lundi 24 mai 2010

Je ne m'enfuis pas, je vole

Quand l'aube a filtré derrière les rideaux, ma décision était prise. Limpide.

Pour un moment ou définitivement, je ne le sais pas encore : j'arrête ce blog.

Comme dans une vraie relation, parce que, pour moi, la blogo et Sarah babille étaient réels, lorsque dans la balance, le négatif pèse plus lourd que le positif, il faut se rendre à l'évidence, regarder la vérité en face..

Dans ma vie, deux choses sont capitales : la sincérité et la liberté. Et je ne le suis plus. Non pas avec vous, mais avec moi.

J'ai envie de liens et non de links, de lire sans juger, d'écrire sans penser aux regards des autres, ne pas être jalouse, ne pas avoir les yeux rivés sur des stats...

J'ai besoin d'écrire toujours, de faire les choses en étant dans l'instant, sans arrière-pensée, de border mes fils sans avoir la tête sur le net, de me coller à mon mari devant un film à la con, de ne plus entendre parler de gens que je n'aime pas, d'avoir du respect, de l'estime pour le vrai journalisme, m'en foutre des sponsos, des cadeaux, des faux-semblants. Voilà, quelques facettes de la liberté.

Quand j'étais jeune (!), j'adorais ces vers : "j'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois mais j'ai aimé." J'aime encore suffisamment cet univers pour partir sans amertume. Même si je pleure, là, en vous écrivant, je sais que je suis en accord avec moi.

Alors merci de m'avoir suivie. Ce que j'ai reçu est bien plus que ce que j'ai donné.

A bientôt, ici ou ailleurs.

jeudi 20 mai 2010

Samson, le retour !

Femme / cheveux / jamais contente. On peut dire ça, hein ? Allez faites pas les offusqués, c'est pas comme si j'avais dit : femme / zizi / jamais contente ! Oui, bon... cheveux donc ...

Je ne me lance pas dans la tirade monocorde de coiffeuse, cheveux frisés, toundra, nourrir. Toutes les moutonneuses et même les autres le savent. Pour sustenter cette masse sèche, il faut des soins qui coûtent au moins un bras. J'équilibre les finances en ne me rendant que trois fois par an chez une professionnelle (pour assortir ma tignasse à mon cerveau).


Pour une fois que qualité et soin merveilleux ne riment pas avec dispendieux, j'ai envie de partager ce bon plan déniché en pharmacie (et sans être payée pour le dire. Un monde !).


Foi d'une traumatisée capillaire des cours de récrés, "Soleil des Îles" est assez phénoménal. Odeur de vacances mais pas trop, douceur, Samson... J'arrête, des fois je me prends pour Jacques Séguéla.

Je vais profiter de lui (du masque, pas de Jacques) parce que les histoires d'amour entre les soins et mes cheveux durent moins longtemps que le succès de Loana.

p.s. billet écrit en pensant à Spiruline, qui parle de ses bouclettes apprivoisées grâce à un homme.

mercredi 19 mai 2010

Vis ma vie


Je me réveille naturellement, car mon corps (un Don du Ciel) est réglé pour se réveiller sans heurt à 5 heures (je souris, car en plus de ma beauté et de ma spiritualité je suis assez drôle). Je médite une bonne heure, m'enduis le Corps d'huile parfumée, fais mes ablutions, revêt mon Cadeau de la Terre d'un sari.

Photo Thierry Valencin

Je fredonne pendant que Dunia (notre employée de maison indienne que j'ai sauvée de la misère - tellement moins chère et docile) prépare le petit déjeuner de mes merveilleux enfants. Tout en pressant leurs mangues, nous parlons de notre nuit.

Je les embrasse tendrement puis Dunia et moi avons une petite discussion (toilettes, repas, fenêtres, poussière). Elle ne me remerciera jamais assez de l'avoir emmenée loin de son mari despotique. Puis, j'enfile une tenue confortable en soie, entoure mes yeux de Khol-Kajal, seule parure nécessaire à mon humble grâce.

Au bureau on ne me parle pas directement, j'ai besoin de calme pour réfléchir. Mes employés, tous indiens (tellement serviables et travailleurs), gèrent leur 12 heures de travail dans la paix et sous l'emprise de chefs de groupe. Ils me savent ouverte et aimante, mais ne me demandent jamais rien tant leur condition de vie ici est épanouissante. Grâce à moi ils ont un travail décent (je sais, je ne réincarneai plus, j'ai accompli tout le Chemin).
Vers 13 h 00, je nourris mon Don du Ciel de lentilles et de fruits secs. La graisse étant signe de mauvaise hygiène de vie, je la repousse en me nourrissant sainement, avec l'intelligence qui m'a été offerte. Je médite et remercie encore les Dieux.

Photo Serge Borner, peintre de Vevey (Suisse)

Les mardis et jeudis, je me rends librement dans ce que vous appelez un lupanar. Je préfère maison de rencontres. La Nature, généreuse, nous a offert de jouir des plaisirs du corps, de nourrir nos yeux d'images stimulantes. J'en profite, sans abus. N'y voyez pas là, une quelconque débauche, au contraire, c'est en libérant tensions et toxines que nous pouvons nous connecter au Grand Tout et désengorger notre Karma.

Quand je rentre chez moi. Mes enfants prient avec Dounia, sont lavés et ont mangé chichement. Je leur caresse les cheveux, les embrasse sur le front et les borde. Ici, vous parlez de qualité plutôt que de quantité, principe éducatif que j'accueille avec bienveillance.Ils sont heureux, je le sens à leurs regards (les mots étant comptés dans notre foyer pour préserver la Paix de l'Esprit).

Lorsque mon époux, un homme sage de 87 ans revient de l'hôpital de jour poussé par son infirmière (si dévouée et reconnaissante), je lui tiens la main et le regarde longuement. Nos âmes frémissent à l'unisson.


Après une galette de riz et quelques menus fruits, ma masseuse s'occupe longuement de mon Don du Ciel, palpe ma peau souple et soyeuse mais néanmoins ferme. Il lui arrive d'être tentée par ma Merveilleuse Enveloppe corporelle, je la laisse faire. Je n'ai pas pour habitude de contredire les élans naturels.

Je me déshabille, observe longuement le cadeau de Mère Nature, prie, regarde sans détour mon coeur qui soupire d'aise de tant de gratitude que j'ai pu modestement offrir. (petite précision en apparté, Doux Krishna, mon mari ne partage plus ma couche depuis la naissance de notre dernier-né).



Idée de notre prof à tous, Debbie qui a inspiré Mme Kevin qui a donné des idées à Lily.

lundi 17 mai 2010

La mélodie du devoir



Contrairement aux vêtements, accessoires et autre artifices qui nous permettent une infinité de variations pour nous laisser être celle que nous choisissons de montrer. Pour un moment, une soirée ou une heure....

Il y a des codes sociaux et familiaux que l'on joue et rejoue, parfois contre notre gré, pour ne pas troubler la mélodie imposée. Comme dans un orchestre symphonique, chaque musicien interprète invariablement la même partition. Mené par le chef d'orchestre (mais qui est-il au juste ?). Si d'aventure, on voulait varier l'intonation ou changer une blanche par une double croche, cela perturberait la mélopée. Nous n'aurions droit qu'aux regards courroucés des autres concertistes. Aucun n'y verrait un nouvel élan créatif, tout au mieux une folie passagère. Si, à chaque concert, nous répétions nos touches personnelles, l'exclusion serait inévitable...


Par provocation et peut-être parce que, finalement, je n'ai pas tant l'esprit contradictoire que ça, je m'amuse à exagérer ce qu'on attend moi. Pour corroborer les pensées environnantes. Je ne caricature pas mes défauts mais les idées à l'emporte-pièce. Souvent, par auto-dérision, car je ne veux pas oublier que jamais, je n'accepterai totalement ces farces sociales...

En ce moment, je serais plutôt en phase de jouer dans une formation de jazz expérimental....Si vous voyez ce que je veux dire !

Bracelet L by L'Avare "belle riche et intelligente" - trouvé sur le site Comptoir des filles
Bracelet Dinh Van
Marinière manches gigots H & M

mercredi 12 mai 2010

Les tiroirs à malices - Renata Libal



Renata Libal, journaliste confirmée, ex-rédactrice en chef du magazine suisse Fémina (jusqu'au 30 avril dernier), rédactrice en chef de Fashion, cheffe de projets chez Edipresse, est, non seulement respectée dans sa profession, mais également une personnalité connue et aimée du grand public.

J'ai envie d'enlever les étiquettes impressionnantes, les carcans, d'oublier Mme Libal, de laisser Renata être une femme parmi d'autres et de la regarder avec des yeux libres, le temps de ces tiroirs à malices...

Renata est de ce genre de femme qui, même habillée d'un sac à patates, aurait de l'allure. Ce n'est pas le vêtement ou sa griffe que l'on remarque, mais le don et la manière qu'elle a de s'approprier une pièce. Elle sent instinctivement ce qui lui va, sans prétention. Un style classieux et intemporel se dégage d'elle et laisse sur son passage l'empreinte d'une belle femme racée. Son goût est plus que sûr, il est certain...

Je vous laisse en tête-à-tête avec Renata.


Depuis 2001, vous travaillez dans la presse féminine. De journaliste à rédactrice en chef qu’est-ce que cela a changé de votre vision de la mode ?

Un peu plus de moyens pour m’acheter une ou deux belles pièces par saison, mais au fond, j’aime toujours le même style de vêtements. Et je les remets souvent, accessoirisés un peu différemment. Le hic, quand on est rédactrice en chef, c’est qu’il y a passablement de représentations et que ça le fait moyen de porter cinq fois la même robe… Mais maintenant que je travaille sur un projet (toujours dans la presse féminine !) je suis un peu moins moins visible et je vais pouvoir ressortir certains trésors enfouis.


Echarpe Vuitton, cardigan Paul Smith, chaussures Bally : promis je ne mettrai pas toutes mes bêtes en même temps !


On glamourise, on fantasme sur le poste de rédactrice en chef de magazine féminin. En vérité, au quotidien, choisissez-vous vos tenues comme n’importe quelle femme lambda ?

Cela dépend des jours. Quand je dois écrire, je me love dans un jean et des mailles douces, car je suis incapable d’être créative si un ourlet remonte ou une veste me serre. Sinon, il y a pas mal d’aspects peu glamours : il m’arrive régulièrement de me changer dans le garage de l’entreprise, car je n’ai pas le temps de repasser chez moi avant une soirée et que je veux arriver fraîche. Ma voiture est un vrai vestiaire, avec collants de rechange, escarpins hauts et tout ce genre de choses.


Mon imperméable Lanvin... J'aime le gros noeud en ruban


Votre premier achat fashion ?

Ensemble pantalon de soie et veste à franges Romeo Gigli, du temps où il était célèbre et où les franges étaient à la mode une première fois.



Une touche de couleur bonne humeur, souvent trouvée chez Tara Jarmon


Et le prochain ?

Une robe Dries Van Noten, j’adore.


un vrai veston de mecs comme je les aime, celui-ci est un Notify


Quels sont vos basiques indispensables ?

Total classique : jean étroit et veste d’homme pour tous les jours, robe noire pour le soir. J’aime les belles coupes simples et les chichis m’agacent très vite.



J'aime les talons vertige - Chaussures Sartore


Qu’est-ce qui compte le plus, pour vous, dans une tenue ?

La tenue, justement. Que la ligne soit impeccable et ne devienne jamais un chiffon molachu. J’aime les vêtements qui sont comme une colonne vertébrale : qui vous incitent à lever le menton et à vous tenir droite.



Mes grigris, "Dodo" de Pomellato. Chacun est un cadeau avec une signification propre. Je les mets tous les jours ou presque.


Question accessoires, de quoi vous ne vous passerez jamais ?

D’un sac géant où je transporte toute ma vie et de mes bijoux grigris, tous offerts par ceux qui me sont proches du coeur



Mon compagnon du moment, un Ermanno Scervino


Avez-vous des indispensables fétiches que vous gardez envers et contre la mode ?

J’en ai plein l’armoire ! De la chemise blanche parfaite au pantalon noir… et je possède toute une collection de sacs vintage, Chanel, Gucci. Au fond, je crois qu’autant j’aime regarder la mode qui virevolte et caméléone, autant je préfère porter des indémodables.



Mes jeans, toujours des 7 for all mankind


Etes-vous fidèle à des marques ou des boutiques ?

A Lausanne, l’ex boutique Rouge de Honte (aujourd’hui Camille) est un must. J’y achète du Paul Smith (encore du classique, mais avec un twist !) et du Dries et parfois quelques top (très jolis décolletés !) de la marque suisse Nuit Blanche. Sinon, Diane de Fustenberg pour la petite robe, quelques pièces de Lanvin pour le soir (aux soldes !). Mes jeans sont toujours des Seven for all mankind, la seule marque qui aille à mes fesses et j’aime les blousons de cuir et les pantalons de mecs signés Marithé et François Girbaud. Ah oui : et un petit truc joyeux et coloré de Tara Jarmon, de ci de là.. Mais si je pouvais, je m’habillerais en Hermès de pied en cap. En attendant de gagner à la loterie (à laquelle je ne joue pas) je porte un bracelet et quelques carrés, souvent accrochés au sac, comme dans les sixties.


J'ai toujours la gorge emmitouflée, parfois même en été


Etes-vous plutôt une consommatrice frénétique ou réfléchie ?

J’achète beaucoup en peu de temps, durant un séjour parisien, par exemple. Puis plus rien durant des semaines. C’est une sorte de garde-robe de saison en version flash, mais je me trompe assez rarement… Encore que : j’ai une robe du soir rose (rose !? où avais-je la tête ???) pendue au fond de l’armoire depuis 5 ans. Jamais mise !


Ma penderie, variation de noir et gris. Zut, il me faut de la couleur


Vous apprivoisez les pièces ou vous n’achetez que celles qui, intuitivement, vous iront, à la mode ou pas ?

Les seules pièces un peu folles que je porte sont les chaussures… J’ai notamment une paire de bottes en crin imprimé de fleurs, que je porte avec bonheur. Et aussi quelques vertiges avec lesquels il faut réapprendre à marcher à chaque fois. Mais outre cela, j’ai tendance à toujours acheter la même chose. Et j’hésite ensuite longuement devant mon armoire pour savoir lequel de mes pantalons j’ai envie de mettre


Les carrés Hermes à oiseaux sont subtilement désuets et le petit Chanel, éternel


Etes-vous une conservatrice ou une libératrice du dressing ?

Totalement conservatrice. D’autant que j’aime les pièces anciennes et qu’il m’arrive d’acheter en seconde main.

Un Lancel pour appeler le soleil


Quand la mode est un métier, comme pour vous, arrivez-vous à garder de la distance ?

Je le crois. Quand je me retrouve au milieu de la folie des défilés, par exemple, j’ai tendance à regarder la mode comme un spectacle. Un cadeau pour les yeux, de la matière à rêve et à inspiration. Alors, comme au théâtre, ce n’est pas parce que l’on aime que l’on doit faire totalement partie de la pièce.


Que vous apporte la mode dans votre vie ?

De l’énergie positive, du jeu, une manière de se déguiser chaque matin en celle que l’on a envie d’être pour une journée.

lundi 10 mai 2010

L'âme vintage

En réparant cette robette trouvée dans une brocante, je me demandais si, par notre passé, nous ne serions pas aussi vintage que ce coton épais.

Je l'ai lavée et relavée pour enlever ses tâches, j'ai javelisé son col jauni, recousu ses boutons, refait son lien en satin. Elle en a vu du pays, ses broderies anglaises ont entendu des murmures et des rires, des soupirs et des secrets...


Si l'on pouvait passer à la machine (oui, Alain Souchon, tu peux sortir...) ce qui nous entache, nous rend parfois pas très jolis de l'intérieur, nous rend aigres, ce serait tellement simple...


De la même manière que j'ai pris soin d'arranger cette chemise ancienne, je pensais qu'on devrait avoir autant d'attention pour s'accommoder et enjoliver les anicroches passées.


Ce ne sera plus jamais une robe rutilante mais c'est bien ce qui la rend intéressante...

PS1 : Les joncs colorés Jamin Puech (première photo) me faisaient de l'oeil. Comme mon anni approche, une copine me les a offerts en avance.... Oui, avec moi, c'est difficile d'oublier ... ! Merci Anne !


PS2 : Le 12 ce sera les Tiroirs à malices avec une grande dame de la presse suisse...

Robe ancienne Vintage - Brocante
Gilet H & M
Bracelets Jamin Puech

jeudi 6 mai 2010

Un moment de honte est si vite oublié...



Dans ce billet, je vous parlais de la bm que je suis sensée être. Après la honte que j'ai prise lundi en public, je ne sais pas si je peux encore appartenir à cette catégorie... Une honte de bm, pas la fin du monde, non plus. Mais la bm est chatouilleuse des humiliations d'ego...

Pour faire bref, le lundi est un jour de relâche vestimentaire démente pour moi. Ranger, écrire, bloguer, cuisiner, téléphoner. Je ressemble à une flaque puante. Le lundi midi j'ai droit à la sempiternelle question de mes deux fistons "ça va maman, t'es pas malade ?" Imaginez donc le spectacle dépravant ! Néanmoins, tout allait bien dans le monde des desperate housewives jusqu'à ce qu'une envie de drogue fumeuse devint indispensable. Avec un imper et une paire de lunettes, j'aurais pu faire illusion. Sauf que non, je suis partie libre et pouilleuse.


Sur le retour, l'improbable se produisit ! Un accident de voiture. Une gentille dame m'a démoli deux portières. Comme un malheur ne venant jamais seul, il se trouve que cette femme est originaire du sud. Qui dit sud, dit familia.... Je vous le donne dans le mil, j'ai eu droit non seulement aux badauds mais à son mari, les copines et son assureur (elle était paniquée, hein...) qui est aussi le mien et accessoirement mon voisin !


Et vous savez quoi, je ne pensais pas à la voiture, nous étions saines et sauves (sauf mon honneur)! Mais à ma tête. L'étendue des dégâts : training pourrave et troué Hello Kitty marron/selle, masque sur les cheveux, pas un gramme de maquillage, pas de sous-vêtements (faut laisser respirer tout ça hebdomadairement, si si )... Sitôt la paperasse bouclée, mon voisin me prend en photo et me lance, triomphant


"Dans une heure ce sera sur twitter et facebook... parce qu'une blogueuse mode dans cet état, faut que ça se sache !"

Je savais que j'aurais dû écouter les conseils de ma maman...

Point positif, désormais pour bosser seule à la maison sur un projet qui m'excite, je tâche de faire bonne figure... J'dis ça... on verra lundi prochain !


Franchement, dites-moi que je ne suis pas la seule à avoir des vices cachés.

Pantalon Kookai raccourci à la cheville et customisé de vrai Liberty
Pull et t-shirt American Vintage
Salomé Repetto, une affaire conclue avec Deedee

p.s. les chaussures c'est pour les photos. Faut pas pousser !

lundi 3 mai 2010

ERES, quelques grammes de luxe



Il y a fort, fort longtemps (ici), au pays de la blogo, une montagnarde vous montrait l'une de ses tenues secrètes et glamourissimes.

Elle rêvait qu'un jour l'Empereur ERES enroberait ses formes callipyges (cellulite et mou ne sonnaient pas bien dans le texte).

Pour les vierges des marques, ERES est au maillot ce que Simon Baker est à l'homme : le sommet du pompon (la perfection absolue).


Une bienveillante fée se présenta sous une missive électronique venue du Royaume du chic et de l'élégance des bikinis et autres parures aquatiques.

Après roulement des globes oculaires, ce cadeau inattendu tombait comme une bénédiction pour ses allers/retours solitaires dans les eaux mycosiques bleues lagon des piscines environnantes.

Le choix fût cornélien parmi la pléthore de teintes et formes toutes plus tentantes les unes que les autres.

Un deux pièces sobre, agrémenté de liens colorés. Haut triangle, si parfaitement coupé qu'aucun débordement mammaire ne serait facilité, bas réglable selon l'amplitude des hanches.

Sitôt enfilé, il devint le Roi du polyamide, difficilement remplaçable.


N.B. Pour les Suisses

La première boutique ERES a ouvert ses portes fin janvier, à Genève (8.rue d'Italie). Nul doute que vous y trouverez de quoi mettre en exergue la sirène qui sommeille en vous.