Ah ! les aléas et les joies de l'informatique. Ça me fait penser que ça peut être excitant le fait de ne pas tout maîtriser. Du coup, je fais un billet sans filet, directement au clavier. Une évidence pour vous, pas pour une mordue du papier. Un post pour en remplacer un bien planifié qui collait à une tenue et quelle tenue, mes amis ;) Mon sac de phrases toutes faites passe à la trappe. Parce que je suis contrariée par ces contretemps et que lorsque je suis dans cet état, ma réaction est d'agacer, taquiner, énerver, provoquer. Pour une fois, je me lâche en jetant par-dessus mon épaule ce que pensent "les autres" pour le simple plaisir de flatter le retour de mon clavier et de délivrer mes envies...
ouvrir un blog sans photo nombriliste, avec des mots, des fantasmes, des idées. Un exutoire égoïste et thérapeutique.
regarder les décolletés pigeonnants et voluptueux des femmes et que les bombasses. Un refoulement lesbien ou un goût inné des belles choses ?
une paire de lunette mouche vintage, d'encore une robe blanche, de Ralph Lauren sage sur des sous-vêtements qui ne le seraient pas, un manteau Max Mara, une cape Chloé, une robe Diane von Fustenberg, deux bagues M'ama non M'ama de Pomellato, un Mulberry Alexa, une paire de salomé, de babies, de richelieu
d'aller à Paris, à Liège, en Inde, à la mer, à Marseille, à Villeneuve d'Ascq
d'une battle comme au bon vieux temps
danser jusqu'à pas d'heure, être pompette. Malheureusement, je ne supporte pas les rentrées tardives. Plus d'un an et demi que je n'ai pas remué sur une piste. Ben oui, une vraie vie glam'
ne plus jamais de ma vie me sentir blessée par sentimentalisme
écrire un livre trop bien, trop formidable où j'aurais pris un max de plaisir et qui, accessoirement, arroserait mon compte en banque
être une putasse qui n'aurait plus de scrupules en jouant les oies effarouchées (je parle blog pas cul)
ne plus être en attente de promesses non tenues par des gens moins sincères qu'ils n'y paraissent
porter une jupe crayon sans que ça fasse blurp sur les côtés
être à la hauteur du cadeau que m'a fait une grande dame de la presse
donner le fond, le vrai fond de ma pensée sur le botox et autres transformations de faces de lion.
parfois envie d'être folle, complètement, vraiment comme Di Caprio dans Shutter Island. Pour échapper aux obligations peut-être
assister à un concert dans une foule épaisse et que l'artiste sur scène ne sente que mes ondes ultrasensopsychomachinchoses
devenir super tolérante et comprendre les autres, le tout juchée sur les mêmes jambes que Gisèle avec un peu du talent de Paul Auster à ses débuts, de la dérision de Woody Allen, de la grâce de Tilda Swinton, de l'allure de Giovanna Battaglia. Bien entendu sans aucune conscience de ma chance
et de légèreté aussi et d'humour et d'intelligence ... Va me falloir me réincarner...
Décidément le départ de ma Zabounette laisse plus de traces que je ne l'aurais voulu et pensé...
Pantalon Kookai - Body en dentelle que j'use depuis des plombes dessous mais il paraît qu'on peut montrer maintenant - Pull en V Soft Grey de La Redoute - Rien que pour le nom : vernis OPI "A good mandarin is hard to find". Ca ne s'invente pas !