lundi 29 mars 2010
Pour moi ça veut dire beaucoup
jeudi 25 mars 2010
De l'autre côté
mercredi 24 mars 2010
Langoureux Printemps
Le printemps est l'antichambre des promesses estivales, aussi désiré qu'aimé. Je me languis de son arrivée, je geins de patienter. Un jour, une odeur furtive, une lumière matinale plus claire, un nouveau venu qui pépie timidement, rien de franchement palpable. Des détails qui laissent sous-entendre qu'il rôde. Il adore les préliminaires, sait nous faire attendre en soufflant le froid deux jours après une hausse des températures. Si j'étais plus frivole, je sauterais pieds joints sur son voisin, l'été, et tournerais le dos à ce prétendant qui connaît notre penchant pour lui (facile de faire le malin derrière l'hiver !!).
Avec lui, je m'ancre enfin à la terre. Si mon esprit s'envole trop, je travaille le sol et, en y prenant garde, toute l'existence humaine défile en une saison sous nos yeux. La vie, le rejet, l'enlacement de lierres audacieuses, les mauvaises herbes, la beauté brute. On guide avec un tuteur, on embellit en taillant, on triche en traitant, on soigne, on arrache ce qui étouffe, on nourrit, on cajole jusqu'à ce que le temps de mourir soit venu. Naturellement.
Foulard et robe H & M - Pull American Vintage - Vernis OPI "Dim Sum Plum
P.S. Merci les filles pour vos participations. Ce sera difficile de vous départager... Quoi qu'il en soit, 21 personnes gagneront de l'OPI ou de l'Avène... Je reviens demain ou vendredi.
lundi 22 mars 2010
Concours printanier : OPI & AVENE
Tous les ans, je revis avec la même impatiente, l'arrivée du printemps. J'aime ces rituels saisonniers renouvelés. Je ne vais pas m'étaler et babiller à tort et à travers, sur la sève, les plantes et j'en passe. Pas de détours enjôleurs, je vous l'annonçais ici, aujourd'hui c'est jour de concours.
Entre autres coutumes futiles mais néanmoins plaisantes dont j'abuse dès les premiers signes printaniers : bichonnage des pieds, couleurs ensoleillées sur les ongles et du soleil à foison. J'imagine que je ne suis pas la seule à apprécier ces menus agréments. Au programme, donc...
Chouchoutage de pieds pour 10 d'entre vous grâce à ce set pédicure OPI
jeudi 18 mars 2010
C'est la faute au Pom'Bag de Darel
Pécheresse et naïve... a-t-on déjà trouvé pire ?
p.s. Pour fêter dignement l'arrivée du printemps, un concours, ce lundi. Indices ? Honk-Kong, vernis et soleil....
mardi 16 mars 2010
Antagonisme autour d'une salopette en jean
- elle fait fuir en moins de deux, les hommes. Parfait pour celles qui en ont marre d'être des bombasses sur pattes.
- si on a l'air austère, énervé, fatigué, elle renvoie immédiatement l'image de la fille cool et sympa.
- tu passes ton temps à rentrer ta chemise, ta marinière. Le coinçage dans la culotte ? Et puis quoi encore ?
- à moins d'être potière ou artiste dans un atelier solitaire. Faut absolument accessoiriser, le simple t-shirt blanc et pieds nus c'est pas possible.
Je reste dubitative, le doute me tenaille encore. Pénible mais malgré tout fort attirante...
Salopette en jean La Redoute - Chemise Sisley - Sandales en bois Valérie Salacroux - Sac Darel
lundi 15 mars 2010
Marc Jacobs pour Vuitton : louange à la féminité
Si je suis attifée de bric et de broc, c'est à cause de Marc Jacobs et Garance Doré. Filez donc voir cette mini vidéo (après vous revenez, hein !...)
Un coup de coeur, un séisme modeux, vendredi dernier. La longueur des jupes, les cardigans, les gants, les manteaux, les sacs, les chaussures même pas la peine de les évoquer, je suis en pâmoison... tout, tout, tout, tout me parle. On ne va ressasser la phrase bateau "la mode est un éternellement recommencement". Même si on sentait venir cette remise au goût du jour de la femme chic, un peu coincée, ultra classique, Marc Jacobs revisite cette ode à la féminité avec panache.
Cette période où l'élégance dominait me touche depuis toujours. On ne va pas se lancer dans une diatribe psycho-machin sur le pourquoi du comment. Ce qui m'atteint est L'ELEGANCE...
Un mot presque suranné qui, dans nos jeunes années, n'avait aucune importance, il nous horripilait presque. A un moment de nos vies, ce terme prend tout sons sens, un peu pour nos vêtements, beaucoup pour les actes, les propos, l'attitude....
Pour en revenir à ma tenue. Je sais que la jupe n'est pas LA. Le tissu qui me rappelle un moucharabieh n'est pas exactement ce que je voulais, mais prise dans l'exaltation du défilé Vuitton, j'ai fait avec ce que j'avais sous la main. La longueur et l'amplitude donnent l'esprit, malgré tout ! Pour le reste du basique indispensable. Quant aux chaussures, n'ayant pas (encore) les mocassins à talons et que malgré mon affection pour l'ELEGANCE, je reste tout de même rebelle, pas jusqu'au-boutiste. J'ai choisi des boots, incontournables accessoires de ces dernières saisons...
J'ai tout faux ou j'ose sortir ?
Jupe Promod - Gilet, chemise, ceinture H&M, Cabas Vanessa Bruno, Boots La Redoute
samedi 13 mars 2010
Des sabots et je ne touche plus terre
vendredi 12 mars 2010
Les Tiroirs à malices - Alizée Gaillard
J'ai toujours aimé la mode mais au fond je n'y connaissais rien au fonctionnement de ce milieu. La première fois que je suis arrivée à Paris, je ne savais même pas ce qu'était un casting pour tout vous dire. Les agences vous donnent une liste de clients à rencontrer et "débrouillez-vous", en gros. Quand on passe d'un aéroport à un autre, que les hôtels deviennent votre maison et les studios photos, votre terrain de jeu, je peux vous dire que l'on apprend très vite! Même si je voyageais déjà souvent, je suis passée d'une vie campagnarde tranquille à une vie citadine très excitante. A 24 ans, j'ai gardé ma fraîcheur et mon émerveillement du début, mais question expérience de vie, j'ai parfois l'impression d'en avoir 40 !
En vivant dans les grandes capitales, avez-vous été frappée de boulimie vestimentaire ?
Parmi vos clients, quelles sont les griffes avec lesquelles vous avez le plus d’affinités ?
J'ai travaillé régulièrement avec Louis Vuitton et Bally. Mais comme je change très souvent de ville, les clients aussi changent. Le top c'est d'avoir des clients catalogues qui travaillent avec vous de manière régulière. De plus, ça paie super bien et ça vous fait des voyages sympas sous les cocotiers.
Quelle a été votre plus grande folie vestimentaire ?
Poser, revient à jouer un rôle. Mais dans la vraie vie quel est votre style ?
Vous travaillez avec des marques prestigieuses. Quel artiste vous a le plus impressionnée ?
Karl Lagerfeld sans hésiter! Tout d'abord, sur la planète entière lorsque l'on prononce son nom, tout le monde sait qui il est. C'est un créateur absolument incroyable! En tant que directeur artistique de la maison Chanel, il a très bien su perpétuer l'esprit de la fondatrice Coco Chanel, émancipatrice de la femme à son époque. Je suis une fan absolue des créations de Lagerfeld. Un style épuré aux teintes neutres. J'aime particulièrement la fameuse veste en tweed et leur grand classique, le sac à main à rabat. De plus, je trouve qu'il a un avis très tranché sur n'importe quel sujet que vous abordez avec lui. Il a du culot et toujours le mot juste. J'ai adoré la pub pour la sécurité routière dans laquelle il posait. Son slogan disait "C'est jaune, c'est moche, ça ne va avec rien mais ça peut vous sauver la vie". Rien de plus vrai! Pour avoir déjà travaillé avec lui à deux reprises pour le french Glamour, c'est un photographe hors-pair. Il est très rapide, sait exactement ce qu'il veut et ses photos sont magnifiques. Et surtout, il est vraiment adorable…
On entend sans cesse parler de mensurations idéales pour les mannequins. Info ou Intox ?
Quelle première acquisition modeuse vous êtes-vous offerte grâce à votre travail de mannequin ?
Des escarpins Marc Jacobs bleu pétrole. Avec mon manager de l'époque, nous faisions du shopping afin de me looker pour ma première Fashion Week. Un sacré souvenir ! Elles m'ont porté chance puisque j'avais décroché quelques bons shows comme Zuhair Murad et Alexander McQueen. Avec tous les castings que j'ai faits durant ma première année à Paris, je pense qu'elles ont fait leur chemin.
Et pour entretenir votre ligne de déesse, que faites-vous ?
mardi 9 mars 2010
Ambiance avant défilé
Sur le coup des 10h30, avant le défilé Haider Ackermann, je me faisais la douloureuse réflexion que "décidément, y en a qui sont plus privilégiés de la nature que d'autres". Non mais regardez donc, cette belle aux lunettes Cutler and Gross (une envie pas encore assouvie), savamment décoiffée en jeune fille des champs...
Le street style popularisé par le Sarto nous a familiarisés avec les personnalités de la mode. L'une de mes icônes, Yasmin Sewell à 2 mètres de moi m'a rendue pantoise et impressionnée. Si vous ne savez pas qui est cette sublime jeune femme, je vous laisse lire ce billet que je connais par coeur.
L'une des "longues jambes" du Vogue France, staff de Carine Roitfeld, Mélanie Huynh.
Quand j'ai lu le post de Garance hier, j'ai compris pourquoi elle arrivait en courant à ce défilé... Scott la suivait de peu. Mais je n'ai pas osé prendre en photo le Dieu du cliché de la rue...
Le contraste entre la réalité et cet à-côté de la vraie vie, qu'est la FW, est encore plus saisissant pour les hommes. Je vous montre quelques photos des plus abordables d'entre eux...