait ici.... Franchement...

Des jeans j'en ai trois.... Et c'est ce que je porte le plus... Les semaines du jeans chez le Suédois. de l'enduit, bien rigide, foncé et à ma taille, CHF 15.-- de réduction. Une quanrantaine de francs suisses pour un jeans. Vous croyez que c'est tous les jours... Une virée à Genève. Je savais que ce serait difficile de rentrer les mains vides. Je vous promets que je n'ai pris que du nécessaire. Un long gilet de grand-père pour la frileuse qui a chaud souvent. Embarqué après 30 minutes de réflexion. Et une ceinture à clous. On ne le dira jamais assez, l'accessoire est ce qui dédramatise un look tristoune. Pour CHF 25.80. On sait pas quoi dire, hein ?


Ce qui a complètement plombé mon budget qui jusque là était un sans faute (financièrement parlant), ce sont les chaussures. Mais foi d'une expérience torride le jour même de leur achat, je puis vous dire que je n'ai aucun regret et 2D, non plus !

L'occasion crée le larron, une belle rencontre dont je vous ai raconté les détails ici. Ce n'est pas une énième. Toutes mes bagues ont une histoire, toutes. celle-là ne déroge pas à la règle.


Mon erreur et elle est de CHF 12.--(!) ce sont ces bracelets de pacotille suédois. Ok, j'arrête avec ces petites breloques. Pour un moment, en tout cas.

Reste le bilan que nous tenons face à vous. Notre groupe du DSA (défi shopping anonyme) fort de membres français (Frieda), belge (Zabounette), italien (franco-italien L'armadio del delitto), anglais (Baraginie) et suisse, est d'un grand soutien en cas de plantage. Et quand tu fais un erreur, tu te tournes vers le membre le plus corruptible, le plus à même de comprendre tes erreurs. Du soutien j'en ai eu, mais son Jimmy Criket de compagnon nous a serinées avec ses "vous devez avouer la vérité". Pfff... en même temps on nous a pas mis un pistolet sur la tempe, non plus. Un vent nouveau se lève, celui de la consommation plus réfléchie. Oser avoir un pseudo blog de mode et ne pas publier que du look. Etre cohérent... ne pas porter 1000 euros sur le dos en osant clamer sa récessionista. Je suis honnête, j'ai presque doublé la somme. Le mois dernier j'étais en dessous. Et le prochain je ne ferai qu'un achat. Je le jure. Paquet qui me sera amené en mains propres par une blogueuse qui passera quelques jours de vacances chez moi !

Vous savez tout. C'est beaucoup, en même temps ce n'est pas du Margiela non plus. Je suis partagée entre le contentement et la culpabilité. Et vous... vous en dites quoi....

Allez, je vous laisse filer sur les liens en mauve. Entre comparses de DFA, on se tient la main et j'espère ne pas être le seul vilain canard de l'histoire.