Un résumé d'une fin d'été, un résumé raccourci et écorné, un résumé d'instants. Choisir d'écrire publiquement sur la légèreté, la mode et les futilités subtiles, me contraint de rester dans la surface des choses lorsque s'imbriquent d'autres vies que la mienne.
J'ai, en deux semaines, vieilli de mille ans, découvert sans comprendre les douleurs existentielles et sacrées de la vie et de la mort.
Alors savoir si on choisira blouson aviateur ou cape, mocassins à talons ou bouts pointus, maille irlandaise ou dentelle, chaussettes hautes ou collants, beige épuré ou couleurs ethniques, un sac rigide Celine ou du reptile... toutes ces interrogations frivoles, voyez-vous, me distraient peu ces jours mais campent néanmoins mes pieds sur terre.
Malgré tout, un blog, la mode, tous ces artifices chabada ont le pouvoir d'alléger et d'égayer la vie. Je connais les effets tout en étant complètement détachée.
Il faut, parfois, avoir vécu l'indicible pour apprécier à sa juste valeur les apparences. Voir au-delà d'elles...
Il faut, parfois, avoir vécu l'indicible pour apprécier à sa juste valeur les apparences. Voir au-delà d'elles...
Une amie en robe Zara et chaussures en bois Marni
Agenda Quo Vadis Ben - chemise à pois Zadig & Voltaire - chemisier en dentelle Naf-Naf
18 commentaires:
courage, je n'ai pas de mots, mais la vie continue, malgré tout...
Tu sais d'instinct les mots, le ton justes même dans les situations les plus douloureuses. Ni larmoyant, ni grandiloquent, simplement vrai et c'est là ta force. Qu'elle t'aide à surmonter cette épreuve. Sincèrement en pensées avec toi, ma jolie.
Ton texte est d'une justesse désarmante.
Dans la Kabbale, on parle d'un souffle, d'un baiser de Dieu, voire une sensation aussi légère qu'un cheveu au bord d'un verre de lait.
Comme une présence pour toujours à tes côtés.
Je pense à toi, Eli
Les mots permettent de partager, c'était important que tu écrives ce billet. Je pense à toi tous les jours.
L' "amie" a bien choisi les chaussures Marni, et je la reconnais bien là! :-) elles sont geniales, magnifiques... Pour partager ta peine, tu le sais, je peux te dire qu'un blog et les futilités modesques aident à tenir la tête hors de l'eau. Comme une espece d'anesthesie bien terre à terre. Elles m'ont aidé un an, je suis au terme de ce cycle, elles m'ont aidé à éviter de tout regarder en face (surtout quand ce "tout "est trop lourd à regarder ou à porter, tout trop à la fois...) . Alors, de tout coeur, bon courage, on est là, comme autant de petits radeaux...
Je ne sais pas de quoi il s'agit mais je (re)connais ta peine...
mais la vie continue, parfois très belle, parfois un peu grâce aux futilités!
Je pense bien à toi, bises.
Arriver à penser à autre chose ne serait-ce que cinq secondes tient déjà du miracle. Un pas après l'autre, Sarah. La vie ne nous fait pas toujours des grâces mais toutes ces petites choses mises bout à bout nous aident à tenir... à peu près.
Du fond du coeur.
Martine
Ce lâcher-prise salvateur qui innerve chaque ligne de ton billet... Tout est là, Sarah. Je pense très fort à toi.
Je t'embrasse très fort, écris encore et encore...
Dérisoires, les futilités. Et précieuses à la fois. T'embrasse.
Des bises
Mes pensées t'accompagnent, ton texte est soufflant de justesse et de retenue. Je t'embrasse.
Je pense à toi et à ta famille Sarah, surtout ce soir. Je n'ai pas d'autres mots ...
Je t'embrasse
je ne te connais pas, je ne sais pas quelle épreuve tu traverses en ce moment mais je te lis silencieusement depuis des mois et là, j'avais juste envie de te dire que mes pensées t'accompagnent....
Quand tu reprendras la plume, je serai là....
C'est ta force intérieure qui t'aidera à combattre les moments difficiles de la vie et comme tu le dis si justement les futilités sont souvent bien utiles !
Bonjour, ta phrase "il faut avoir vécu l'indicible pour apprécier à à leurs justes valeurs les apprarences" résonne très fort en moi... J'arréris par hasard sur ton blog et cette phrase se balladera dans mon esprit un bon moment... Courage et merci pour ces mots.
Tous : Je ne suis pas la seule concernée dans cette épreuve, je suis donc restée volontairement évasive. J'avais besoin d'écrire ces quelques mots, car c'était trop douloureux. Mes paroles reflétaient une partie de ce que je vivais. Je sais que vous comprenez...
Merci à chacun.Vous le savez, dans les moments aussi difficles, chaque mot est un baume au coeur. Merci chaleureusement. Ce qui a été vécu est marqué profondément mais il nous faut continuer à vivre. Sans oublier, sûrement changés dans le fond. Mais en surface, on continue...
Je lis par "hasard" ton billet et pour avoir vécu l'indicible, je suis touchée par tes mots. Mon intérêt pour la mode et ce que l'on appelle "futilités" sont pour moi ce qui m'a relié/ me relie à la vie, donc...
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