vendredi 31 octobre 2008

Vous en reprendrez bien un peu ?

Mon humeur modesque est au diapason avec le temps morne de ce presque novembre. Je n'aime pas cette période grise, ces jours qui raccourcissent, le froid mais sans les avantages de la neige. La brume me happe, s'insinue partout. Après ce bel automne et ses couleurs pleines de feux, la transition n'est pas aisée, l'entre-deux y'a pas à dire, ce n'est pas mon point fort !

Je devrais justement en profiter pour colorer la vie avec des Majeries, des Zara's ou autres petites perles, mais non, cette année ou du moins ces jours-ci je ne suis pas Marante pour un sou. Point donc de grosses écharpes moutonneuses à souhait, de Minnetonka, de motardes, d'ongles chocolat. Non, aujourd'hui une autre sélection de choses qui réchauffent l'esprit et permettent une hibernation méritée.


Je vous dépeins le tableau: la leçon de Marie appliquée à la lettre, un bon gros pilou, une couette qui sent l'adoucissant, un thé fumant et vous voilà prêtes à ingurgiter quelques pages savoureuses et distrayantes...

Cette sélection n'est pas la mienne, mais celle de la 2ème édition du Jury des Lectrices Edelweiss-Payot 2008. 17 livres à lire, à commenter, à juger et à noter. Je ne ferais pas ici de vraies critiques, ce n'est pas le but de ce blog (ah ! y en avait un ??). Je vous donne ceux que j'ai préféré ainsi que le lauréat.


La gagnante 2008 est Claudie Gallay et ses "Déferlantes".


L'hypocrisie n'étant pas mon fort, je ne vous cache pas que je n'ai pas du tout choisi ce livre. Un peu niais, un peu "Arlequin", le gros point faible est que l'on devine l'intrigue dès les premières pages... Par contre, j'ai eu la chance de rencontrer et de papoter un peu avec l'auteur. Femme sensible, torturée, attachante, vraie. Elle m'a donné l'envie de découvrir le lieu central de son roman La Hague.

Mon grand favori, Laurent Gaudé - "La porte des enfers"


Une imagination sans conteste, une écriture fine, racée un texte riche qui reste gravé. Pas de clichés, pas de pathos alors que ça aurait été facile de tomber dans ce piège. J'ai été marquée tant par le talent de cet écrivain que par l'histoire et les mots choisis, élaborés mais sans chichis. Excellent.

Un grand coup de coeur "Le jour où Nina Simone a cessé de chanter".


Bouleversant, violent, cru. Sans être un féministe militante, la liberté en général, celle des femmes en particulier me touche. On sent ce texte vivant, vibrant. Il prend aux tripes et parle de l'accoutumance à 'horreur, la difficulté voire l'impossibilité de vivre dans un pays en paix quand on a connu que l'indicible. Ce fût un spectacle avant un livre, il raconte l'histoire vraie de cette femme aux moeurs inadaptées à son pays, extravertie et extrême. J'ai beaucoup aimé.


Dans les autres moments très bons que vous pourriez passer avec les livres, j'ai apprécié aussi :


Appelez-moi par mon prénom - Nina Bouraoui.
Roman Nègre - Dan Franck
Inassouvies nos vies - Fatou Diome
Un lieu incertain - Fred Vargas

Ainsi que ceux-là avec lesquels on passe aussi un moment sympa.

Nous vieillirons ensemble - Camille de Peretti
La valse lente des tortues - Katherine Pancol
Le temps d'une chute - Claire Wolniewicz


Les autres, bof....


Ces jours-ci, je termine Lacrimosa de Régis Jauffret et ai commandé un autre Cormac McCarthy.


On en reparlera si vous le voulez.

Je ne veux pas vous ennuyer avec mes critiques. surtout que les rapports aux livres sont charnels quand on les aime, si, j'vous jure... devenez Jury de lectrices... et vous comprendrez à quel point on peut se battre pour un livre... Conseiller un livre sans connaître les goûts de son lectorat (ah ! ...) = aller droit au casse-pipe !

Vous me pardonnerez ce long billet mais chose promise...

A très bientôt avec un moral plus chaleureux, des idées plus fantasques, des looks à frémir. J'ai pondu un autre billet mais je ne sais pas si je vais le diffuser tant il est à contre-courant.

Allez, bises mes Loulous...

mardi 28 octobre 2008

Mon Léo



Ah la la, mes Loulous, j'ai vécu hier au soir, un moment intense de bonheur à l'état pur.

Le World Tour de Léonard Cohen l'a posé, le temps d'une soirée à l'Arena de Genève. Je précise tout de suite que je ne suis pas docteur es musico, Philippe Manoeuvre ne vit pas dans mon corps non plus. Donc ce sera purs sentiments...

Léonard Cohen ce crooner facétieux, au regard malicieux, empli d'une sincérité sans artifice, la passion intacte malgré son âge. 15 ans loin des salles et le voilà, fluet bonhomme, emplissant la scène par sa présence intemporelle et son charisme.

Malgré cette grande salle sans âme il remplit tout l'espace en quelques minutes. L'impression d'assister à un concert intimiste. Son humilité et son respect pour ses musiciens excellentissimes est touchante. Les nouveaux "talents" qui croient qu'en passant à la TV sont des Grands, devraient en prendre de la graine.

3 heures qui passent bien trop vite. Je ne sais pas vous, mais il m'est arrivé de vivre un de ces moments magiques et précieux, m'en rendre compte et savourer chaque seconde parce qu'on sait que cet instant n'est pas éternel.. Ce concert fait partie de ces moments trop rares où tout pourrait s'arrêter.

De la grâce, de la très bonne musique, des musiciens à tomber, cette voix inimitable que j'adore, des chansons indémodables et puissantes...

Vous l'avez compris, mes Loulous, volez, courez, laissez-vous emporter par ce grand grand Monsieur. Le temps d'une soirée j'ai côtoyé le Paradis et ses anges bienfaiteurs...

Je vous mets le lien avec les dates des prochains concerts, ici.

samedi 25 octobre 2008

La constance de l'incohérence


Avec un titre pareil, je vais loin aller loin ...

Mardi donc, shopping et soirée Prix des lectrices à Genève (j'en parlerai dans un prochain billet, promis)

Je me faisais une joie d'errer, fébrile, dans les rayonnages de l'espagnol. Je salivais à l'idée de tâter le Léo. De caresser le doux coton  avant d'en ramener un ou deux ou trois comme vus chez Frieda. Voyez le genre...

Léo m'attendait, fier comme Artaban, canaille juste ce qu'il faut, sexy comme Javier, doux comme le torse de Kad. Et alors, me direz-vous, on sait déjà tout ça... c'est vrai... Ben, cohérente comme pas deux, je suis rentrée avec ça...



Autant de ressemblance entre eux qu'un 2.55 et un Kelly... oui, je sais...


Envie de pull Zaraamericanvintagisé.Plus, tout vendu,  nada, je pleure, je supplie... Je voulais du sobre, du doux, du confortable. Ben...je reviens avec ça...


Je sais aussi ressemblants que Woody et Marlon, période "Dernier tango..."...


Toujours dans ton envie d'intemporel, de doux, d'écharpe, de chaud, de câlins qui t'enroberaient de laine dans les matins gris et les soirées glaciales.. ... Toujours aussi logique tu reviens avec celui-ci....


Normal... un t-shirt...


Tu penses en rester là. Ramener, une belle paire de bottes grises, qui flottent sur tes mollets de montagnarde,  tu réfléchis, tu te promènes 2 heures avec elles au pieds. Et tu repars, sans. En sachant que n'y reviendras pas de sitôt et que c'était la seule dans ta pointure.

C'est tout moi ! Avoir envie, puis quand tu tiens l'objet de tes convoitises, se dire que non t'en as pas vraiment besoin. Que la vie c'est pas ça. Tu culpabilises, tu penses à la profondeur de l'être, au but terrestre qui t'anime. 

Et le lendemain tu regreeeeeeettes à mort. 

Tu sais que tu n'es pas superficielle, que tu ne fais pas les choses pour plaire, que tu as horreur d'afficher les marques, que tu es simple, sincère.

Tu finis par accepter que vivre avec ces futilités qui habillent la vie d'une couleur plus gaie ça t'aide à supporter plein de choses, et tu continues d'entretenir ton âme, d'aimer, de donner, d'être authentique.

Et m.., tu ADORES LES FRINGUES. Et ça, ça ne change pas qui tu es...




dimanche 19 octobre 2008

Jurée, c'est le pied !


Je dévore, je dévore des livres par dizaines. Presque toujours, la nuit dans mon lit. Ma lampe de chevet tamisée par un tissu pour laisser dormir mon mari. Avec les années (l'âge, quoi), j'essaie de ne pas veiller trop tard pour être plus ou moins sympa au réveil.

Quand je suis plongée dans un roman, impossible d'en sortir. Je vois les scènes, je vis l'histoire intensément. Je décortique aussi et j'aime le talent de l'auteur, parfois plus que le récit lui-même. Un exemple ?? "Sur la route" de Cormac Mc Carthy. Ce livre-là m'a pénétrée jusqu'au tréfonds de mon âme. Sans dialogue, deux personnages, un décor d'apocalypse et en sortir un joyau de littérature. Du talent, à l'état pur. Ou dernièrement, au petit-déjeuner, je rêvassais et je cherchais quel était ce film dont les images revenaient sans cesse dans mon esprit. C'était un livre, "Birmane" de Christophe Ono-dit-Biot. Je l'avais lu il y a plus d'un mois et tellement mis en images les mots que je croyais avoir vu un film...

Tout ça pour vous dire que j'ai posé ma candidature pour devenir membre du jury littéraire des lectrices Edelweiss-Payot 2008. Et j'ai été sélectionnée. Me voilà donc gâtée de 17 bouquins à lire et critiquer de juin à septembre. Une papivore ne pouvait que se délecter... Une expérience que j'ai beaucoup aimée. Mais dans le lot, n'oublions pas les navets, les niaiseries, les prétentieux... Bref, à boire et à manger comme on dit chez moi. La chance également de rencontrer 9 autres femmes passionnées de lecture. Mon entourage, mes amis lisent, mais mon débit étant si élevé je ne peux pas beaucoup échanger. Une occasion rêvée.

Avant la première réunion, je me réjouissais à l'idée de faire connaissance avec les autres, d'entendre leurs commentaires, de boire un verre, et je l'avoue me rendre au centre névralgique d'Edelweiss, un magazine que j'aime. Résultat, nous étions probablement intimidées, sitôt nos délibérations faites je me suis retrouvée dans les rues genevoises, seule. Heureusement je dormais chez mon amie d'enfance et la soirée fut très belle. Par contre lors de la deuxième, je rencontrais dans l'ascenseur, Marilou, originaire de la même région que moi et Alex qui nous dit avoir été frustrée et déçue de notre premier rencontre. Et toutes nous avions eu le même sentiment. Résultat nous avons papoté, bu un verre et décidé de nous retrouver après la soirée de mardi prochain.

Le but était de nommer UN seul écrivain parmi les 17. Deux livres sortaient largement du lot. L'excellentissime "La porte des Enfers" de Laurent Gaudé et "Les déferlantes" de Claudie Gallay. Le débat a été amical mais rude. Chacune campant sur ses positions. Je n'aurais jamais imaginé que ce serait aussi difficile, aussi charnel. Corps et âme je me suis battue. Ça peut paraître fou, mais c'était viscéral. Débattre, écouter, argumenter, j'adore. Dans le feu d'une passion qui nous anime (et Dieu sait que la littérature engendre bien des sentiments), nous étions prêtes à tout pour honorer le romancier que nous avions élu.
Le point final sera posé mardi par une soirée à La Société de lecture de Genève, rencontre avec l'auteur, petits fours, et discussions avec les charmantes jurées... Il y aura probablement une interview de l'auteur et un compte-rendu de la soirée dans le prochain numéro d'Edelweiss. A ne point manquer !!

Je me réjouis beaucoup et serai accompagnée de ma grande copine que j'aime, Viou la folklo, pour une journée parfaite : shopping (zara m'appelle), bouquins le tout arrosé par quelques bons verres de vin..
Que demander de plus ?


vendredi 17 octobre 2008

Cendrillon en cage





Petit billet pré week-end pour vous montrer que sur mes mini-citrouilles je trouve des trésors.



J'aurais bien voulu dénicher un sautoir des Bijoux de Sophie ici ou un macaron French Factory ou une animalerie de la Baronne ici... mais, situations financière et géographique obligent, c'est H&M qui a comblé momentanément mes envies automnales et romanesques.

Il fait tout son effet et d'ici Noël ou un chèque providentiel je m'en contente...


jeudi 16 octobre 2008

L'Ecossaise des années 90


Robe vintage, pull Sarah Pacini*




1993, quand je mettais cette petite robe écossaise je me sentais super féminine, sexy, à l'aise, ce qui est un pari difficile... Je l'ai portée à une période de ma vie, affublée de Doc's. Et elle remportait un franc succès, tant auprès de mes amies que de la gent masculine.

Les années filent et elle (pas les nombreuses paires de Doc's) survit à tous mes déménagements, changements de looks, de styles. Lors de mon dernier déménagement il y a 3 ans, elle a fait rire bien des amies. Genre "Quoi ??? t'as gardé cette robe?" ou une autre "on a toutes un truc honteux dans son dressing !!", "t'es sûre de vouloir la garder?".

J'ai laissé dire, peut-être même douté mais impossible de me résigner à la jeter. Sûrement qu'elle avait l'odeur de cette période (des relents aussi, c'est vrai.). Pur sentimentalisme. Je ne sais pas vous, mais, pour moi, les vêtements, accessoires, chaussures, livres, musiques ont (presque) tous une histoire. Je me souviens d'un lieu, d'une personne, d'une odeur, de ressentis.

2008, à force de voir du tartan, de l'écossais et tous ses cousins carreautisés... pas folle la guêpe ! Je l'ai ressortie.

Pas encore osé la mettre. J'habite un village, déjà qu'avec une pochette on te demande si tu vas à une soirée... Quand tu mets une robe baby-doll on te demande pas, mais on sourit en pensant fort : c'est pour bientôt !!! J'vous jure que c'est vrai. Mais j'aime vivre ici, c'est chez moi je m'y sens bien. Un des points faibles ? 100 kil pour apercevoir le premier Zara ... On s'y fait très bien.




J'ai besoin de vous, mes Loulous...

J'ose ou j'ose pas ?


*PS.
Je suis encore un peu timide et n'ose pas me photographier, ça viendra peut-être. Je trouve les filles de la blogo si belles, qu'à côté j'ai l'air d'un bonhomme Michelin...


mercredi 15 octobre 2008

L'indémodable


Photo prise chez le sartorialist.


Voilà exactement, mais exactement le style que j'adore.

Je craque complètement pour cette tenue, ce look, cette silhouette, cette classe.

Je fonctionne au coup de foudre et ce dans tous les domaines. Paul Auster restera toujours mon Paulo même quand il se plante.

Quand j'ai vu cette photo sur le Sartorialist, j'ai eu un immense coup de coeur. L'image a continué à tourner, l'ordi éteint. Le pire c'est qu'elle me hantera encore pendant un moment.

Je voulais juste la partager avec vous, c'est tout.

Bises, mes loulous et à bientôt.



mardi 14 octobre 2008

De midi à minuit ...




Le matin ça le fait aussi...

Je ne sais pas vous, mais pour moi, pendre à mon épaule un nouvel et indispensable objet de fantasmes est un grand moment. Le coeur qui bat plus vite, le sourire béat (non pas niais...). Ah ! si j'vous jure la vraie amoureuse, un peu coconne.

La première fois que je l'ai vu, en avril dernier, sur une pub avec son ex-égérie, j'ai craqué à un point jamais égalé ... (pourquoi mon mari sourit-il ???)

Je n'ai pas les moyens de toutes mes envies, mais un bon-cadeau m'attendait dans la seule boutique de la ville où il se vend. Trop de bol!

Ni une , ni deux je vole jusqu'à l'entrée, certaine de ressortir avec le beau... Et bien NON. Les seuls coloris disponibles étaient le violet ou ... corail.

Depuis, à cause ou grâce au fait de ne pas pouvoir l'acheter, c'est devenu l'obsession, LE SEUL qui pouvait me combler. (bon j'dis pas que le dernier né de Jéjé en bleu pétrole...)* Finalement, après 7 mois, j'ai enfin eu le merveilleux dans mes bras.

Évidemment que je le trouve magnifique, mais de cette beauté simple et attachante. Minimaliste et si peu pas m'as-tu vu ... Un vrai Suisse, ce "Midday Midnight" de Darel.





*message subliminal si jamais le Père Noël passait par là...

P.S.

C'était pas très sympa de vous alpaguer de cette manière, hier. Mais, en début de blog, on a ce sentiment de parler un peu toute seule...

lundi 13 octobre 2008

La curiosité est un vilain défaut...

Je vois bien que vous n'en pouvez plus de savoir qui est mon nouveau prince ???

Les vilaines...

Je sais c'est pas bien le chantage, pire que la curiosité, mais c'est comme ça...

Si personne ne m'écrit, je ne dirai rien et je serai maaaaaaaaaaalheureuse avec le beau...

Parce que c'est évident que partager c'est le plus important, non ???

J'dis ça mais j'dis rien...

Plus qu'une heure...

Je suis complètement tourneboulée, dans moins d'une heure je le prendrai dans mes bras....

Des mois que je l'attends ??? Il est grand, costaud, robuste, lisse et doux. J'en peux plus...

Des mois que je pense à lui. Et pour l'avoir, j'vous dis pas...

Dès que je l'ai vu, au printemps dernier, j'ai cru défaillir. J'étais dans un état proche de l'Ohaio, avec mon petit pull marine... 

Trêve de bavardages, j'espère que vous comprenez qui va arriver dans ma vie et devenir mon nouvel amoureux !!

Non ??? Suite dans quelques heures, mes loulous.

J'ai bien attendu 7 mois...

Indice : ce n'est ni Billy, ni Raoul, ni Jérôme parce que dans ma contrée perdue,  impossible ne serait-ce de l'apercevoir....

Bon, ça c'est plus un indice mais presque la réponse.

A tout de suite...

jeudi 9 octobre 2008

La force est avec toi !


Jedi, le retour ....(Je parle du Jedi mais je remarque que nous sommes jeudi, c'est un hasard..) Ce billet n'est pas non plus une apologie à une secte... vous allez comprendre.


Je suis convaincue, dans les tréfonds de mon âme, d'être née sous une bonne étoile. La faute à ma Mémé adorée qui m'a susurré ce refrain toute mon enfance. Et à force, j'y ai cru. Il m'arrive de pester, d'être la plus maaalheureuse du monde entiiiiier (croyez-moi ça je le fais très bien). Mais je suis convaincue d'être chanceuse.


En questionnant, subtilement (!), il va de soi, les gens qui m'entourent, j'ai remarqué que ce en quoi nous croyons, sans une once de doute, et bien, miracle ou pas, notre voeu se réalise.


Partant de ce principe, je fais des concours. Ca marche pour plein d'autres choses de croire en la force qui est en nous, mais ce n'est pas le lieu où j'en parlerai. . Ce blog est un endroit, où, délibérément je n'évoquerai que ces petites futilités qui adoucissent tant la vie. Je participe donc à des concours, mais ATTENTION, uniquement quand les prix me séduisent à mort. Sinon, pas la peine, car je vais gagner et priver quelqu'un.


Voilà quelques semaines, mon opticien lance un petit concours. Par hasard, oui vraiment par hasard, je passe chez lui et je participe... Ce qui devait arriver arriva. J'AI GAGNE. Entre nous, mon petit problème : la culpabilité, ce qui fait que je n'ai pas osé retirer le 1ER prix sans amener un bonne bouteille !


Quoi ??? Le prix??... Des lunettes, pardi. Je pouvais choisir celles que je voulais dans la marque imposée par le magasin.


Trop vues, je vous l'accorde. Mais j'm'en fous, je les aime. Mon papa ne mettait que ça quand j'étais petite. Ma madeleine de Proust, peut-être...


Et depuis mon fils m'appelle Sarkozy. Pour des raisons personnelles j'aurai préféré Bruni, mais bon...


Les voilà, mes loulous, les belles Aviator. Je ne voulais pas les acheter car trop vues partout. Et surtout parce que je suis siiiiiii raisonnable.

Alors merci à ma bonne Fée !

jeudi 2 octobre 2008

Boule qui roule


Grande amatrice de grosses bagues. J'en ai toujours une à mon majeur gauche. Grosse et costaude ou très originale, faut que j'en mette une dès le matin sinon je me sens nue.
La finesse pour les bagues, bof. Mais voilà que, lors de mon dernier anni, j'ai ai reçu une, très différente et éloignée de ce que j'affectionne habituellement.

Fine et puissante. délicate mais pas fragile. Très originale (normal c'est belge!!), mon doigt, ma main, mon corps... l'ont très vite adoptée.

J'aime sa féminité, cette boule qui roule librement sur mon doigt. Oui elle roule vraiment, on dirait qu'elle vit. (Jean-Claude sort de ce corps).

C'est une Belge, donc, qui crée quelques merveilles. J'avoue que je n'aime pas tout, mais il y en a déjà une qui me fait de l'oeil.

Pour celles que ça intéresse (et oui, comme l'attestent les coms, j'ai un très grand nombre de lectrices ...), elle s'appelle Marianne Timperman et c'est ici