lundi 29 novembre 2010

Rencontre avec Bensimon


On apprécie une marque, on s'identifie à elle. Quelque chose de l'ordre de l'impalpable nous touche. L'univers Bensimon est moderne, décontracté, sans sophistication. Exactement ce qui me plaît au quotidien. J'en ai parlé à plusieurs reprises. C'était spontané et sincère. Le jour où j'ai franchi les portes de leur staff parisien près du Canal St-Martin, j'ai compris pourquoi d'une manière innée j'étais sous leur charme...



jeudi 25 novembre 2010

Echapper à l'hiver sans perdre la face



L'heure est grave, très ! J'ai risqué l'ignominie modeuse. Un bref éclair, un soubresaut, un zeste d'intérêt pour des UGG. Oui, sortez les mouchoirs et pleurons ensemble mes soeurs. Faut dire que deux de mes mignonnes collègues me narguent avec ces ....choses qui, soyons honnêtes, font des pieds de plantigrade. Il paraît (notez bien le conditionnel que j'espère conserver) que tu es siiiiiiiiiiii (elles insistent toujours sur le i) bien dedans et pire encore (je frémis quand elles en parlent, on dirait une secte) complètement addictif... Les essayer c'est ne plus pouvoir s'en passer. Imaginez l'horreur. Arborer des immondices dont on devient dépendant... Mais c'est teeeellement chaud. Voilà où le bât blesse. J'ai fait un choix délibéré (parfois regretté). J'en parlais en février déjà...

mardi 23 novembre 2010

C'est l'histoire d'un pull...


Un pull simple, bien bête, pas chichiteux pour un sou mais qui me tenaille l'esprit depuis plusieurs mois. Ce n'est pas pour le prestige de la marque / il vaut quelques dizaines d'euros, ni pour la tendance / il date de deux saisons, ni parce que vu et revu et qu'à force.../au premier regard j'ai chaviré. Je le cherche en vain (message subliminal, sos), je compulse le moindre vide-dressing. Par deux fois, le salopiot m'a glissé entre les doigts... A force de pensées envoûtantes, je me suis demandée pourquoi je désirais si ardemment le posséder.

dimanche 21 novembre 2010

L'influence des blogueuses



L'influence des blogueuses-mode en tant que support marketing est un sujet-ritournelle, rabattu religieusement par quelques journaux. Les papiers sont bâclés, truffés d'idées toutes faites, de clichés stagnant dans la non-évolution, pimentés par quelques jalousies de clocher. De mon point de vue de LECTRICE depuis 4 ans, clairement un blog influence mes achats. Il n'y a pas d'endoctrinement ou de moutonnage compulsif, simplement une envie suscitée par une image ou des mots. Peut-être plus encore que les magazines, les blogueuses (sauf exception) sont des femmes lambda et il est aisé de s'identifier à elles. L'effet n'est répulsif que lorsque le produit est visible jusqu'à l'écoeurement. Surtout dans ce panel de blogs à pubs, sans fond. Les mêmes dont se gargarisent les articles simplistes parus ces derniers temps dans la presse française.



Ce mi-legging, mi-jean (depuis quand 1/2 + 1/2 font 1, vestimentairement ? Jamais !). D'instinct je sentais le mauvais plan. Mais, elle sait parfaitement se montrer convaincante (plaider est sa déformation professionnelle). Pratique ! Un robot ménager, un repose sèche cheveux, un aimant à épingles c'est pratique ! L'adjectif d'un vêtement serait plutôt confortable. Et croyez-moi, ce traître est une merdouille sans nom qui m'oblige à de délicieux gestes inélégants pour le remonter toutes les cinq minutes. Sans vouloir vous influer, sur ce coup, faites-moi confiance. Comme dit toujours ma maman "Le bon marché est toujours trop cher".


Toujours la même modasse. Je la regardais, devant moi, gambadant, tel un cabri, sur les trottoirs parisiens. Ces bottes courtes et plates me faisaient de l'oeil alors qu'il était plus ou moins écrit que ce serait des talons de 7 cm qui égaieraient mon hiver. La preuve par deux, qu'une bm peut, incidemment, suggérer un désir. Un mois de fouille intempestive dans mon paradis déserté par mes envies saisonnières (ici c'est abstinence forcée). Finalement, c'est grâce à la vente par correspondance que j'ai déniché un expédient à mes envies.

Dans mes idées romanesques et idéalistes, j'ai eu, très vite la sensation que l'émergence des blogs ressemblait à celle des radios libres. De faire partie de quelque chose qui s'écrivait. Nier aujourd'hui que les bogs sont un média avec ses travers et ses qualités, reviendrait à dire que la presse est une grosse putasse sans talent ni cervelle. Comme partout, il y a le pire comme le meilleur. Aux lecteurs de faire le tri.

Je me réjouis de connaître votre opinion ...

Infâme jegging H et M
Robe Tara Jarmon
Foulard Frip Irium - Paris
Ceinture Surplus militaire
Camarguaises La Redoute

vendredi 19 novembre 2010

Celine, un sac et je déraille


Attention ! Ces photos sont garanties sans poses ni retouches avantageuses...


J'ai été ensemencée par Jack Nicholson


Bousculer un sac Celine


Peut nuire à la santé et parfois à l'image fort contrôlée d'une bm !


jeudi 18 novembre 2010

Maptiteboutique.ch & Basil


Voilà deux gros coups de coeur pour des Suisses Romandes. Elles ont de l'énergie, de la passion. L'utopie est devenue réalité. Ça ne pouvait me laisser indifférente.

Mélanie, jeune et charmante jeune femme, modeuse à ses heures, désespérée de ne point trouver de fringues attractives à bout de bras, a mis en pratique l'adage "on est jamais aussi bien servi que par soi-même " ! Un clic ou deux ou trois... et en avril dernier, elle démarrait officiellement maptiteboutique.ch. Pas chauvine pour un sou, elle livre partout. Genève, Delémont, mais aussi Madrid, Bruxelles. PAR-TOUT ! Dernièrement la moitié de son stock de manteaux est parti pour...Paris. Le monde à l'envers !


Elle a réduit ses marges, s'arrange avec les douanes pour être concurrentielle avec le marché francophone, bosse pour payer le loyer, le reste de son temps (et de ses nuits) est pour sa p'tite boutique.

Son showroom lausannois vibre de merveilles qui mettent l'eau à la bouche et le corps en orgasme vestimentaire. Le site s'étoffera de nouvelles trouvailles dès la saison prochaine. Mais il y a déjà de quoi satisfaire quelque appétit ! Elle bouge, bouge, Mélanie, son site, sa page FB, des idées et des rêves plein les yeux. Soutenons cette jolie jeune femme (l'excuse pour pouvoir shopper le coeur léger !!!)


C'est au sortir d'un rendez-vous que je suis tombée, par hasard, chez Basil. La vitrine et les breloques qui brillaient ont su attirer la pie qui vit en moi. Une petite caverne d'Ali Baba. Bijoux, objets de déco, mini embellisseurs de la vie, quoi !


Si vous passez dans le quartier de Basil et Séverine, la maîtresse des lieux, vous dénicherez de bien belles choses pour Noël (ou pour se féliciter d'être si formidables!!)


Basil Rue St-Laurent 8 à Lausanne et Grand Rue 24 à Montreux

Vous me direz ce que vous en pensez ?

mardi 16 novembre 2010

Sacrée allumeuse, la jupe à godets *


Cette jupe, épouvantable, sur les visuels a des pans de promesses... Dans ma période hibernatoire, son côté catho coincée, m'ouvrait sur une île de possibilités qui transcenderait la féminité.

Elle m'allait. Je veux dire que pour des hanches de multipares, elle planquait bien ce qu'il fallait, mettait en évidence la taille. Me laissait croire que Christina Hendricks cohabitait sulfureusement mes formes. Mais c'est une vicieuse (la jupe), Marie-Chantal...


La prendre cette "couche-toi là"c'est devoir s'offrir une panoplie complète.Des mocassins ou des babies à talons, des wedges semelles en crêpe trop mis, des derbys quête éperdue, des bottes oublions ce raccourci hivernal. Un cardigan, non LE cardigan. Ni trop long, ni court, étriqué parfaitement. Un perf oui mais les températures de saison ne s'y prêtent plus guère.

Vous voyez le nombre d'attributs qu'il faudrait pour que son potentiel exploitable soit mis en valeur ? Ce n'est pas une péripatéticienne à deux balles mais bel et bien une poule de luxe.

Heureusement que je suis plus sage que son apparence, je l'ai reposée la traîtresse. Si nos destins doivent s'unir ce sera... aux soldes !

Je résise à un nombre de tentations, c'est même pas croyable. Une sainte, j'vous dis !

* un article d'un excellent blog

dimanche 14 novembre 2010

Vernie d'OPI



Plus on tend au minimalisme, plus on s'éloigne du tape à l'oeil, plus les choix deviennent difficiles. L'épuré, le délicat est nettement plus complexe à dénicher que ce qui en jette au premier regard.


Allez comprendre, j'ai toujours eu un faible pour ce qui ne se repère pas d'emblée. A ce qui demande un effort d'apprivoisement. Après des années (trop!) d'ongles détournés aux stars du porno, je milite pour le retour du vernis. Les teintes bien franches m'attirent par moment mais j'ai un penchant pour le rose, ni trop nacré, ni mat, sans tonalité de jaune... Pinailleuse, je disais !


Je me suis dévouée (comme elle dit : c'est qu'on a pas des vies faciles, les blogueuses !) à mettre la main sur cette teinte "c'est naturel mais pas tant qu'ça", parmi la vingtaine que propose OPI. Il y eût 8 élus cette semaine. Un appelé s'est détaché du lot.


Le Passion a eut raison de mes mains fort occupées ce week-end à tourner les pages de l'un de mes mags favoris.

jeudi 11 novembre 2010

Pinailleuse


Cette histoire a commencé par un gilet. Bleu marin, long, souple. Un pareil à ses quelques cousins alignés dans le dressing ? Rien à voir, ai-je rétorqué lorsque le "encoooore" est tombé plus vite que mes kilos sur les cuisses. A part vous, qui comprendrait qu'une robe blanche n'a rien en commun avec une autre robe blanche, qu'un sac camel ne sera jamais le sosie d'un sac camel !

La subtilité des détails ancre et pose. Sans jugement de valeur, ni volonté de catégoriser. J'ose détourner cette citation (Denis Guedj) "...quelle que soit la petitesse d'un objet, il existe toujours un éclairage qui le fait grand.". On peut l'envisager dans différents sens, mais quand on veut avoir raison, on biaise un peu !


C'est toujours l'infime qui me marque plus que l'ensemble.

Un jean est un jean qu'il soit flare, slim, gris, noir, navy (moustache, inscription, on en parle pas, quoi que...), ce serait si simple !

Des ongles manucurés sont un minimum de politesse, mais le bon vernis (je dis vernis, pas gel, il est mort, lui), la forme idéale, ce n'est pas gagné.

Un magnifique rouge, sans peau soignée, pire avec des dents repoussantes (riez, riez..)

Un pull en laine ou cachemire et une chemise preppy. Toujours dans le basique (je suis classique, je sais), mais la chemise dépasse de quelques centimètres, les épaules sont où elles doivent être (ni sur les épaules, ni mi-biceps). Des petits riens qui font toute la différence.

Trop de it-choses sur une personne dénotent soit un besoin de reconnaissance soit un manque total d'imagination.

Un bijou hors du commun (je parle de la préciosité dans l'originalité) qui attire le regard

L'élégance qui se défait lorsque le bas du dos dévoile un string (comprends toujours pas cette horreur)

Un homme avec un jean reboulé, des chaussettes colorées ou pieds nus, un caban, un sac, un imper, une chemise ajustée.

Un parfum singulier, ni trop capiteux, ni commercial

Le "j'ai l'air pouilleux" ...tu parles, la négligence est orchestrée et difficile à maîtriser.


On sent, on capte mille facettes. Bien plus qu'on ne le voudrait.

MAIS (toujours un mais...) il y des détails qui n'interpellent pas ou seulement des initiés. Et ça, j'adore ! Évoluer en sous-marin, laisser sous-entendre que... Soit on pense qu'une pièce est un chiffon alors qu'elle est d'une délicatesse absolue, soit on pense qu'elle vaut de l'or mais elle vient d' une friperie...

Les détails sont à nos tenues ce que les épices sont à la cuisine...

p.s. une dernière pour la route, Léonard de Vinci disait (c'est dingue ce que google nous rend intelligents!!!) : "Les détails font la perfection et la perfection n'est pas un détail".

Gilet Circus and Co
Tee-shirt American Retro
Jean H et M
Bracelet Ma Snob de Soeur (qu'on voit plus précisément ci-dessous)

mardi 9 novembre 2010

La tête ailleurs, les pieds sur terre


Voilà ma tenue idéale depuis quelques jours. Je joue avec les accessoires autour du même thème : la désexualisation. Transmission de pensées, hibernation précoce ou révolution, un joli minois m'a cueillie sur ma branche, hier, avec un post en résonance avec celui que je m'apprêtais à écrire.

De mon côté, je sais et reconnais les symptômes de ma mise en orbite de la fringue glamour : l'esprit trop accaparé, il faut me désencombrer des atours féminins. Pour être libre lorsque le cerveau est en ébullition, je troque, petit à petit, tout ce qui évoque la Femme.


On ne va pas se prendre la tête inutilement, mais avouons quand même que les tenues sexualisent notre rapport à l'autre. Sans forcément se parer comme une cagole bon marché, indiciblement, la séduction est latente. En fait, vous me direz que je fonctionne comme un mec, pas de dédoublement possible. Et pourtant, les facettes d'un gémeau sont multiples et compliquées...


Ce sera no-look pour moi. Oui je sais un vrai caban serait idéal, oui je sais les cheveux (mais ils sont propres, hein!), oui je sais pas de maquillage. La preuve que j'ai les pieds sur terre ! Je suis bien consciente qu'on est loin de Lanvin et de sa collection capsule pour H et M (elle sait traduire ce que j'en pense) ! Mais je me sens moi. Et ça, ça n'a pas de prix !

Si un psy se planque derrière l'écran, qu'il se taise sur la symbolique du rouge. Chassez le naturel...

Manteau Naf-Naf
Jeans H et M - collection actuelle
Desert boots Bensimon
Foulard gavroche - Free'p'star (1 euro)

lundi 8 novembre 2010

Mortelle mon humeur matinale !


Dans un monde idéal, je me lève aux aurores, sans réveil, sourire irradiant
Dans mon monde réel, je repousse la sonnerie chaque 9 minutes
Je m'étire et accueille en méditation la nouvelle journée
Je fais juste tourner mes chevilles, jambes en l'air. J'ai mal au dos
Je bois de l'eau chaude et quelques gouttes de citron pressé
Je suis encore sur le bord du lit
Je chante en frottant mon corps avec un gant de soie selon les rites ayurvédiques
Le gant est dégueu car si peu utilisé, je le repose, épatée par cette folle hardiesse qui m'a effleuré l'esprit si tôt...
Je me douche après quelques mouvements de yoga
Je suis toujours sur les toilettes
J'accommode le petit déjeuner de mes fils, des fruits coupés, du thé indien, du pain frais
Un de mes fils entre dans ma salle de bain, bec "grmf... bien.. grmf dormi ?"
On rit et on mange en bénissant notre chance
Je verse du jus d'orange en brique pour mes fils, pose les flocons d'avoine et les yog et me prépare un bon gros caf plein de toxines
Je réveille mes fils avec tendresse (serais levée aux aurores, hein ! faut pas oublier!)
Je ne parle presque pas, si ce n'est pour faire réciter de l'anglais ou pire de l'allemand ou ô bonheur une dictée
La maison est toute guillerette
Les garçons pépient, j'écoute mais ne pipe pas grand mot
Je les embrasse, les caresse puis aère la maison. Il n'est que 7 H 30 (purée, tout ce je pourrais faire avant 8 h 00)
Un gros bec chacun et hop ! regros caf, toujours pas lavée...

Oui, bon ! Pas brillant... Pourtant depuis peu, il y a quelques variations... Ce n'est plus l'exacte vérité. Grâce à un séjour qui m'a ouvert les yeux sur les rituels du soir, dans la salle de bains je m'y suis tenue, mais pas que...

C'est vrai que le matin est difficile mais paradoxalement c'est mon moment favori de la journée. Quelle parade trouver pour que, dès potron minet, je sois pleine d'allant et surtout, moins mausade ? Tel était mon tourment (tourment, tourment, j'exagère un peu...)  ces dernières semaines...

Il me fallait du frais, pétillant, coloré, embaumant, vivifiant pour entamer la journée du bon (ahem...) pied. Trouver un remède qui me ferait du bien à l'extérieur et se ressentirait sur mon humeur ! Et L'Occitane fût ...

Il me semble qu'il y a un léger mieux, pas franchement perceptible mais comment dire... ces jolis pots, le jaune, les odeurs d'huiles essentielles associés aux caresses épidermiques me donnent la pêche. Pour que le matin et moi, enfin, nous nous apprivoisions un peu mieux...

J'adorerai connaître vos habitudes matinales. D'ailleurs, vendredi soir, avec mes amies, c'était un de nos sujets de babillages...

Extrait Divin Immortelle et crème Divine Immortelle de L'Occitane

mercredi 3 novembre 2010

La Parisienne - Inès de la Fressange et Sophie Gachet



Cette Bible est INDISPENSABLE, il FAUT absolument vous procurer "La Parisienne. Lire cette source de frivolités essentielles. Au-delà d'être une mine d'adresses parisiennes souvent inconnues pour nous les extra- muros, de combines de styles, de maquillage, de déco, au-delà du second degré et des plumes métissées d'Inès de la Fressange et de son acolyte, Sophie Gachet, au-delà du bonheur de tenir un bel objet dans les mains, au-delà de milles petits détails savoureux, ce livre a été une révélation. Une phrase anecdotique...

"il faut le savoir : le snobisme est une attitude très parisienne".

Eclair, coup de tonnerre, la terre s'ouvre sous mes pieds... Putain de diou, je bute depuis des années sur un adjectif dont on me qualifie (c'est fort, adj qual... fais trop de gram, ce soir) parfois : matérialiste. A tort, on amalgame matérialisme et snobisme. Rien à voir ! On mélange cet art de vivre (oui, oui) à l'argent. Sans être parisienne, je confesse, même en Suisse on peut avoir un  petit côté snob ou plus joliment dit, selon l'expression d'une des femmes les plus chics de la Côte d'Azur, "un truc en nous de chabada..."

Je vous fais en totale impro (snob = Esprit déjà ! Fertile et vif en sus!) une liste (non-exhaustive) de quelques caractéristiques

la snob ne boit que du thé en vrac, de marques choisies avec soin

la snob préférera toujours un ou deux macarons Ladurée à un paquet de merdouille à l'huile de palme

la snob déteste forcément Marc Lévy

la snob répond systématique "Oh ! mais c'est vieux, ça !" si on lui demande "ça vient d'où ?" 

la snob dira d'un bijou très cher "pffff une peccadille achetée sur un marché en vacances"


la snob adore les friperies parce que vintage et surtout unique


la snob aime Rondini et ne porte plus de K-Jacques (beaucoup trop vu)

la snob peut et même doit se moquer d'elle-même

la snob adore Tilda Swinton


la snob aime par-dessus tout être différente

la snob ne fait pas ses ongles avec du Mavala (ou alors par accident car sa soeur travaille dans une pharmacie)

la snob peut se tromper (le pull épaules bijoux à 250 euros, faut-il en parler ?)


la snob aime Ikea et les designers, hait les imitations (beaucoup trop prolo)

la snob peut être fauchée, même très, elle assume avec style

la snob ne copie jamais une amie qu'elle voit régulièrement, elle a en horreur la plouc-attitude

la snob ne dénigre rien, on ne sait jamais...

la snob porte des bijoux en toc mélangés à du haut de gamme ou à de l'original de créateurs (le toc tout seul est une aberration passé 19 ans 1/2)

la snob adore justement les petits créateurs voire elle les découvre

la snob n'aime que les matières nobles

la snob hait que ce qu'elle aime soit très à la mode

la snob s'habille chez Zara, le Suédois, Gap et consorts mais porte inévitablement sur elle quelque chose qui la différencie de la masse

la fausse snob croit que chic rime avec fric

Je crois surtout que les étiquettes sont stupides et étriquées. Et c'est bien connu, une snob n'a pas l'esprit mesquin !!

Gardons tout de même en tête que nous sommes toujours la snob de quelqu'un. La plouc aussi...

Tout cela pour vous dire que snob ou pas, Noël approche à grands pas (la snob a déjà commencé ses cadeaux de Noël), offrez-le, faites-vous plaisir, de quoi sustenter quelques prochains voyages à Paris.