mardi 21 août 2012

Sacrée rentrée




Je crois que c'est l'ouverture infinie des possibles que je préfère dans la rentrée. L'agenda (oui, j'en suis toujours, j'ai même une passion pour la version universitaire et papier) encore vierge, l'odeur des cahiers/des crayons neufs qui me replongent immanquablement en enfance, les sites qui attisent les envies. Cet entre-deux où le corps et l'esprit, rassasiés de semaines estivales, ont oublié la monotonie joyeuse du quotidien. On remet ça tous les ans, et pourtant, jamais je n'ai de dédain pour la rentrée. Au contraire...

- les bavardages matinaux sont des babils joyeux. C'est plus tard qu'ils se transforment en bruit.
- le respect règne aux portes des salles-de-bains. C'est après les "tu te grouilles un peu"
- Fruits, céréales, pain, Nutella, fromage, confitures, miel... l'embarras du choix. C'est plus tard "mamaaaaaaaan, t'as pas acheté du laiiit ?"
- rendez-vous pris pour l'aquabike, le yoga et la piscine. C'est plus tard "pffff, fais ch... j'ai pas envie de me bouger"
- la sonnerie du lever : cool, une nouvelle journée Ricorée ! C'est plus tard que chaque 7 minutes, on se dit "rien que 7 minutes après j'me lève" 
- le presque bonheur d'envisager un manteau et une grosse écharpe. C'est plus tard qu'on se dit qu'on était sacrément nulle de rêver à de la laine.

En fait, je crois que j'aime tous ces rituels. Je les marque de petites babioles pour  me souvenir, lorsque l'essoufflement aura pris le dessus, à quel point j'avais hâte de les accueillir à pleine main. 


Cette année, lorsque l'automne aura pris ses aises, il y aura du changement dans l'air (comment ça je fais du teasing ?).... Voyez comme avec Anne, on bosse péniblement...



Et pour vous, bonheur ou corvée, la rentrée ?

Vieille pochette Vanessa Bruno devenue trousse, marque-pages Mon Petit Art, cahiers divers

6 commentaires:

jicky a dit…

alors déjà, je suis comme toi pour l'agenda. Du coup, comme le rythme "nouvelle année" a plus de sens pour moi dès septembre qu'en janvier, c'est en septembre que je prends des "bonnes résolutions", bien plus qu'en janvier pour la Nouvelle année...(genre: conditionnée par la Belgique, j'ai décidé de m'acheter un vrai city-bike et d'en abuser plutôt que de sortir la voiture pour aller faire 3 courses)

mo de bea a dit…

Joli billet qui met de bonne humeur pour la rentrée et cette année elle sera un vrai bonheur pour moi ! Ce qui n'est pas toujours le cas, aléas de vie obligent... Et comme Jicky, la "nouvelle année" commence véritablement en septembre, donc, c'est dire son importance...

Lucie a dit…

Adepte des vacances hors saison (ben oui faut profiter tant qu'on a pas d'enfant) septembre rime pour moi avec vacances. Donc quand tout le monde pense à l'automne et à la rentrée, moi je pense à racheter de la crème solaire :) Départ dans moins de 4 semaines pour un road trip aux USA puis New York quelques jours. Vraiment hâte.

ladymarlene a dit…

Bonheur et un peu pour les mêmes raisons que toi ! Perso pour moi, ce sera zumba, gi gong, atelier d'écriture et théâtre et surtout TENIR TOUTE L'ANNEE ! Après une année à réviser le bac, ça va faire du bien de lâcher un peu le truc.....
La nouvelle année commence en septembre pour beaucoup de monde on dirait ! Pour ceux qui travaillent avec les écoles c'est encore plus vrai ! Pour nous janvier, c'est juste l'hiver et la fin des fêtes de fin d'année !

Sarah a dit…

Jicky : Pour le vélo, c'est une question d'habitude... Même si les résolutions valent ce qu'elles valent (!!), moi aussi, comme toi c'est en septembre que je les prends ;))

Mo de bea : C'est formidable que l'année (!) s'annonce douce pour toi. De bien jolies choses...

Lucie : Sacré pigeaon voyageur... Profite profite... et savoure...

Ladymarlène : Je profite pour te féliciter pour ton bac... Quel courage. tu vas entreprendre aussi une nouvelle formation ? Tiens bon, surtout ;)))

Polly Perkins a dit…

Agenda papier encore et toujours, tendance quo vadis! Par contre je déteste la rentrée, même si sans enfant, ce concept est fluctuant pour moi. J'en garde cependant un souvenir de mes années scolaires en forme de boule au creux de l'estomac... Angoissée un jour, angoissée toujours, hélas.